vendredi 29 septembre 2006

Rien de bien particulier

Tout d’abord, je ne peux que vous conseiller la lecture de cet excellent blog où il est question d’assassiner une certaine Catherine.(à lire en débutant par le bas comme tout blog qui se respecte)

Décidemment, cette manie de faire des blogs plus ou moins fictionnels me plait beaucoup, et je m’en veux de ne pas y avoir pensé avant les autres car si je m’y mets aussi (ce qui me démange bien depuis un moment), on va dire que je suis la mode tout ça… Mais bon, est-ce bien grave ?

Ça me fait d’ailleurs penser que je n’ai jamais mis l’adresse de l’excellent blog du Roublard Coleman dans la liste des blogs d’à côté (oui, là dans la colonne de droite). Dommage qu’il n’ait plus donné signe de vie depuis presque deux ans, tout ça parce que… oups, j’ai failli raconter la fin.

Sinon, Beigbeder m’apporte de plus en plus de visiteurs sur ce blog (parlerais-je donc tant de lui ?) dont une personne qui cherchait sur google comment lui écrire rue de Varenne… Quelle drôle d’idée… Qu’irait-il donc faire rue de Varenne ? À moins qu’il y réside depuis peu ? Cela m’étonnerait. Déjà, je vois mal Beigbeder déménager hors du 6e, mais encore moins pour devenir voisin de Villepin. Mais qui sait ?

À part ça rien de bien intéressant à vous conter si ce n’est que cet après-midi j’ai croisé les plus belles jambes que j’ai vues depuis un bon moment. Mais ces jambes étaient malheureusement accompagnées. On notera aussi que ces jambes appartenaient toutefois à un corps. Un corps qui plus est doté d’un esprit ou d’une âme, ou tout simplement d’impulsions électriques (selon vos croyances) le mettant en mouvement. Un corps des plus plaisants à l’œil (et certainement au toucher, voire même à la conversation qui sait ?), mais pourtant ce sont surtout les jambes qui m’ont marqué (au point que je me souviens surtout de celles-ci, au point de vous en faire part ici).

Oh et puis dans 15 jours, je vais être prof pour des étudiants en BTS. On dirait pas comme ça, mais c’est la première fois que je vais enseigner à une classe d’étudiants en France. Je sens que ça va être cocasse. Je vous en donnerai des nouvelles bien sûr.

Voila c’est tout pour aujourd’hui.
J’avais envie de parler du fait que j’étais outré de cette histoire d’auto-censure de l’opéra de Berlin parce que ces histoires de politically correct un peu trop extrême dès qu’il est question de religions et tout particulièrement de l’Islam commence à me courir de plus en plus, mais ça m’agace tellement que je vais m’abstenir de développer parce que j’étais de bonne humeur jusqu’à présent.

jeudi 28 septembre 2006

Pathétique.

George Bush mesure 1m80.
Nicolas Sarkozy mesure 1m65.
Cherchez l’erreur :




Au début, j’ai cru à une photo truquée (comme au bon vieux temps de Staline). Mais en fait, le type de droite semble regarder les pieds de Sarkozy.
Serait-il en fait sur la pointe des pieds ?
À moins qu’il ne soit perché sur un annuaire.
Dans tous les cas c’est pathétique.

jeudi 14 septembre 2006

La scène se déroule jeudi, quelques minutes avant 18 heures.

J’entre dans le Gibert-Jeune du boulevard St-Denis et me dis qu’en cette période de rentrée des classes il y a bien trop de monde à mon goût. Surtout que je ne suis pas venu pour un ouvrage particulier ni même une autre raison que celle d’y flâner un peu dans le faible espoir d’en ressortir avec un nouveau livre dont la lecture ne se ferait pas avant quelques semaines de toutes façons vu la taille de la pile de livres à lire sur mes étagères.

La scène se précise quand, devant la section anglophone et minuscule de la librairie, je ne peux accéder tout de suite à la lettre H, car une personne consulte les ouvrages dont les auteurs ont un nom débutant par G. Elle tient déjà Le Portrait de Dorian Gray (ou plutôt The Portrait of Dorian Gray) dans sa main (a-t-elle remonté toutes les lettres depuis W ? Voire même Z ?) et visiblement ça ne lui suffit pas. Elle a les cheveux longs, noirs et raides et n’est pas déplaisante avec son bon mètre soixante-quinze, sa jupe rose et son haut noir (à moins que ce ne soit le contraire), le nez un petit peu long toutefois, mais rien de bien grave.
Elle me rappelle vaguement cette Juanita que j’avais brièvement rencontrée il y a un peu plus d’un an, elle-même me rappelant vaguement une ex. Il faut par contre avoir une sacrée imagination pour voir un quelconque rapport entre la présente personne et ladite ex, à part peut-être au niveau de la chevelure.
Le fait est qu’en se relevant et en me laissant enfin accéder à la section convoitée, elle me regarde droit dans les yeux et me fait un très beau sourire assez charmeur et rare de la part d’une inconnue à Paris. Elle part ensuite, me semble-t-il, vers une des caisses qui a été provisoirement installée au premier étage. Ne trouvant pas mon bonheur, je me dirige alors vers la section de littérature française en jetant un dernier coup d’œil dans sa direction et en me disant qu’elle était pas si mal quand même, et en me sentant aussi légèrement troublé par son regard (ce qui est troublant c’est qu’elle n’est pas le genre de fille dont le regard me trouble habituellement).
La section littérature française ne me motivant pas tant que ça aujourd’hui et malgré cette période de rentrée littéraire, je décide donc de quitter le magasin.
En me dirigeant vers l’escalier, voila que je la recroise –à son tour d’aller dans la section littérature française- et son regard continue à me troubler en me dévisageant encore plus que la première fois.

Je sors dans la rue, me dirige vers le boulevard de Sébastopol avec le souhait de me diriger vers la Seine, mais les nuages montant et mon envie d’y aller finalement pas bien grande me font rebrousser chemin. Et quelques mètres plus loin, la voilà à peine sortie du magasin elle aussi, et nous croisant du regard de nouveau.
Une impression me saisit, il me semble qu’elle n’a pas d’achat en main. Et si en fait elle avait tout laissé tomber pour me suivre ? Et si je rebroussais de nouveau chemin pour la recroiser et cette fois-ci entrer en contact, communiquer et que sais-je d’autre ?

Finalement non. Il ne faut pas forcer le destin dans ces cas.
Après tout ce n’est pas chose rare de recroiser des gens plusieurs fois dans ce quartier, nous verrons donc ce qu’il en adviendra.