lundi 23 octobre 2006

La scène se déroule dans la nuit de samedi à dimanche.

Mes nouveaux voisins m’intriguent.

Depuis septembre, j’ai des nouveaux voisins en face de moi, de l’autre côté de la rue.
Bon déjà, je suis complètement fasciné (de façon un peu négative quand même) par cette promiscuité omniprésente à Paris, jusque dans le fait que l’on a une superbe vue sur les apparts de ses voisins d’en face un peu partout en ville (l’absence de volets sur la majorité des fenêtres parisiennes m’intrigue au plus au point).
Ça peut parfois être plaisant quand le voisin est une voisine et qu’elle est agréable à l’œil, parfois beaucoup moins quand le voisin ferait bien de perdre quelques kilos et se trimballe très souvent à moitié à poil devant sa fenêtre comme c’est le cas pour mon voisin du troisième étage.

Mais ce n’est pas de lui dont il est question ce soir, plutôt de ceux de deux étages en dessous. C’est un jeune couple, plus ou moins mon âge, la fille est très mignonne, je les soupçonne d’être étrangers (germaniques ou anglo-saxons ?). De temps en temps –comme ce soir- ils reçoivent des amis.

Jusque là rien de bien exceptionnel.
Sauf que là, il est 1H30 du matin, je suis rentré il y a peu d’une charmante pièce de théâtre, leur soirée bat son plein… Sauf qu’elle est d’un calme effrayant.
Il y a plus d’une dizaine de personnes dans leur appart, et tout le monde se tient très bien comme dans une cocktail party où il y aurait ses collègues et son patron.
Mais là, rien de tout cela, ça a vraiment l’air d’être une soirée entre amis (sinon elle se serait certainement déjà achevée), et pourtant tout le monde est propre sur lui, personne ne semble bourré (boivent-ils seulement de l’alcool ?), des petits groupes discutent debout ou assis sur le canapé, et c’est tout…
On dirait un apéritif, pas une soirée. Même pas un apéritif qui s’éternise jusqu’au milieu de la nuit, ceux-là, je les connais, ils sont pas toujours beau à voir. Non, juste un truc tout sage, où l’on est un peu timide, parle de tout et de rien, et se dit au revoir vers les neuf heures du soir, parce que c’est pas tout ça, mais [insérer excuse bidon ici : je travaille demain, j’ai pas confiance dans la baby-sitter, je veux rentrer avant la nuit, etc.]
Sauf qu’il est 1H30 passé, et qu’ils ne semblent pas prêt à partir…
Ça m’inquiète. Et au passage, j’ai l’impression d’être devenu un sale voyeur.

mercredi 11 octobre 2006

La Migraine !

Nous savons tous à quel point une forte migraine peut être incapacitante, comment elle peut nous clouer au lit, comment elle peut nous rendre totalement inefficace à quoique ce soit.

Sarkozy semble atteint de ce genre de migraines.
Au delà de toutes considérations politiques, pouvons-nous prendre le risque d’avoir un président qui peut à tout moment, et tout particulièrement dans des situations tendues, devenir complètement inapte à quoique ce soit pour des durées pouvant dépasser les 24 heures ?


Sinon et ça n’a rien à voir :

La scène se passe au croisement de la rue St-Jacques et du Boulevard St-Germain vers 17 heures aujourd’hui. Le feu est vert pour les piétons et je traverse la rue St-Jacques en haut du croisement.
Une bonne femme (trentenaire, look à bosser dans une quelconque agence plus ou moins créative (pub, mode, édition ?), au volant de sa voiture pour nain (une Smart) est arrêtée au passage clouté, comme il est de coutume dans ce genre de circonstances.
Sauf que soudain, elle décide, pour une raison qui lui est propre de finalement passer (peut-être estime-t-elle qu’elle a trop attendu, quelle que soit la couleur du feu) en me coupant la route de façon plus que flagrante, poussant le vice jusqu'à me faire un "désolée" du bout des lèvres (comment on appelle ça déjà ? ah oui, une chieuse...).
J'étais à deux doigts de lui foutre un grand coup dans son aile arrière gauche, je ne l’ai pas fait et bien m'en a prit, elle n’avait pas fait 20 mètres que j'entends un coup de sifflet...
La police était dans le coin et l'arrêta pour son infraction...

J'ai hésité à y aller et l'accabler, et puis finalement j’ai laissé la police faire son travail.

Si seulement les représentants de l'ordre pénalisaient plus souvent ce genre d'infractions les automobilistes parisiens respecteraient un peu plus les piétons et les cyclistes, ce qui ne serait pas du luxe.