vendredi 28 mars 2008

mardi 25 mars 2008

Rencontre sous un Porche

Spéciale dédicace à Céline et Cécile avec qui j'ai passé une très bonne soirée... :-)






Attention au Terrible !!!

J'arrive pas à croire que le nouveau sous-marin nucléaire français s'appelle le Terrible ? Je pensais qu'en cette époque de coopération internationale, personne n'aurait été capable de commettre une bourde pareille. N'y a-t-il donc pas d'anglophones dans l'État-Major français ?
Et après, comment veulent-ils que les Anglos cessent de se moquer de la France ? En particulier de l'armée française ?

Et puisqu'on est sur le sujet, je sais bien que ce sous-marin a été commandé il y a quelques années, mais je me demande vraiment quelle est la pertinence d'un sous-marin nucléaire supplémentaire à notre époque.

Et pour finir, ça n'a rien à voir, mais j'allais quand même pas créer une entrée supplémentaire rien que pour ça, je voudrais souhaiter la bienvenue sur le web au petit Nicolas Princen... J'espère vraiment qu'il lira mon blog avec attention, même si je dois avouer je parle beaucoup moins de son patron depuis un moment. La lassitude de son omniprésence dans les médias et ce genre de choses, et au final, je le trouve plus pathétique et ridicule que réellement dangereux.

Mais bon, pour que M. Princen ne s'ennuie pas trop, je promets de colporter (voire de créer) autant de fausses rumeurs que possible sur son patron...

D'ailleurs, je commence de suite: Hier, j'ai vu Nicolas Sarkozy s'acheter des fringues chez H&M pour faire plus proche du peuple qu'il méprise tant...

Bon, j'avoue, c'est plutôt nul comme rumeur. Je tâcherai de faire mieux la prochaine fois.



dimanche 23 mars 2008

jeudi 20 mars 2008

Le Virus Mac !

Ce matin, quelques minutes après avoir allumé mon PC, il s'est passé un truc très bizarre.
Une fenêtre Apple est apparue pour me demander si je voulais installer Safari !

Qu'est-ce que c'est que cette histoire ?
Ma première interprétation fut qu'Apple avait forcément conçu un virus d'un nouveau genre pour transformer les PCs en Macs...
Qu'allait-il se passer demain? Est-ce que je n'allais plus retrouver qu'un seul bouton sur ma souris? (ça peut sembler un peu con, mais la raison principale pour laquelle je me vois pas passer sur Mac un jour, c'est que je n'imagine pas utiliser un ordinateur avec à ma disposition un seul bouton de souris)
Et ensuite ? Fallait-il que je me méfie de l'apparition d'un dessin de pomme au dos de mon écran ?

Plus sérieusement, et même si je ne suis toujours pas sûr de ce qu'il s'est passé, je présume qu'Apple vient de sortir Safari pour PC et a envoyé l'invite sur tous les ordinateurs ayant des logiciels Apple installés (iTunes, etc.)
Est-ce que c'est aussi arrivé à l'un/e d'entre vous, amis lecteurs et lectrices (étonnamment, je n'ai interagi qu'avec des gens possédant des Macs aujourd'hui, je n'ai donc pu obtenir de réponse).

Et pour la petite histoire, si j'ai bien installé Safari sur mon PC, je n'ai pas vraiment l'intention de l'utiliser. J'ai récemment totalement craqué pour la navigateur le plus excellent qu'il m'ait été donné de voir. Il s'appelle Flock essayez-le, vous m'en direz des nouvelles. (pour les nerds parmi vous, il marche avec un moteur Mozilla, mais il est bien plus intéressant que Firefox)


mardi 18 mars 2008

Un Salon, Des Livres, Des People...

Je suis donc retourné au Salon du Livre en fin d'après-midi. J'avais pas grand chose à y faire, mais j'étais un peu resté sur ma faim dimanche, et puis comme j'avais rien de particulier à faire ce soir...
Et puis le mardi soir, avouons-le, c'est le soir idéal pour faire du "people watching" (dans le sens anglais du terme, c'est à dire pour contempler la faune locale, rien à voir avec les people (terme que je déteste en français mais que je suis bien contraint d'utiliser ces temps-ci, tellement il devient incontournable).

Mais des people, il y en avait aussi, il faut bien l'avouer.
En fait, un des trucs qui me gênent le plus à ce Salon, c'est que finalement les auteurs qui attirent le plus de badauds -aux exceptions notables d'Amélie Nothomb et de Bernard Werber (qui restent chaque année les stars du Salon)- c'est les gens de télé (cette année : Michel Drucker, Jean-Pierre Foucaud, Nelson Monfort, j'en oublie) et les politiques (cette année : Ségolène Royal) dont les nègres viennent d'écrire le dernier livre...
Je sais bien que c'est comme ça depuis toujours (?) et que c'est pas près de changer, mais je trouve que c'est un peu râlant, quand à côté d'eux, des écrivains inconnus (mais qui méritent éventuellement de l'être) se font chier pendant des heures en espérant qu'au moins une personne viendra faire dédicacer son livre histoire qu'ils ne soient pas venus pour rien...

Quoiqu'à bien y réfléchir, je préfère encore être l'écrivain inconnu que le people de télé (sauf pour le compte en banque bien entendu)...
Quoiqu'à bien y réfléchir, je préfère encore être l'écrivain inconnu, mais publié par le Diable Vauvert. Déjà, j'aime beaucoup cette maison d'édition (encore plus depuis que j'ai croisé la grande patronne ce soir, elle semble si éloignée de la bourgeoisie germanopratine), mais en plus ce soir, c'est eux qui décrochaient haut la main la palme de stand le plus animé et le plus fun (et le plus saoul en fin de soirée? certainement).

A part ça:
- J'ai assisté à un débat avec des éditeurs et non des moindres : Teresa Cremisi (PDG de Flammarion), Isabelle Laffont (Lattès), Alexandre Wickham (Albin Michel) et Anne-Marie Métailié (boss de la maison d'édition eponyme). Débat dont le sujet était "Le best-seller : divine surprise ou savante fabrication" et est assez explicite. C'était très intéressant d'entendre des éditeurs s'exprimer sur ce sujet sans (trop de) langue de bois.
- Il a fallu que quelques imbéciles fassent un "happening" pro-Palestinien et anti-Israëlien.
- Paul-Loup Sulitzer était en train de se faire filmer par.... je vous le donne en mille : le Petit Journal de Canal Plus (cela passera très certainement demain soir).
- J'ai loupé connement Hervé di Rosa (que j'avais rencontré en Floride par une connaissance commune (sa femme)).
- C'était la fête chez le Diable Vauvert (je l'ai déjà dit non ?)
- L'écrivain connue mais pas trop (voir mon billet sur le Salon du Livre de l'an dernier (il faudra creuser un peu dans les archives)) était censée faire des dédicaces cette année aussi. Je l'ai vue s'installer, se faire prendre en photo par un journaliste ou je ne sais trop, mais quand je suis revenu au stand de son éditeur quelques minutes plus tard, elle avait complètement disparu pour ne plus reparaître. Pourtant cette fois-ci, j'avais lu deux de ses livres (le dernier que j'ai bien aimé, le premier qui m'a saoulé et que j'ai abandonné au bout de 50 pages), et son ex célèbre n'était nulle part à l'horizon... Encore raté... L'an prochain peut-être... ;-)

Voila, j'avais bien une ou deux autres anecdotes, mais je les ai plus en tête.... (je ferai un addendum si jamais).

Dreams of a idealized past and an unwritten future

dimanche 16 mars 2008

Un Salon, Des Livres

Et donc, cet après-midi, je suis allé au Salon du Livre.
D'habitude, j'y vais plutôt le mardi soir, mais là j'avais décidé d'y aller cet après-midi. Tout ça parce que Frédéric Beigbeder était censé y être aujourd'hui et qu'il faut que j'arrive à prendre contact avec lui pour ma thèse.
Un ami m'a conseillé d'aller plutôt au Mathis, il a peut-être pas tort, mais je voulais quand même le rencontrer dans un cadre plus "professionnel" (alors qu'à la réflexion, il est peut-être plus abordable complètement bourré).

En plus cet après-midi, il devait aussi y avoir William Gibson... William Gibson à Paris ! Merde alors, hors de question de louper ça (ce qui me fait penser qu'il serait grand temps que je lise son dernier livre presque aussi incontournable que Neuromancer aux dires d'un ami en qui je fais totalement confiance de ce côté-là.

Sauf que les choses ne se sont pas passées exactement comme prévue. Car voila, chaque année un pays est l'invité d'honneur du salon et cette année c'était Israël. Alors bien sûr, esclandres de tous côtés, boycotts d'éditeurs arabes et j'en passe...
Et bien sûr, cela ne faisait aucun doute qu'il y aurait une alerte à la bombe au cours de ce salon. J'espérais secrètement qu'elle ait eu lieu samedi, mais non.
Elle a eu lieu exactement quelques minutes avant que je ne sorte du métro.
Bilan : un salon évacué et fermé pendant environ une heure. Une heure durant laquelle j'en ai un peu profité pour visiter le quartier que je connais bien mal (un des derniers quartiers de Paris que je ne connais pas encore), et la plupart des visiteurs, mais aussi des auteurs, en ont profité pour rentrer chez eux.

Une heure plus tard, j'entrais enfin dans le Salon... Gratuitement (comme quoi, les alertes à la bombe, ça a pas que de mauvais côtés)... Un autre bon côté, c'était que jamais je n'avais vu la Salon avec si peu de monde, et ça c'était bien reposant...
La mauvaise nouvelle c'est que du coup, pas de Beigbeder, pas de William Gibson...

En ce qui concerne Beigbeder, je trouve la situation assez ironique, ça fait la deuxième (ou même troisième) fois que je le loupe connement lors d'une telle rencontre, mais dans le même temps, je l'ai déjà croisé deux fois dans la rue, mais je m'étais interdit de l'aborder à ce moment-là.
Je crois que je vais devoir aller au Mathis tôt ou tard.

Sinon, je ne serai pas allé au Salon pour rien, j'ai pu découvrir (totalement par hasard) un éditeur de BDs chinoises du nom de Xiao Pan, et je leur ai donc acheté deux livres, dont un joliment dédicacé par la jolie (mais pas très avenante) auteur de l'un des deux... Je vous raconterai quand je les aurai lus...

Quand même, je suis assez resté sur ma faim à ce salon (surtout que du coup, presque tous les débats et compagnie ont été annulés, sauf un sur la poésie avec Francis Lalanne), je me demande si je devrais pas y retourner demain ou mardi ou mercredi (j'ai la chance de pas trop bosser en ce début de semaine)...




vendredi 14 mars 2008

Pensées du soir...

Je pourrais aller sagement me coucher et profiter d'une bonne nuit de sommeil (quoique je pressens que mon nouveau coloc va encore rentrer bourré et me réveiller (c'est pas qu'il rentre bourré qui me gêne, vous l'aurez compris, c'est plus le fait qu'il semble incapable d'être silencieux... bourré ou pas... mais bourré c'est pire... dieu que je déteste dormir avec des boules quiès, mais j'y suis un peu contraint ces jours-ci, je crois qu'il va être temps que je lui en touche deux mots)), mais à la place, je poste un petit billet comme ça, alors que j'ai pas grand chose à dire... Ou plutôt si, j'ai pas mal de pensées comme ça, mais aucune qui me donne envie de la développer...

Donc dans le désordre:

- Je viens de revoir Tetsuo (鉄男) de Shinya Tsukamoto. Ça faisait quand même plus de 8 ans. Petit aparté : imaginez que pendant des années ma connaissance du cinéma japonais s'est limitée à ce film (je mens, il y avait Sonatine et Akira aussi), vous imaginez ma vision du truc... Ceux qui connaissent le film comprendront le lourd sous-entendu de cet aparté, pour les autres, regardez-le... :-)

Et bien, il n'a pas pris une ride. Toujours aussi intense. Toujours aussi incontournable..

Par contre, je viens d'apprendre qu'il datait de 1988 (j'avais toujours cru que c'était 1996 environ), ce qui change totalement ma perspective sur la place que tient ce film dans l'histoire du cinéma... Et j'ai la tête qui tourne en essayant de voir les ramifications des influences qu'il a bien pu apporter (de Nine Inch Nails à Jan Kounen en passant par tous les réalisateurs américains ayant un tant soit peu d'originalité (Aronofsky, Tarantino, etc))....


- Je viens aussi enfin de voir la vidéo du (presque) pugilat à coup de jets de champagne à la figure dans la mairie de Neuilly de dimanche dernier... Énorme... Enfin bon, s'il n'en tenait qu'à moi, je vous terra-formerais (à coup de napalm dans un premier temps) tout ça on en parlerait plus (en plus ça permettrait d'agrandir le bois de Boulogne, on aurait un bel espace vert digne de Central Park entre la Porte Maillot et la Défense, j'y mettrais des parcs pour les enfants, ce serait beau)...

-Lazare Ponticelli est mort et ça fait drôle quand même.
Déjà des noms comme ça, on en fait plus. J'aurais aimé m'appeler Lazare Ponticelli.
Mais surtout, cet événement que j'anticipais depuis quelques mois maintenant est assez important pour tous les gens de ma génération, je pense. Car c'est la première fois qu'un évènement (et non des moindres) de l'histoire contemporaine devient de l'histoire tout court. Je me souviens encore quand j'étais petit, des poilus, il en restait par milliers, des témoignages direct aussi (je me souviens encore plus ou moins de l'histoire du père (ou du grand-père) de mon instit de CM1 par exemple), et se dire que c'est fini, que plus un seul Français (et c'est le cas pour presque tous les pays maintenant) ayant connu les tranchées pourra en témoigner, ça fait drôle quand même...
Je me souviens avoir lu quelque chose il y a quelques années sur le dernier homme à avoir connu la guerre de sécession, ou sur la dernière femme à avoir été esclave à la même période. Maintenant je comprends.
Et dire que ça va continuer dans cette direction jusqu'à la fin...

-Pour ceux qui s'inquiétaient par rapport à mon billet "masochisme", l'incident a eu lieu le jour même, vers 17h20 alors que je me promenais dans le Jardin du Luxembourg... J'ai bien survécu... En fait, et étonnamment, j'ai même réussi à écouter le morceau en entier (ce qui ne fut pas le cas du deuxième, survenu il y a une vingtaine de minutes et qui a fini ses jours dans la corbeille). Pour ceux que ça intéressent, le groupe de ce premier morceau se dénomme "GTO" et le morceau "Last Piece" (enfin, c'est ce que me dit iTunes, moi aussi ça m'étonne que ce soit en anglais, mais qui sait). Pour la petite histoire, le morceau a éclaté juste au moment où je me trouvais devant un cerisier (japonais) et où je m'étonnais que ce dernier soit déjà en fleur. Certains auraient été surpris de la coïncidence, je ne fus que légèrement amusé... Ceux qui me connaissent bien connaissent aussi mon rapport très étrange et improbable avec les coïncidences et les probabilités... Pour ceux qui me connaissent moins bien, sachez seulement que la fréquence des coïncidences et des trucs improbables dans la vie quotidienne est tellement élevée que je ne m'étonne plus de rien dans ce domaine et que si je croyais un tant soit peu au paranormal, j'aurais une super-théorie super alambiquée et super paranormale pour essayer de l'expliquer.
Mais comme je suis super-cartésien, je pense que la physique quantique doit pouvoir expliquer le phénomène rationnellement, seulement la méthode n'a pas encore été découverte...

- Et pour ceux qui n'auraient pas encore entendu parler de l'histoire de la femme dans le Kansas qui n'était pas sortie de ses toilettes depuis deux ans, ne vous inquiétez pas, ça va certainement faire le tour de tous les medias dans les jours ou semaines à venir (ce genre d'infos passe habituellement à la TV française en moyenne deux semaines après avoir été publié par les agences de presse habituellement.)

Sur ce, j'arrête de dire des bêtises, je poste la photo du jour et je file me coucher, parce qu'on dirait pas vu mon planning de la semaine, mais j'ai une journée chargée demain (je bosse plus demain que tout le reste de la semaine réunie... ça va pas durer, profitons-en)


mercredi 12 mars 2008

Masochisme...

Un nouveau restaurant de sushi-yakitori a ouvert dans ma rue.
Comme tous les restaurants de sushi de Paris (à l'exception de deux ou trois), il est tenu par des Chinois (si quelqu'un pouvait d'ailleurs m'expliquer cet état de fait, je lui en serais gré), mais toutefois, pour avoir l'air plus authentique je suppose, en plus de la déco japonisante, la musique jouée est elle aussi japonaise.
Et il y a quelques jours ma coloc a demandé au staff s'ils pouvaient lui faire une compile, histoire de.
Chose qu'ils ont fait hier.
Et moi, il y a quelques secondes, dans un moment de folie, je viens de tout copier sur mon iPod/iTunes...

Maintenant j'ai peur...
A tout moment, au détour d'un Death Cab for Cutie ou d'un Radiohead, je sais qu'un refrain de J-pop ou un générique quelconque d'anime va me surgir dans les oreilles... Comme ça par surprise, au moment où je m'y attendrai le moins...

Je sais, il faut prendre des risques dans la vie, mais une telle torture à la fois psychologique ("à quel moment ça va arriver ?") et auditive (le moment où ça arrive) est-elle bien nécessaire ?

En plus ce qui est bien avec le widget last.fm de la colonne de droite, vous aussi, amis lecteurs pour pourrez suivre l'évolution de la chose, avec le suspense augmentant et tout le reste (quoique je doute que last.fm reconnaisse ces morceaux)...


Sinon le resto est très bon, même si la carte est standardisée comme tous les restos de sushi chinois de Paris.


mardi 11 mars 2008

Agent Orange

-Oui, je sais, j'aurais pu trouver plus original comme titre (surtout que je sens que des dizaines de billets sur des dizaines de blogs vont ou ont fait de même).
-Non, je ne vais pas parler de Monsanto, mais bien des élections municipales.

Je suis assez amusé par les réactions de pas mal de monde (oui, bon 99% d'entre eux étant des politiques) au lendemain de ce premier tour et par rapport au MoDem...

Où comment et l'UMP et le PS le courtisent tout en le critiquant, où certains journalistes (dont certains que je respecte beaucoup) rappellent qu'il n'a fait que 4% et quelques au niveau national (oui, mais combien si on ne compte que les scores des communes où il avait une liste), et où finalement personne ne sait trop quoi en faire ni comment l'appréhender.

Ce qui pour moi reflète parfaitement une vision de la politique française dans laquelle je ne me reconnais plus depuis longtemps, une politique où l'idéologie l'emporte sur le pragmatisme, une politique où l'on est forcément soit de droite, soit de gauche (comme si le monde était unidimensionnel), où si on est pas dans l'un des deux camps, c'est que forcément on a pas de convictions, surtout s'il vous arrive de penser que l'autre camp ne dit pas que des conneries, voire pire, où l'on pense que faire des alliances ponctuelles et locales en politique c'est impensable, même si c'est ce qui est finalement le plus bénéfique à la gestion d'une ville...

Et pour les vilains curieux, non je n'ai pas ma carte au MoDem, je n'ai même pas voté pour lui Dimanche dernier (mais c'est parce qu'il ne présentait pas de liste dans ma commune).



Illustrations

Il paraîtrait que ce blog manque d'éléments visuels...

Tout d'abord, c'est faux. A votre droite il y a un widget que j'aime tout particulièrement et qui fait défiler les dernières photos que j'ai mises sur mon compte Flickr.

Ensuite, à chaque fois que je parle d'un livre ou d'un film, je fais l'effort de mettre la couverture ou l'affiche qui va avec.

Oui, bon j'avoue, moi aussi quand je lis des blogs, j'aime bien voir de jolies photos accompagnant les textes.

Ce qui m'a donné une petite idée. Je vais essayer de mettre moi aussi des photos de manière régulière ici (en tout cas de manière plus régulière que mon "resto de la semaine"). Par contre, ça n'illustrera pas forcément le texte en question.
En fait, il y a quelques heures, j'ai récolté tout un tas de photos qui traînaient sur mon disque dur pour en faire une banque de photos à publier au fur et à mesure sur le blog.
Il y a de tout (enfin surtout des lieux et des animaux quand même), les plus vieilles ont plus de 10 ans (et les plus récentes quelques jours), et je vais donc les publier ici de manière plus ou moins aléatoire et régulière, on verra bien ce que ça donnera (et pour ceux qui lisent aussi mon blog anglais, je vais essayer de ne pas être redondant).
Et puis comme je n'indiquerai pratiquement jamais le lieu et la date de la photo, les plus joueurs pourront essayer de les deviner s'ils le souhaitent.

Commençons donc avec celle-ci :

dimanche 9 mars 2008

Ai-je vraiment fait mon devoir civique ?

Or donc, aujourd'hui, c'était les élections... Et j'ai voté...
Sauf que je suis toujours inscrit sur les listes électorales de ma ville natale (Agen) où résident toujours mes parents. Ceci pour plusieurs raisons. Essentiellement parce que quand j'étais étudiant à Bordeaux, puis à Toulouse, mon lieu de résidence "officiel" était toujours Agen, pendant que je vivais aux États-Unis, je n'avais aucune raison de changer, surtout que je n'ai pas voté pendant toute cette période (en partie par abstentionnisme volontaire, en partie parce que pour voter il fallait me rendre physiquement à Miami et que cela était pas trop possible). Et depuis j'habite à Paris, je n'ai pas jugé nécessaire de m'inscrire à Paris parce que je suis ici que de manière provisoire (même si le provisoire dure depuis plus de deux ans maintenant).
Quand les Présidentielles ont montré le bout de leur nez l'an dernier la question s'est posée. Et comme je me voyais mal m'abstenir dans une élection où Sarkozy se présentait (même si cela voulait dire devoir voter pour quelqu'un comme Royal), j'ai finalement décidé de faire un vote par procuration.
Et comme la procuration dure un an, elle était encore valide pour ces élections.
Et donc, il y a trois jours, ma mère (qui est donc ma personne de confiance pour ladite procuration) m'a demandé pour qui j'avais l'intention de voter.
Et là, je me suis retrouvé bien embêté, ne sachant absolument pas qui se présentait à Agen (je ne connais même pas le nom du maire sortant, celui-ci ayant été élu pendant que j'étais aux US).
Et moi de répondre à ma mère : vote pour qui tu veux (tant que c'est pas UMP ou FN, cela va de soi).
Et donc, elle a voté, et donc j'ai voté... Je ne sais pas trop pour qui... (en fait, elle m'a appelé ce soir pour me le dire, mais comme je ne connais aucun des noms cités...)
Et finalement j'aime bien cette façon de voter où je ne peux décemment passer pour un mauvais citoyen (après tout j'ai voté), mais en même temps, je ne m'embête pas avec des choses qui n'ont finalement qu'un intérêt limité à mes yeux.
Et pourquoi est-ce que je commence toutes ces phrases par "et"?

Les Français et Facebook

Alors voila, Facebook est connu en France depuis quoi ? 6 mois environ ?
Et je dois avouer que l'utilisation qu'en fait la majorité des Français me laisse un peu dubitatif.

Le pire, je crois que c'est ceux qui confondent ça avec un site de rencontres... D'ailleurs, je crois que pour de nombreux Français (Parisiens ?) tout site où on s'inscrit et où on entre deux trois informations sur soi même est un site de rencontre...

Ensuite, il y a ceux qui invitent un peu n'importe qui sur leur page pour être leur ami. Certainement dans un souci de frime à deux centimes, pour avoir plus d'amis que les copains ou autre bêtise du genre. Par exemple, certains des étudiants en BTS, à qui j'ai essayé d'enseigner trois bribes d'anglais l'an dernier sont récemment devenus mes amis sur Facebook. Jusque là pas de problème, de nombreux amis Facebook américains sont aussi des anciens étudiants, et d'ailleurs, ça me fait plaisir de savoir qu'il y a ainsi moyen de garder le contact si nécessaire. Là où c'est plus étonnant, c'est qu'une des toutes premières étudiantes de cette classe à me demander d'être son amie ne me portait pas exactement dans son cœur à l'époque où j'étais son prof, et je dois avouer que c'est réciproque.

Ensuite, il y a les applications. Le nombre d'applications qui polluent les pages de la plupart des utilisateurs de Facebook français est tout bonnement hallucinant et rend bien souvent leurs pages presque illisibles. Mais mettons cela sur le compte de leur manque d'expérience dans l'utilisation de la chose (par exemple, des applications, je dois en avoir installer plusieurs dizaines, mais seulement quelques unes apparaissent sur mon profil)...

L'utilisation de la chose, parlons-en... J'ai l'impression que de nombreux Français se sont inscrits sur Facebook parce que c'était la chose à faire, mais ne savent finalement pas trop quoi en faire au final...
A leur décharge, je pourrais dire que nous étions plus ou moins dans la même situation, quand il y a trois ans (déjà !) la vague Facebook a touché les campus américains. Sauf qu'à l'époque, point d'applications (ce qui nous a aussi habitué aux pages non-surchargées), même pas de possibilité de mettre des photos en ligne et ce genre de choses...

"Mais alors, à quoi ça sert, toi qui a tant d'expérience dans l'outil ?" me demande avec une ironie mal dissimulée le lecteur français.

A pas mal de choses en fait. Bon déjà il s'agit ici de networking, mais pas de networking professionnel, plutôt du networking personnel... En d'autres termes, c'est un excellent outil pour garder le contact avec ses amis, où qu'ils soient dans le monde.
Pour exemple, quand je suis parti aux États-Unis, j'ai assez rapidement perdu le contact avec la plupart de mes amis de France.
De même quand j'ai quitté la Virginie Occidentale pour la Floride.
Mais quand je suis retourné en France, tous mes amis Floridiens étaient sur Facebook ou presque et aujourd'hui, j'ai gardé le contact (même épisodique) avec pas mal d'entre-eux. Et même ceux avec qui je ne suis pas directement en contact, je suis à un ou deux clics d'eux.

En d'autres termes, et c'est un des aspects fondamentaux de Facebook à mes yeux, ce site ne sert pas à rencontrer des gens, mais à être essentiellement utilisé avec ses vrais amis qu'on a dans le "vrai" monde.

Une autre utilisation indispensable du truc, c'est les photos, je trouve. J'adore partager les photos que je prends avec mes amis. Mais bon, avouons que les séances "montrage de photos" c'est un peu lourd. Dans le temps, j'avais créé un site où je mettais mes photos en ligne, mais si c'était pratique, c'était pas toujours une très bonne idée (surtout si je ne veux pas que tout le monde puisse voir telle ou telle photo).
Alors certes, il existe aujourd'hui, d'excellents outils tels Flickr, mais ces outils intègrent rarement les possibilités de partage avec ses amis (combien de mes amis connaissent mon compte Flickr (indice: on peut y accéder en cliquant sur le petit diaporama à droite) ? et moi, est-ce que je connais les comptes de mes amis ? Non, d'ailleurs, je ne sais pas qui en a parmi eux.)
Avec Facebook, le problème est réglé.

Inutile de mentionner la fonction de messages privés... C'est tout simplement de l'e-mail.

Et puis parmi toutes ces applications, il en existe quand même pas mal d'utiles. Personnellement je suis très friand de celles qui concernent le cinéma, la littérature, la musique et les restaurants, où l'on peut conseiller divers trucs à ses amis.
Je ne crache pas non plus sur un petit jeu plus ou moins à la con de temps en temps...

Bref, Facebook ne fait peut-être rien que d'autres sites ne font pas, mais c'est un des seuls outils du web qui permet de regrouper toutes ces fonctions en un lieu et qui permet de partager ces choses si facilement avec ses amis...

En d'autres termes, Facebook c'est pas que de la hype (d'ailleurs, ça me fait toujours drôle quand j'entends que c'est un effet de mode... Je suis toujours tenté de répondre : "tu veux dire il y a trois ans ?") mais bel et bien un des outils les plus utiles du web à mes yeux...

jeudi 6 mars 2008

lundi 3 mars 2008

D’un Murakami à l’autre.

Depuis que j’ai découvert Haruki Murakami, ou plutôt depuis qu’il est devenu un de mes écrivains préférés, tôt ou tard, ça devait arriver, j’allais m’intéresser à son homonyme qui me faisait de l’œil à chaque fois que je m’approchais d’un rayonnage de littérature japonaise dans une librairie.

Je veux bien sûr parler de Ryu Murakami.

Et donc l’autre jour, je me suis lancé avec Miso Soup (イン ザ・ミソスープ - In za Misosūpu) que j’ai terminé hier soir et que j’ai bien aimé.


Je vais essayer de ne pas trop comparer avec Haruki, les deux n’ayant finalement en commun qu’un nom de famille, une nationalité et un métier (ce qui est déjà pas mal, me direz-vous), même si inconsciemment, je suis tenté de le faire (à cause des trois raisons précédemment mentionnée.)

C’est effectivement très différent de ce qu’écrit Haruki. Ici point de réalisme magique frôlant avec le fantastique et le surréalisme. Le roman nous plonge en plein Tokyo des années 90, mais pas n’importe où dans Tokyo, dans les quartiers chauds.

Et au final, on s’approche assez de certaines littératures françaises et américaines avec lesquelles je suis assez familier.

Et comme dans ces littératures, Murakami décrit la déliquescence dans laquelle la société japonaise s’enfonce à ses yeux.

Le livre est prenant assez rapidement, évite les écueils dans lesquels il pourrait tomber (oui, il est question d’un serial killer, non ce n’est pas un whodunit) et décrit un aspect du Japon mal connu (en tout cas pour moi, mais y a-t-il des aspects du Japon que je connais bien ?), mais finalement pas si différent que ça de certaines parties du monde occidental. Par exemple, quand il parle de l’absence d’émotions, de vie même, des personnes telles que les rabatteurs et autres prostituées, ça me fait directement penser aux regards éteints de certains de leurs homologues de la rue St-Denis.

Parfois, je m’interroge un peu sur le propos exact de l’auteur, les jugements que certains des personnages portent sur les clochards, sur ceux qui vivent de et qui consomment dans ces quartiers sont sans appel, et surtout sans pitié, la où parfois il en faudrait peut-être.

Parfois, je crois que j’aurais préféré une description sordide (car descriptions sordides, il y a) sans jugement moral porté. Quand c’est le serial killer qui les porte passe encore, mais c’est plus bizarre quand c’est le narrateur qui le fait.
Peut-être que je me ramollis avec l’âge.
Ça ou alors, c’est une façon qu'à l’auteur de montrer que cette noirceur et ce désespoir envahit tout, même les pensées de ceux qui côtoient ces milieux sans vraiment en faire vraiment partie.

Je penche quand même un peu pour la deuxième option, le narrateur faisant lui aussi partie d’une certaine façon de ce monde qu’il méprise.

Malgré cette ambiguïté dans le propos, le roman reste très bon, avec une histoire tenant très rapidement en haleine et un personnage principal assez attachant.

Un auteur à approfondir donc.

Sinon ça me donne des envies de soupe miso pour ce soir cette histoire...

Une Grande Victoire pour la France !

EADS vient de remporter un contrat avec l'armée américaine !

Hourra ! C'est bon pour l'économie française. A nous les emplois ! Finis les problèmes de pouvoir d'achat !

Mmmmm...

Avec l'armée américaine donc...
En d'autres termes, EADS vient d'entrer à pieds joints dans le célèbre complexe militaro-industriel américain...
En d'autres termes, la réussite d'EADS dépend maintenant en partie des guerres américaines.

Charmant...

Je me demande si à la prochaine guerre (Iran ?) la France élèvera sa voix de la même manière qu'en 2003 ? (ceci est une question rhétorique)