mardi 29 septembre 2009

Ah, le Japon ! Terre de Contrastes !

Pour des raisons plus ou moins évidentes qu'il est inutile de rappeler ici, je lis régulièrement un certain nombre de blogs sur le Japon, essentiellement des blogs de franocophones et d'anglophones vivant sur place (je lirais bien aussi des blogs de Japonais, mais voyez-vous, ils ont cette drôle de tendance à écrire leurs blogs en japonais, ce qui me les rend assez difficiles à comprendre) et très souvent, je lis le même commentaire, la même réaction au sujet du pays (surtout en provenance de nouveaux arrivants ou de simples voyageurs) :

Il s'agit du fait que le Japon serait une terre de contrastes où les traditions les plus anciennes cohabitent quotidiennement et naturellement avec la modernitié la plus nouvelle, que ce soit dans l'architecture, les habitudes et je ne sais quoi d'autre.

Et ce genre de réflexion ne cesse de me rendre perplexe.
Car en quoi exactement est-ce différent de pratiquement tous les autres pays du monde ? Ou du moins les pays/cultures qui ont plus de 200 ans ?

Ou bien est-ce encore un symptôme du syndrome "c'est un pays lointain et -vaguement- mythique, alors tout doit y être spécial et avoir une signification profonde" ?

Surtout que si on veut en trouver des trucs "spéciaux" au Japon, on a que l'embarras du choix. Mais pas ça.

mardi 22 septembre 2009

District 9



Je veux adorer District 9, vraiment j’ai envie.
Mais j’y arrive pas.
J’ai lu les critiques, elles collaient exactement à l’idée que je me faisais du film avant de le voir (certainement grâce à une campagne virale bien foutue), mais j’en viens presque à me demander si ces critiques ont bien vu le film ou juste la campagne virale et les bandes-annonces ?

Bon, ce n’est ni la première, ni la dernière fois qu’une bande-annonce est trompeuse sur le contenu d’un film, parfois, c’est une bonne surprise (dernière en date : Inglourious Basterds), trop souvent non.
À ce titre on devra toutefois avouer que la deuxième bande-annonce de District 9, même si elle révèle trop de trucs à mon goût, n’est finalement pas si trompeuse, sauf qu’elle n’est passée presque nulle part.

Mais quel est donc mon problème ? Juste un problème d’attentes non satisfaites ? Absolument pas.

Mon problème le voici (attention, beaucoup de spoilers dans ce qui va suivre) :

Le film est présenté et débute comme un vrai-faux documentaire sur des extra-terrestres échoués sur Terre, incapables d’en repartir, et dont la présence parmi les humains est de moins en moins la bienvenue, et pour tout arranger, ils sont à Johannesburg. Ce qui, non seulement, nous change des sempiternels New York et Los Angeles, mais en plus permet au spectateur de facilement voir la métaphore de l’apartheid sans avoir besoin de faire une thèse en cinéma ou en géopolitique ; et ceux pour qui cela est trop évident seront satisfaits par le parallèle à faire avec les problèmes sociaux locaux et actuels de l’Afrique du Sud liés à l’immigration récente en provenance des pays voisins, les déplacements de populations par les autorités et ce genre de choses. Bref, c’est en apparence un film tout bénéf, qui fait se sentir intelligent quel que soit son degré de lecture de celui-ci. Il y a aussi la métaphore sur la privatisation à outrance de choses qui ne devraient pas être privatisées (non je ne parlerai pas ici de La Poste française), les armées privées, les corporations qui sont au-dessus des lois et j’en passe.

Le début du film commence bien et sur les chapeaux de roues, avec vraies fausses images journalistiques, interviews de diverses personnes et caméras embarquées dans le feu de l’action, l’effet de réel est total (le Kirk à qui Wikus s’adresse plusieurs fois est vraiment le directeur de la photographie, pas un personnage fictif).
Là on se dit : « Génial, vraiment on a jamais vu ça, un film qu’on dirait que c’est vrai mais en fait c’est de la SF ! » C’était d’ailleurs plus ou moins la réaction que j’avais eue en voyant les premières images quelque temps plus tôt (sauf que c’est pas vrai qu’on n’a jamais vu ça, je pense à l’ouverture de Starship Troopers entre autres, mais c’est un détail), et la réaction que je commençais à avoir au cours des premières minutes du film…

Mais assez rapidement, deux bémols commencèrent à poindre :
-Le style caméra à l’épaule qui bouge pour faire plus vrai est un style difficile à maîtriser si on ne veut pas rapidement donner le tournis à ses spectateurs et tout le monde n’est pas Peter Berg.
-Cela manquait un peu trop d’exposition en fait. J’aurais aimé plus d’images « d’archives » sur ces vingt et quelques années pendant lesquelles les aliens sont restés sur Terre. Par exemple que les réactions de tout un chacun (humains comme « crevettes ») soient montrées en plus détails, en particulier l’évolution de la situation, l’arrivée des aliens, puis quand les choses commencent en tourner en eau de boudin, pour nous mener au temps présent par exemple. Au début, ça me gênait un poil, mais je me disais que c’est pas très grave, vu le format du film, on aura plus d’images sur le sujet au fur et à mesure que le film avance. Sauf que non.

Mais même ces deux éléments auraient pu être considérés comme des détails et presque du chipotage s’il n’y avait pas eu un problème bien plus important.

Le style hyperréaliste du film impliquait -que dis-je- imposait un traitement hyperréaliste de l’histoire, du moins aussi réaliste qu’un tel sujet le permette. Et c’est là que le bat blesse (et que les spoilers vont tomber), car très rapidement, alors qu’on aurait pu s’en tenir à une métaphore sociale sans plus aller dans la SF, le film prend une toute autre direction, puisque bien vite, il sombre dans le Space Opera limite Hollywoodien. Je n’ai rien contre le Space Opera quand il est bien fait, et là, il est bien fait, c’est juste que je trouve qu’il n’a pas sa place dans ce film. Et pour enfoncer le clou, ça correspond plus ou moins au moment où le quatrième mur se rétablit, où le style documentaire n’a plus vraiment de raison d’être mais pourtant il persistera jusqu’au bout du film.

Et donc, s’il est des éléments que l’on peut expliquer (en tirant un poil par les cheveux) de façon réaliste (le fait qu’un gamin alien puisse piloter une navette peut s’expliquer, rien ne nous dit que le développement mental d’un enfant alien se fasse de manière similaire au nôtre, et il a littéralement grandi dans cette navette, donc il doit en connaître son fonctionnement très bien), d’autres coincent vraiment trop à mon goût : l’idée même de la transformation en alien par simple contact avec la substance, substance servant aussi de carburant pour la navette, le fait que Wikus -sous prétexte de cette transformation en cours- sache piloter la navette lui aussi (depuis quand les connaissances requises pour piloter un tel engin sont dans l’ADN ?), puisse entrer dans l’exosquelette de combat et qu’il puisse s’en servir avec une telle maîtrise. Tous ces éléments, et d’autres (s’il était si facile de faire redémarrer le vaisseau-mère pourquoi avoir attendu si longtemps (l’excuse de la difficulté à retrouver certains éléments manquants ne me convainc pas), l’attaque et l’évasion des locaux de la MNU sont trop « faciles », etc.) ont plus ou moins brisé le pacte de fiction (la plausibilité) pour moi et ce à plusieurs reprises.

Mais pourtant, pourtant, il y a cette maîtrise du rythme, ce réalisme des effets spéciaux (cela fait plusieurs années que je ne m’étais extasié devant des effets spéciaux et avais trouvé qu’il était acceptable de les mentionner comme un plus apporté au film, la prouesse technique en elle-même ne m’intéressant normalement pas) qui fait que malgré tout cela, il est difficile de décrocher du film.
Même chose pour le final. Bien loin sont les métaphores sociales et les matières à réflexion dans le dernier gros quart d’heure du film, devenu alors pur film d’action, mais une fois de plus, on continue à s’extasier devant cet exosquelette incroyable, ces corps qui explosent comme jamais auparavant au cinéma (et sans jamais virer gore, le plan s’arrêtant toujours juste une image avant), l’intrigue n’a plus aucune tension (on comprend assez rapidement que Christopher Johnson va réussir à embarquer dans le vaisseau-mère mais que Wikus restera sur Terre) mais c’est pas grave, ça pète de partout et on en redemande.
Même moi j’en ai redemandé, mais au final, j’ai regretté…
J’ai regretté de voir ce film presque réussi, mais échouer là où il n’aurait pas dû.
Mais rien n’est perdu, puisque s’il y a une suite (et vu le succès du film, je ne vois pas comment il ne peut pas y en avoir une), j’irai la voir.



Une conversation que j'ai eue bien trop souvent...

... on peut en compter des dizaines... Facile (et oui, ça me lasse).

La scène se passe dans un appart, un café, la rue, le métro, le matin, le soir, en été, en hiver...

-Mon Interlocuteur : Ouais Beigbeder, c'est trop nul de toutes façons...
-Moi : Tu as lu quoi de lui ?
-Mon Interlocuteur : Rien...

Si j'étais un homme sage, j'arrêterais le débat là, mais comme parfois j'ai un coup dans le nez, j'argumente (argumentation que je vous épargnerai).

Dois-je préciser que Mon Interlocuteur est en général ce genre de personne qui trouve nul tout ce qui est populaire, encore plus si ça a plus ou moins une tête à claques (que Beigbeder peut avoir dans ses mauvais moments à la télé, jamais dans ses livres), ne jurait il y a quelques années que par les Inrocks, mais de moins en moins parce que eux aussi commencent à devenir trop populaires, ont des goûts en musique se résumant à "des trucs que personne d'autres ne connaît, donc ils peuvent se la péter à mort avec" (et en général ils me regardent d'un mauvais œil quand je cite innocemment (en vrai innocence, pas une petite perfidie de ma part... bon des fois, c'est le cas, j'avoue) des groupes dont ils n'ont pas entendu parler -situation qui les déstabilise complètement en général, et qui sont tellement engoncés dans leur pose qu'ils n'en perçoivent jamais le ridicule?

Je n'irai pas plus loin dans la description, il y a des gens que j'apprécie dans le tas...

En tout cas, ce soir, rien de tout cela, et c'était très rafraîchissant...

mercredi 16 septembre 2009

The Time of My Life?

Des jours comme aujourd'hui, je me dis que j'ai de la chance d'être marié à une des seules trentenaires en France (que dis-je ? dans tout le monde occidental !) qui aujourd'hui n'est pas redevenue une midinette et n'a pas passé sa journée en chantonnant la bande originale d'un film vieux de plus de 20 ans et presque tombé dans l'oubli.

lundi 14 septembre 2009

Question Innocente

Je me pose une question en toute innocence depuis deux jours.
Oui, oui, c'est vrai. Cette question n'est nullement rhétorique et encore moins ironique, je n'ai aucune idée des réponses possibles.

Quelle question ?
Celle-ci :

Comment peut-on aller jusqu'à se suicider pour cause de conditions de travail exécrables ? (rapport aux suicides chez France Télécom bien entendu)

Je comprends la peur du chômage qui peut vous rendre réticent à démissionner, mais une fois au bout du rouleau, je pense que le chômage est quand même une meilleure option que le suicide, non ?

Qu'en pensez-vous ?

vendredi 11 septembre 2009

Honte Nationale

Dans toutes les démocraties que je connais plus ou moins, un ministre tenant de propos tels que ceux que Brice Hortefeux a tenu, se verrait dans l'obligation de démissionner dans les plus brefs délais et verrait sa carrière politique très probablement ruinée.

En France non.
En France, le ministre sort une excuse tellement bidon que je ne vois pas qui peut la croire, et bien pire, le gouvernement fait corps pour le soutenir, et dans quelques jours tout sera oublié.

Vichy n'est visiblement jamais très loin (après tout, il est ancien ministre de l'immigration).

jeudi 10 septembre 2009

Au cas où il y ait des distraits parmi vous...

... qui n'auraient pas encore réalisé que Brice Hortefeux était un sale raciste:

mercredi 9 septembre 2009

Je tiens à présenter mes excuses...

... aux médias japonais pour m'être moqué de leur obsession pour la grippe du cochon mexicain au printemps dernier.
Les médias français ne valent pas mieux en fait.
En plus, au Japon, ils n'ont pas Roselyne Bachelot et les autres baltringues du gouvernement.

Maintenant je dois aussi avouer, que pour une fois je suis fier de mes compatriotes qui ne tombent pas dans la psychose... Mais pour combien de temps encore ?

lundi 7 septembre 2009

Biarritz & St-Jean-de-Luz

Il y a une dizaine de jours, j'ai passé une semaine dans le Sud-Ouest, ce qui m'a permis -entre autres choses- de faire un saut à Biarritz et St-Jean-de-Luz (ainsi que Guéthary pour des raisons vaguement littéraires et puisque c'était sur la route)















samedi 5 septembre 2009

Oh Putain ! Je vais avoir des problèmes moi ! Je vais avoir de gros problèmes !

Je suis en train de regarder Ardisson là tout de suite, et il y a comme invitées (entre autres) Rachida Dati et Céline Martin, la dernière épouse de feu Jacques Martin...

Ce qui me fait penser qu'Ardisson est un sacré chenapan...
Pourquoi ?

Ben, à cause des drôles de degrés de séparation que partagent les deux femmes.

Voyez plutôt :
Céline a couché avec Jacques qui a couché avec Cécilia qui a couché avec Nicolas qui a couché avec Rachida...

Ce qui me fait d'ailleurs me demander si Nicolas, Cécilia et Rachida faisaient des plans à trois dans le temps. Personnellement, je pense que oui.
Et c'est d'ailleurs le divorce de Nicolas et Cécilia et le fait que Carla ne voulait pas que Rachida se joigne à ses ébats avec Nicolas qui a fait que Rachida est allée se consoler dans les bras de François (et son déménagement dans le 7e arrondissement).

mercredi 2 septembre 2009