vendredi 23 septembre 2005

Aujourd’hui, je pourrais…. mettre un peu d’ordre dans mes affaires qui commencent doucement à en avoir besoin (euphemism inside)… continuer a chercher du boulot, parce qu’on dirait pas comme ça, mais j’en ai toujours pas… écrire (surtout que si je veux profiter du plan incroyable que j’ai, il faudrait que je finisse de peaufiner mes nouvelles… vous n’en saurez toutefois pas plus)… Je pourrais même jouer à un jeu vidéo. Mais je sais pas, là tout de suite, j’ai pas du tout envie de faire aucune de ces activités (j’en remets certaines à ce soir, d’autres à demain). Surtout que je viens d’acheter le dernier Max (en attendant le dernier Lire). Alors je me suis dis tiens si tout en le feuilletant, je faisais une espèce de revue de presse (limitée à un seul magazine la revue de presse, mais bon, je débute dans le domaine) sur mon blog.
Donc acte (ou « dont acte » ? J’ai jamais su lequel était le bon. Je suppose le premier, mais quelque chose me fait penser que ça pourrait bien être le deuxième.

En page 23, on apprend que Tara Reid a passé tout l’été bourrée à St Trop. A sa décharge, je dirais que c’est comme ça quelle est intéressante et rigolote Tara Reid. En tout cas beaucoup plus que sur un écran de cinéma. En plus si ça se trouve, elle bossait. Effectivement, elle est la nouvelle présentatrice de l’émission « Wild On! » sur E!, une émission sur les bons plans sorties et fêtes partout dans le monde.

En page 25, on apprend qu’ils en ont marre de Marianne Massenet à Max. Et bien, je suis totalement d’accord avec eux. Autant j’adore l’émission de Denisot, autant sans elle dedans, ça serait encore mieux, j’attends encore le jour où elle aura quelque chose à dire d’intéressant. Sur la même page, par contre, ils disent du bien de « Germain fait sa télé » concept génial, terme que je n’avais pas utilisé depuis bien longtemps en parlant de TV.

Sur la page suivante, on apprend que « graffer les [sac-]poubelles, c’est le mode d’expression éphémère branché du moment. » Marrant, je le faisais il y a 10 ans (oui, j’ai eu une période comme ça, cherchez pas à comprendre. Et je vous rassure ça n’a duré que quelques semaines). On apprend aussi qu’un collectif de designer a conçu une maison de 2,6 m2. Une preuve de plus que l’art conceptuel est quelque chose de néfaste, voire même maléfique (ça aussi, ça fait des années que je le dis), car vous allez voir que ce type de projet va encore donner des idées à certains pour régler le problème du logement dans les grandes villes.

(ceci a en fait été écrit hier, j'ai pas pu continuer et poster car j'ai été interrompu, alors je poste aujourd'hui tel quel).

Et sur ce, je me rends compte que ce blog commence a s'eloigner un peu de son but initial. :-)

mercredi 21 septembre 2005

Incroyable!!!

Incroyable, je viens de réaliser qu’il existe une chanson de Muse (une seulement) que j’aime.
Il s’agit de « Time is running out » !
Vu que c’est la première fois en trois albums que les écouter ne me donne pas envie d’envahir la Pologne, j’ai considéré qu’il était important de le signaler…

Bon, j’avoue tout ceci n’est qu’une basse excuse pour poster quelques citations de Beigbeder (car si je ne m’abuse, c’est son anniversaire aujourd’hui) :

« Longtemps, je me suis couché débonnaire. »

« La solitude est la conséquence logique de l’individualisme. »

« Je connais environ 300 personnes qui reviennent de Bali. […] Qu’y a-t-il là-bas de si extraordinaire ? […] Je m’interroge. Si c’était si parfait là-bas, pourquoi sont-ils revenus ? »

« Pour être subversif, il faut être subjectif. »

« En même temps, si on était mort, on ne pourrait pas se plaindre de la vie. »

« Une alcoolique téméraire m’embrasse et je tourne la tête, dégoûté : horreur des baisers parfumés au champagne. […] La prochaine fois, penser à vérifier, avant de rouler des palots, que la fille n’a bu que de la vodka. »

« Arrêter d’aimer, c’est encore pire que d’arrêter de boire. »

« Au moment où j’ai commencé d’écrire cette phrase, je pensais sincèrement avoir quelque chose d’intéressant à dire, et puis voila où ça nous a menés. »

« Plus je gagne d’argent, moins ma vie est enrichissante. »

« J’aime les communistes […] parce qu’ils militent contre la mondialisation en chantant l’Internationale. »

dimanche 18 septembre 2005

Un grand mystère...

Ce soir, mon expérience consistant à se ré-acclimater à la vie français a pris une tournure toute particulière. En effet, je suis en train de regarder un concert de Vincent Delerm. J’avais vaguement entendu parler, surtout à travers son « clone » Vincent Delerb, mais j’avais du mal à saisir le personnage. Ça va faire maintenant une heure que je regarde, j’ecoute, j’observe, je réfléchis…
Mais…
Je ne comprends pas….
J’aimerais argumenter, mais je n’y arrive pas (l’heure tardive est quand même un petit peu responsable)…
Je ne peux que résumer ma pensée avec ces quatre mots : je ne comprends pas.
Donc, je fais un appel, si vous aimez Vincent Delerm, pourriez-vous m’expliquer pourquoi ?
Parce que…. je ne comprends pas… Et je ne parle même pas d’approuver, seulement de comprendre…

jeudi 15 septembre 2005

Histoire de Sacs

C’est pas dans mes habitudes de faire des coups de gueule de la sorte, mais cette histoire que les supermarchés ne donnent plus de sacs à la caisse qu’il faut les acheter c’est de la connerie et du foutage de gueule ridicules.

Soi-disant c’est pour protéger l’environnement… Laissez-moi rire. Expliquez moi en quoi l’environnement est plus protégé de la sorte ?
Parce qu’il y aura moins de sacs en plastique dans les décharges ? Tiens donc. Et dans quoi vous les mettez vos ordures ? Dans des sacs en plastique. Sauf que c’est des sacs en plastique que vous devez acheter au lieu d’utiliser ceux des courses. Et où vous les achetez ces sacs en plastique ? Au supermarché bien sûr !
Du coup, au lieu d’avoir un paquet de sacs en plastique gratuits, vous vous retrouvez à devoir acheter, et vos sacs pour les courses, et vos sacs pour les poubelles.
Bref, cette histoire de sacs en plastique n’a rien à voir avec l’environnement, mais avec une méthode qu’ont les supermarchés de vous faire payer quelque chose qu’ils vous donnaient gratuitement autrefois.

Et aux US me demanderez-vous ? Et bien pour une fois, ils ont un système qui marche relativement bien. Les sacs des courses sont soit en plastique, soit en papier kraft (vous savez comme dans les films), et il y a à l’entrée de chaque magasin des endroits pour mettre ses vieux sacs plastique en vue de les recycler. Les sacs papier vont dans la poubelle papier. Et au cas où certains aient la mauvaise idée de laisser traîner des sacs par terre, sachez qu’être un gros porc est très mal vu aux US (je sais c’est étonnant) et que c'est passible d’amendes qui font que bien peu de gens balancent des trucs sur les bas côtés des routes ou sur les trottoirs comme il semblerait que ce soit parfois la coutume dans notre beau pays.

Bon, je sais, j’aurais pu mieux argumenter, mais j’avais prévenu, c’est un coup de gueule, pas une argumentation.


Finissons par les citations de Beigbeder du jour:

"Je suis atrocement seul dans cette famille qui me rappelle que j’ai oublié de fonder la mienne."

"Ces quelques jours dans Rome m’ont permis de comprendre le sens véritable de l’expression « errer comment une âme en peine ». J’admire les ruines, mes semblables."

"Ludo est mon ami raisonnable (marié, une fille, une Renault Espace). Nous nous saoulons souvent ensemble : moi pour oublier que je n’ai pas d’enfant, lui pour oublier qu’il en a un."

"C’est la faute à Rousseau : « On n’est heureux qu’avant d’être heureux. » J’ai piqué cette phrase dans La Nouvelle Héloïse : j’aime bien les phrases que je ne comprends pas."

"On croit qu’en vieillissant on s’endurcit mais c’est faux : on tombe amoureux tous les jours, au détour d’un regard, au son d’un rire cristallin dont le cœur se souvient. Simplement on se retient parce qu’on sait où cela mène."

samedi 10 septembre 2005

Pourquoi ?

Pourquoi les Français qui s’offusquent du traitement des Noirs à la Nouvelle Orléans sont les mêmes que ceux qui ne disent rien quand des squatteurs africains sont expulsés sans ménagement, quand des policiers interpellent les jeunes banlieusards, toujours avec une certaine violence (au moins verbale) sur la seule base de leur couleur de peau, quand des Africains vivent dans des lieux insalubres parce que les autorités ne veulent pas leur donner de HLM, qui considèrent que c’est un bête accident quand ces mêmes personnes brûlent vives dans ces mêmes logements insalubres?

mercredi 7 septembre 2005

Pauvre Amélie

Amélie Nothomb découvre avec la TV réalité –dont elle n’a jamais vu aucune émission précise-t-elle bien- que l’espèce humaine ne se respecte pas elle-même. Que les humains sont déshumanisés par les leurs. Que l’homme exploite l’homme…
Au point qu’elle compare la TV réalité aux camps de concentration…
C’est vrai qu’à part la TV réalité, et la Shoah, les humains vivent dans la paix, l’amour et l’amitié.

Vit-on à ce point coupé du monde quand on est fille d’ambassadeur ? Ne connaît-on pas la xénophobie, le racisme, la guerre, l’esclavage, le communisme, le capitalisme, j’en passe et beaucoup.

Bref, si je ne m’abuse c’est depuis que l’homme est homme que l’homme n’a aucun respect pour l’homme et le déshumanise.

Sacrée Amélie va… Et le pire c’est que je sens que je finirai bien par le lire son livre….

dimanche 4 septembre 2005

Ce soir...

... j'ai vu Dantec pour la première fois à la TV.

Que dire de lui, sinon qu'il est peut-être la seule personne littéraire à me faire apparaître Houellebecq comme un individu sympathique.

Je ne sais pas ce que je déteste le plus chez cet homme (Dantec... pas Houellebecq que je ne déteste pas vraiment, sans l'aimer pour autant). Est-ce que c'est son message que je ne paraphraserai surtout pas ici ?
Ou bien est-ce que c'est son attitude de geek se prenant un peu trop au sérieux parce qu'il a lu deux livres dans sa vie, et qui se donne un style (de geek croyant être cool, vous aurez par exemple noté les lunettes de soleil sur un plateau de TV... A part le chanteur Christophe, je ne pensais pas que d’autres gens avaient aussi peu peur du ridicule de nos jours), tout en étant sûr de révolutionner le monde avec ses clichés plus qu'éculés et son niveau d’argumentation qui n’est pas sans me rappeler les cours de récréation de collège...

vendredi 2 septembre 2005

C'est la rentrée !!!

Bon, ça fait un petit moment que j’ai rien écrit.
Non, je ne laisse pas ce blog à l’abandon au bout d’à peine quelques semaines, mais ces derniers jours furent consacrés à d’autres trucs tout simplement.

En gros : je commence à chercher du boulot. Rien de bien spécial à écrire là-dessus pour l’instant.
J’ai commencé un nouveau site : http://ancientpostcards.free.fr/
Oui, je sais, c’est pas raisonnable quand on sait que j’ai d’autres sites à m’occuper, mais bon…

Je me suis aussi remis à écrire (mes nouvelles je veux dire), ce qui fait du bien quand même.

Et puis la société française (la cible de ce blog quand même) ne m’inspire pas grand-chose ces jours-ci. J’ai bien un rebondissement à faire sur le dernier commentaire de Emlyn. Il faut bien que j’explique comment Sarkozy est en train de gagner la présidentielle deux ans à l’avance et sans que personne ne trouve rien à redire à ses méthodes plus ou moins douteuses, mais je sais pas, je suis pas d’humeur en ce moment… La « rentrée sociale » ne devrait pas tarder, peut-être ça sera alors le bon moment.

Tiens, en parlant de rentrée, il y a une rentrée qui m’inspire quelques lignes, c’est la rentrée littéraire. Elle devient de plus en plus du n’importe quoi. Déjà j’ai du mal à percevoir l’intérêt de sortir autant de livres en même temps. Je sais bien que c’est à cause des prix littéraires qui sont décernés à l’automne et ce genre de choses, mais ça m’attriste que de très bons livres ne possédant pas d’éditeurs assez gros pour assurer une promo vont passer directement de l’inconnu à l’oubli, noyés dans la masse (rappelez moi de dire à mon éditeur de ne pas sortir mon premier livre à cette période quand ça sera le moment).

Et puis cette année, il y a le cas Houellebecq. Tout le monde en a déjà parlé, je ne vais pas en rajouter une couche inutile, mais personnellement j’appellerais ça le cas Fayard. Car après tout, c’est bien de cela qu’il s’agit. Houellebecq lui, il écrit ses livres et puis voila (je parlerai de lui en tant qu’écrivain un autre jour si l’envie m’en prend), c’est Fayard qui se sert de lui depuis un petit moment pour mener une politique commerciale des plus puantes. Après son « achat » à Flammarion que je trouvais relativement indécent, là, ils dépassent carrément les bornes avec tout ce cinéma pas très honnête. Le battage médiatique, c’est pas vraiment quelque chose de nouveau (et sur ce point, les medias sont autant, voire plus, à blâmer que Fayard), mais le coup de n’envoyer des épreuves de presse qu’aux journalistes dont on sait qu’ils donneront une bonne critique est une démarche vraiment des plus douteuses. Douteuse moralement, mais aussi douteuse au niveau de la qualité réelle du roman. Il serait aussi (insérer ici le superlatif de votre choix) qu’ils essaient de le faire croire, auraient-ils besoin de bloquer ainsi la critique avant la sortie du livre ?
Bref, l’envie de boycotter ce livre mais aussi Fayard dans son ensemble me démange bien… Mais comme je suis aussi très curieux, j’ai quand même envie de le lire ce livre… Alors je le lirai… quand il sortira en poche.
Mais je sais que malheureusement il sera un best-seller, et qu’aujourd’hui plus que jamais l’édition a perdu ce qui faisait son unicité et elle aussi est devenue un business sur l’art comme le sont depuis longtemps le cinéma et la musique.

Dans un tout autre registre, j’ai découvert tardivement (hier soir) Desperate Housewives (j’étais rarement d’humeur à regarder la TV le dimanche soir –soir de diffusion aux US- et quand je le faisais c’était pour regarder Arrested Development (que je vous conseille chaudement si ça passe un jour en France). Or donc, Desperate Housewives, qui ne m’attira pas au début car je croyais que c’était une autre série à la O.C. ou truc du genre, mais m’intrigua plus tard avec toutes les critiques dithyrambiques dont elle faisait les frais, est vraiment à la hauteur de sa réputation…
Dur d’en parler, non pas de peur de révéler quelque secret ou surprise comme cela pourrait être le cas pour Lost, mais tout simplement parce que ça ne ressemble à aucune autre série que je connaisse. Est-ce du sitcom ? Un peu. Est-ce du Soap Opera de luxe ? Un peu. Est-ce une comédie ? Un peu. Est-ce un drame ? Un peu aussi.
Bref, vous comprenez mon problème pour en parler…
Et comme la diffusion arrive en France ces jours-ci (sur Canal Plus) je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus si vous êtes abonnés… Sinon… Volez un décodeur… ;-)


Pour en revenir à la littérature, j’ai lu il y a quelques semaines le dernier Beigbeder (un de mes auteurs favoris si vous l’ignoriez), et bien qu’il ne soit pas son meilleur livre, il est un recueil de citations grandioses…
Donc comme je le fais déjà sur mon blog anglophone (celui de myspace.com) je vous gratifierai désormais de quelques citations du roman en fin de post…
Voici donc la première livraison :


"Je veux vivre toute ma vie
Et mourir en ta compagnie
Ce serait bien qu’on se marie
Vers 16H30 aujourd’hui"

-Il y a une justice : les femmes jouissent plus fort que nous, mais plus rarement.

-Le sommet de la vulgarité c’est le fric puisque tout le monde le veut.

-Ce qui serait bien, à présent, pour l’évolution de l’histoire du cinéma, ce serait de tourner un film porno où les acteurs feraient l’amour en se disant « Je t’aime » au lieu de « Tu la sens, hein, chiennasse ». Il parait que cela arrive, dans la vie.

-Edouard Baer, le seul véritable génie que je connaisse.

-Les enfants [de bourgeois] disent toujours « génial » pour se convaincre que leur vie n’est pas pourrie. Chez les pauvres, ce n’est pas un hasard si les enfants trouvent tout « mortel » au lieu de « génial » : ils sont plus lucides.