samedi 29 novembre 2008

mardi 25 novembre 2008

J'Irai Dormir à Hollywood


Aujourd'hui, je suis allé voir J'irai dormir à Hollywood, l'adaptation cinématographique de la série de documentaires d'Antoine de Maximy dont je suis fan : J'irais dormir chez vous.

Le principe, si vous ne le connaissiez déjà est le suivant : Antoine se rend seul dans un pays donné avec trois caméras "embarquées" avec pour but d'aller à la rencontre des gens ordinaires et de dormir chez eux (ce dernier but n'étant qu'un prétexte, le but principal c'est de documenter la vie quotidienne des gens à travers le monde).
Si vous n'avez jamais vu un épisode, je vous conseille plus que chaudement de le faire, on peut les voir sur Canal Plus, France 5, Planète (selon les diverses rediffusions) ainsi qu'en DVD (je crois que tous les épisodes sont disponibles) voire sur Dailymotion.

D'habitude, il choisit trois lieux du pays donné (souvent la capitale, la campagne et un troisième coin variant selon les pays) où il essaie de rencontrer des gens, le tout parsemé de ses commentaires expliquant ses choix et détaillant ses rencontres, pas vraiment en voix-off, puisqu'il se filme lui même, mais c'est tout comme.

Pour le film, il décide d'aller dormir chez une star à Hollywood. Bon, ça aussi c'est le prétexte de base, en vrai, il s'agit de traverser les US d'Est en Ouest, de New York à Los Angeles et de rencontrer des Américains sur le passage.

Sur la forme, rien ne change sinon l'habillage "émission TV" qui disparaît, ainsi que les commentaires précédemment cités qui sont rarissimes, et parfois, je pense que c'est dommage (vivement un making of, ou les commentaires dans l'édition DVD pour avoir les précisions/conclusions que j'attendais sur certaines rencontres).

Sur le fond, ça change finalement pas mal, et je trouve que c'est un peu dommage, au point que je ne sais pas trop que penser du film.
Car si son but était de montrer les Américains ordinaires, cette fois-ci il a échoué.
En effet, ici, il ne montre pratiquement que la face obscure des Etats Unis, et finalement que très peu d'Américains moyens, puiqu'on y voit surtout des marginaux, des "cas" et autres personnages étant tout sauf des Américains ordinaires.

En fait, je pense qu'Antoine s'est laissé emporter par son sujet, au cours des deux ou trois mois qu'a duré son voyage (alors que pour une émission, je crois qu'il ne part que deux semaines si je ne m'abuse) il a dû rencontrer et dormir chez tout un tas d'Américains ordinaires, mais au vu des rencontres rocambolesques qu'il a aussi faites (et je ne suis pas surpris qu'il les ait faites, vu qu'il fait à peu près tout ce qu'il faut faire pour rencontrer des gens "bizarres" aux États Unis : faire du stop, prendre des gens en stop, prendre le train, aller dans des quartiers qu'on lui déconseille, etc) petit à petit, au fur et à mesure qu'il montait le film, il a dû laisser sur le carreau de plus en plus de rencontres "normales" (parce que finalement, malgré toutes leurs différences, les Américains moyens ne sont pas si différents que ça des Français moyens surtout si on ne les côtoie que le temps d'une soirée) au profit des rencontres bizarres, étonnantes, faisant peur, etc.

Le film n'en est aucunement moins intéressant, mais au final s'écarte trop du propos habituel (les gens ordinaires) et donne une image biaisée des États-Unis, chose dont ils n'ont pas besoin en France.

Au final, un film à voir quand même, mais en gardant le recul nécessaire pour ne pas assimiler les rencontres faites à "l'Americana."

lundi 24 novembre 2008

Un Restaurant

Tiens, ça fait longtemps que j'ai pas parlé d'un restaurant ici (Ah, ma fameuse rubrique "le resto de la semaine" qui dura quoi... deux semaines?).

Or donc, ce midi j'ai découvert un restaurant dans mon nouveau quartier qui mérite qu'on parle de lui.

Il a ouvert il y a à peine un mois, il s'appelle "Chez CHAM" et il est situé au 3, rue du Roi Doré, dans le 3e arrondissement (Métro : St Sébastien-Froissart) . Il s'agit de la petite rue donnant sur la rue de Turenne, en face l'église St Denis du St Sacrement.

Il propose un savant mélange de cuisines françaises traditionnelle et plus moderne, le résultat est tout bonnement délicieux et en plus c'est pas cher (entre 10 et 20€ à midi, je présuppose un peu plus le soir).

Et je vous invite chaudement à l'essayer. Il mérite la publicité (et il en a besoin vu qu'il vient d'ouvrir tout ça).

dimanche 23 novembre 2008

Les Pintades dans le Métro

Deuxième épisode de ce qui -j'en ai bien peur- pourrait devenir une habitude: un billet sur les pintades parisiennes.

La scène se passe dans la nuit de samedi à dimanche vers 1 heure du matin sur la ligne 5, direction Bobigny, du côté de Bastille.

Tout un tas de pintades (quatre? cinq? difficile à dire tant elles étaient aussi bruyantes qu'une dizaine d'êtres humains) montent et s'installent à côté de moi.
Je subodore qu'en plus elles avaient bues de l'alcool.
Pour une fois, elles ne parlaient pas de leurs mecs (quoique, je crois bien qu'à un moment) ni de leurs boulots (quoique là aussi), mais elles essayaient de blaguer et d'être marrantes.
Elles ne doivent pas en être consciente -j'aurais vraiment dû leur dire sur le moment, mais moi-même n'avait pas assez bu d'alcool pour oser ce genre d'incivilité- mais ça ne marchait pas leurs tentative d'humour.

Extrait:

-Pintade 1 : Non, non, je n'ai pas pris mon épilateur.
-Pintade 2 : Ah bon, je croyais.
-Pintade 1 : Non, non. (déjà, vous noterez le niveau de conversation)
-Pintade 3 (essayant d'être marrante) : c'était son vibro.
-Pintade 1 : Non, non, je n'ai pas pris mon épilateur.
-Pintade 2 : Ah bon, pourtant je croyais.
-Pintade 1 : Non, non.
-Pintade 3 : C'est son vibro.
-Pintade 2 : Pourtant, j'ai regardé dans ton sac de toilette, il y avait un petit sac marron, je pensais que c'était ton épilateur.
-Pintade 1 : (offusquée, mais en fait non) tu as regardé dans mon sac de toilette ? (essayant d'être marrante) Ça devait être mes diamants.
-Pintade 3 : Ou ton vibro.
-Pintade 1 : (silence un peu gêné)

Finalement, je pense que ça devait être son vibro...
Mais bon, voila quoi, il y avait tellement de façons de tourner cette conversation en un truc hilarant ou complètement dramaturgique, mais non, étant des pintades, elles ont préféré la vacuité et les tentatives d'humour pas marrantes.

Mais bon, il y a un truc qui me rassure sur la gente féminine parisienne, c'est que la femme d'environ 27 ans assise non loin et elle aussi spectatrice involontaire de la scène semblait tout aussi atterrée que moi.

La prochaine fois, j'espère que j'aurai bu plus d'alcool et que j'oserai intervenir, parce que là sur la coup j'ai été quand même un peu nul à ne pas faire de commentaires. Autant dans un resto à midi, ça se fait pas, autant dans le métro à une heure du matin, c'est une toute autre histoire.

samedi 22 novembre 2008

Mais qui va gagner? (la suite...)

Je viens d'apprendre à l'instant que le résultat du vote entre Royal et Aubry est de 50/50...

LMAO (comme on dit sur le web).

Je pense qu'il est vraiment temps de dissoudre le parti (quoique c'est ce qui est en train de se passer, mais un peu trop lentement quand même).

vendredi 21 novembre 2008

Mais qui va gagner ?

Qui va gagner ce soir ?
Martine Aubry ?
Ségolène Royal ?

Non... Nicolas Sarkozy...

Quoique, quelque part, je pense que si Aubry gagne, rien ne changera vraiment au PS. Si c'est Royal, le PS explosera, et ce sera tout bénéf pour Besancenot et Bayrou et je ne suis pas vraiment contre cette option.
En fait, je pense même que le paysage politique français idéal de nos jours serait trois grands partis: l'UMP (quoique, plus petit il est, mieux je me porte), le MoDem et le NPA.

mercredi 19 novembre 2008

Autopromo

Un petit billet vite fait pour faire un petit peu de pub à un de mes blogs qui ne reçoit que peu ou pas de visiteurs et c'est vraiment dommage parce que c'est peut-être le plus intéressant de tous.

Il y est question de vieilles cartes postales du début du 20e siècle, en particulier à l'époque de la Première Guerre Mondiale (ainsi que juste avant et juste après). Ces cartes postales ne sont pas n'importe quelles cartes postales puisqu'il s'agit de celles de mon grand père (qui a vécu à l'époque... oui, il a eu mon père sur le tard).

Voici le lien : http://nouveausiecle.blogspot.com/

J'espère que vous irez y faire un tour et que vous ne serez pas déçus (si vous avez un quelconque intérêt pour l'époque, vous ne devriez pas l'être).

Oh et puis tiens, puisque j'en suis à faire de l'auto-promo, je signale aussi que mon blog "Les Américains" a cruellement besoin de questions (les Français sauraient-ils tout sur les US ? J'en doute. Sauraient-ils persuadés de tout savoir ? Je commence à le croire si je me fie au nombre de visiteurs de ce blog comparé au nombre de questions reçues)

Et puis tant qu'on y est, je vous signale aussi la nouvelle Web BD de mon pote Fred. Ça s'appelle Balsamo et c'est bon, mangez-en.


(Bon, maintenant, je reprends mes observations pseudo-sociologiques à la noix et mes blagues débiles, ne vous inquiétez pas)

Invasion de Pintades.

Je suis victime et témoin d’un étrange phénomène depuis quelque temps. Quand je vais au restaurant je me retrouve presque systématiquement assis à côté d’une table composée de 2 à 8 Parisiennes, âgées entre 25 et 35 ans en moyenne (parfois plus jeunes ou plus vieilles, mais c’est rare).
Et c’est à chaque fois la même chose.
Elles parlent fort, trop fort, genre elles se croient seules au monde. Et vu l’espace qu’il y a entre deux tables dans les restaurants parisiens (quand il y en a, de l’espace) j’ai vite fait d’avoir l’impression d’être assis à leur table, étant ainsi inclus involontairement dans leurs conversations, du moins en temps qu’auditeur. Au point que si la personne avec qui je mange est peu bavarde ou polie (c'est-à-dire qu’elle ne parle pas aussi fort que si on était seulement tous les deux dans la pièce), j’entends beaucoup mieux la conversation de mes voisines que celle que je partage avec mon interlocuteur.
Je me retrouve donc très souvent contraint à écouter ces conversations en mangeant plutôt que de vraiment discuter avec mon compagnon de table.
Et c’est là que tout empire.

C’est que voyez-vous, leurs conversations gravitent autour de deux et uniquement deux sujets :
-Leur mec.
-Leur boulot.
Et c’est tout…
Mais il y a pire.
C’est que voyez-vous, il est possible d’avoir des conversations très intéressantes, amusantes, fascinantes, instructives sur ces deux sujets.
Mais pas les leurs.

Il s’agit toujours soit de se plaindre de certains trucs qu’a fait son mec, et de demander à sa copine que faire et que dire à son mec, alors que systématiquement, la réponse est la même, il s’agit de communiquer avec son mec et parler de ça avec lui, pas avec son amie. Ou alors de raconter le dernier achat de meubles avec son mec. Ou son dernier week-end en Normandie avec son mec. Ou de dire à sa copine que son mec n’est pas chaud pour avoir des gosses.
A croire que toutes les Parisiennes de moins de 40 ans sortent toutes avec le même mec. Un mec certainement riche ou dieu de sexe (ou les deux) parce que sinon je ne comprends pas pourquoi rester avec.

Mais là où ça empire, c’est quand la conversation tourne autour du boulot, ce qui est très souvent le cas dans les restaurants à midi, puisqu’on y déjeune souvent avec ses collègues.
Là aussi, j’ai l’impression que toutes les Parisiennes de moins de 40 ans bossent dans la même boite, où elles ont toutes le même boulot inintéressant dans une boite dont on se demande bien souvent l’activité et où tout ce qui s’y passe c’est que le mec de la compta est vraiment lourd que la réunion de ce matin était vraiment chiante, que Christophe a vraiment fait n’importe quoi avec le rapport que si on lui disait ça irait beaucoup mieux, mais qu’on va pas lui dire pour pas le vexer, etc, etc, etc (je vous passe les détails encore plus triviaux mais pas moins fréquents dans les conversations).

De quoi me donner envie de partir en courant à chaque fois. Sauf que j’ai un repas à finir.

Parfois, je suis persuadé que toutes les Parisiennes sont des clones (ce qui n’est pas forcément faux vu le microcosme coupé du monde qu’est Paris) :

-Des femmes n’ayant aucune intérêt particulier dans la vie (si, de temps en temps elles disent qu’elles sont allées voir le dernier film de merde à la mode du moment qu’il faut aller voir parce que tout le monde y vas ou qu’elles ont lu le dernier Anna Gavalda et leur interlocutrice de demander si c’était bien et de dire qu’elle ira certainement le voir, ou qu’il faut vraiment qu’elle le lise, et la conversation sur le sujet s’arrêtera là).
-Des femmes qui sortent avec des mecs fades et creux au possible (qui se ressemble, etc…) avec qui elles ont un problème chronique de communication et qui n’ont pas grand-chose à partager avec eux sinon aller acheter des meubles et aller en week-end en Normandie entre deux repas chez la belle-famille en attendant d’avoir des gosses (une fois les gosses pondus, je présuppose que leur intérêt dans leur copain diminue considérablement, son rôle de géniteur accompli, il ne lui reste plus que son rôle de fournisseur de sécurité matérielle).
-Des femmes qui bossent dans des bureaux où elles s’emmerdent grave, mais là-dessus, elles ne sont pas à blâmer parce que clairement leur boulot est inutile et inintéressant, voire leur entreprise même est inutile sinon à occuper tous ces gens pendant la journée (un peu comme une crèche, mais pour adultes, d’ailleurs la maturité des comportements entre collègues ne trompe pas) et à faire baisser les chiffres du chômage.

Et après on se demande pourquoi je fuis les Parisiennes comme la peste.


La prochaine fois (si je n’oublie pas), je vous parlerai des deux bourgeoises de 60 ans qui déjeunaient à côté de moi l’autre jour… Un style différent de leurs homologues trentenaires, mais tout aussi cocasse.

samedi 8 novembre 2008

vendredi 7 novembre 2008

Pendant ce temps en France...

Alors que je suis encore tout retourné (dans le bon sens) par l'élection de Barack Obama et que je me remets trop lentement d'un sale rhume (ça m'apprendra à déménager sous la pluie), je jette un coup d'œil aux infos françaises histoire de savoir ce qui se passe au coin de ma rue et un peu plus loin (au coin de ma nouvelle rue, ce qu'il s'y passe, c'est que Johnny Halliday va s'y faire raser).
Et j'apprends que Royal est en tête des votes pour la tête du PS et que Mélenchon quitte le parti.

C'est bien les gars continuez comme ça...

-Royal d'abord : les militants du PS sont vraiment des imbéciles, non contents d'avoir offert la victoire à Sarkozy sur un plateau il y a deux ans en envoyant la Royal se faire laminer, voila qu'ils la mettent potentiellement à la tête du parti au moment où ce dont il a besoin c'est d'un nouveau Mitterrand (oui, mais qui?) et surtout pas d'une bouffonne.

-Mélenchon quitte le parti et il a bien raison. Sauf que je pensais naïvement qu'il allait rejoindre le NPA de Besancenot ce qui me semble être la chose logique à faire. Mais non, il parle de créer un nouveau parti... Un nouveau parti à gauche ! Parce qu'apparemment, il n'y en a pas assez. Et apparemment pas une personne à gauche ne semble réaliser que si la Droite écrase si facilement la Gauche à presque chaque élection (sauf le vote sanction occasionnel) c'est parce qu'à droite, il savent au moins mettre leurs désaccords personnels de côté et faire front quand il le faut.

Mais bon, comme j'essaie toujours d'être positif, je me dis que Royal à la tête du PS, ça aidera à précipiter la fin de celui-ci, ce qui est à mon avis la chose logique à faire pour l'avenir de la Gauche en France.

En tout cas, je suis pas près de revoter pour le PS... Voire de revoter tout court en France je crois...

mercredi 5 novembre 2008

Quelque part en Arizona...


Désolé Fabrice pour t'avoir piqué cette idée (et la photo).

So Proud