mercredi 30 mai 2007

mercredi 23 mai 2007

Zeitgeist

La liste des chansons qui ont été jouées ce soir (un concert de près de trois heures):

United States
Today
Stand Inside Your Love
Orchid
Doomsday Clock
Home
Hummer
Starz
Tarantula
Bullet With Butterfly Wings
Gossamer
God and Country
33
Rocket
Winterlong
To Sheila
Glass and the Ghost Children
Cherub Rock
1979
Tonight, Tonight
Neverlost
That's the Way
Disarm
Zero
Untitled
Shame
Silverfuck
Annie Dog
Muzzle

Ce soir, seul dans mon appartement, à 300 mètres du Grand Rex, je pleure...
(je pleure pas pour de vrai, rassurez-vous)

jeudi 10 mai 2007

Repentez-vous !

-Dimanche soir dans son discours, Sarkozy dit (je cite de mémoire): "Il faut en finir avec la repentance ! Elle n'est que haine de soi !"
-Lundi matin, Sarkozy part à Malte, certainement pour se repentir d'avoir déjà fait une bourde diplomatique en oubliant de mentionner Malte dans la liste des pays qu'il souhaitait inclure dans on projet de pacte méditerranéen.
-Mercredi, il rentre plus tôt de ses vacances pour se repentir d'avoir fait passer le mauvais message avec l'histoire du jet privé et du yacht.
-Aujourd'hui, Sarkozy fait son premier acte de Président : il assiste aux cérémonies de repentance à propos de l'esclavage...

'nuff said....

mardi 8 mai 2007

No comment...

- Janvier 2007 : le candidat Sarkozy installe son QG de campagne rue d'Enghein, quartier populaire s'il en est (et y instaure une forme de loi martiale par la même occasion, chose dont les medias se sont bien gardé de mentionner, mais comme je l'ai fait plusieurs fois, je vais m'abstenir, là tout de suite)
- Tout au long de la campagne, le candidat Sarkozy se présente comme le nouveau candidat du peuple et des classes ouvrières.
- Le candidate Sarkozy enfonce le clou le 28 avril, alors que Ségolène Royal et François Bayrou débattent en déclarant : "Il y en a qui sont dans un grand hôtel à bavasser ensemble, moi, mon hôtel, c'est ici, sur le terrain" (en l'occurence, une usine) "Eux, ils discutent boutiques et partis, moi je suis au milieu des Français."

Une fois de plus je surestimais les Français en croyant qu'ils ne seraient pas dupes. Mais au vu du vote ouvrier, il semblerait que je me sois trompé.

Continuons la liste:

-dimanche 6 mai: premier acte du Président élu Sarkozy: aller dîner au Fouquet, puis y passer la nuit (il habite si loin)
-lundi 7 mai: deuxième acte du Président élu Sarkozy: s'envoler pour Malte à bord d'un jet privé pour aller passer quelques jours sur un yacht appartenant à je ne sais quel milliardaire.

... au milieu des Français.... proche des considérations du peuple....

A qui la faute ? (suite)

Hier, je faisais un petit laïus sur le problème de la gauche...

Aujourd'hui, celui de la droite...
Pendant ces deux trois (quatre?) dernières années, je n'ai cessé de me demander comment l'ascencion de Sarkozy fut-elle possible?

Cet article du Monde donne une réponse pas trop mauvaise en fait.
C'est la droite, et tous ces échecs et sa nullité de ces dernières qui l'a mis au pouvoir...

lundi 7 mai 2007

Gueule de bois ce matin.

Et du pire style, du style de celles où on s'est pas amusé la veille (pire, j'ai même pas bu hier soir), on peut appeler ça l'après 6 mai...

Je postais un commentaire sur un autre blog, et sans faire attention il est devenu si long qu'il a bien sa place en tant que post ici même...
Et ensuite, je vais essayer d'arrêter de parler de politique pendant quelque temps...

Or donc:

Hier soir j'ai passé ma soirée sur myspace et divers forums, essentiellement pour trouver des gens avec qui se serrer les coudes, chez moi, il y avait que ma coloc australienne, et après 15 ans de John Howard, elle est un peu habituée à ce genre de choses (perso, je devrais aussi l'être après avoir subi 5 ans de Bush. Faut croire que ça vous affeccte plus quand c'est votre propre pays ce genre de trucs), et en bas de chez moi, il y avait surtout des CRS et des Sarkozystes en goguette, puis plus personne quand ils sont partis à la Concorde.

Sinon je pense que le problème de la Gauche française, c'est qu'elle n'arrive pas à se débarrasser du marxisme, je sais que je me fais régulièrement traiter de salaud de traitre par les gauchistes pur souche quand je dis ça, mais que ça nous plaise ou non, l'ultra-libéralisme a gagné, il n'est plus question de vouloir l'empêcher. Ce que la gauche française semble encore pourtant vouloir faire, pire, semble croire pouvoir faire, il faudra m'expliquer comment. Les deux seules solutions que je vois, c'est soit d'isoler la France du reste du monde (après tout ça marche pour la Birmanie... hum, hum) soit que la France devienne la première puissance mondiale, et ça, même si beaucoup de Français ne l'ont toujours pas assimilé, ce n'est plus le cas depuis bien un siècle, voire plus.
Bref, quelles options nous restent-il ?
Que la gauche fasse comme dans le reste du monde occidental : qu'elle compose avec la donne dont elle dispose, pas celle qu'elle aimerait avoir...
Je pense que c'est à cette condition uniquement qu'elle pourra se relever. Sinon la France va à terme être condamnée à avoir un seul parti majeur, c'est déjà d'ailleurs un peu le cas.
Ca et pour sortir du cadre politique de parti, je pense qu'il faut aussi que les Français développent une façon locale et individuelle de concevoir la politique, pas seulement balancer un bout de papier dans une boite tous les deux ou trois ans selon les échéances et ensuite regarder les résultats à la télé... Mais ça c'est pas gagné, la structure de notre pays étant ce qu'elle est (ultra-centralisée et tout)...
Mais bon, faites pas attention, je dis ça parce que je suis un sale démocrate -dans le sens américain du terme- et dire qu'idéologiquement je me sens plutôt anarcho-trostkiste... Mais bon, les idéologies et la réalité, c'est pas toujours (jamais?) la même chose...

Ca c'était le problème de la gauche.
Le problème de la droite (gaulliste), c'est qu'ils ont été tellement cons et incapables ces 10 dernières années qu'ils ont permis à Sarkozy d'arriver à ces fins.

Le problème de la France, c'est qu'il y a assez de monde qui est assez con ou facho ou crédile pour voter pour un tel type.

dimanche 6 mai 2007

Une drôle d'impression de déjà vu...

Marrant (en fait pas du tout) comment ces dernières semaines n'ont cessé de me rappeler les mois de septembre et octobre 2000, où la progression de George Bush semblait inéxorable, et je ne comprenais pas.
Je ne comprenais pas comment ni pourquoi des gens pouvaient être attirés par cet homme jusqu'au point de vouloir en faire leur président quand tout me répugnait chez lui...
La suite on l'a connait.

Et maintenant, je me retrouve de nouveau dans cette situation où je suis de nouveau face à une partie non négligeable d'une population séduite au point de vouloir en faire leur président par un homme chez qui tout me répugne...
Et la suite, j'ai bien peur de la connaître pour l'avoir déjà vécue à quelques détails près...

Et quelque part, je me dis que les Américains avaient au moins l'excuse de ne pas "connaître" les conséquences de leur acte, dans le sens où le cas ne leur avait jamais été présenté dans l'histoire récente.
Mais que dire de ces Français qui s'apprêtent à commettre l'irréparable (ou même l’on déjà commis à l’heure où je tape ces lignes), alors qu’ils ont devant leurs yeux les exemples récents de Bush, d’Aznar, de Berlusconi. Je ne parle même pas des exemples historiques de tous ces hommes au mieux veules, au pire maléfiques qui ont réussi à se faire élire de la sorte.


Le pire dans tout ça (moui, en fait, j’ai bien peur que ce ne soit pas le pire), c’est qu’il est certain que Sarkozy va diviser les Français de manière drastique et durable, comme Bush l’a fait avec les Américains.

samedi 5 mai 2007

"Oui, mais le programme de Ségolène Royal est faible, voire nul."

Voila en gros l’argument principal de ceux qui ne l’aiment pas et qui votent Sarkozy.
Et je dois avouer qu’ils n’ont pas totalement tort.
Le truc c’est que de deux maux, il est logique d’en choisir le moindre non ?
Et donc de voter Royal demain.

Car ce que les supporters de Sarkozy ne veulent pas réaliser, c’est que le problème de Sarkozy c’est pas son programme.
D’ailleurs, quand est-ce que les gens réaliseront que le programme c’est secondaire dans une élection présidentielle ? Ah, on m’informe que jamais, que je perds mon temps avec ça… Tant pis…
Je disais donc, le programme de Sarkozy n’est pas le problème en soi. Certes, on pourrait le disséquer et le discuter, mais là n’est pas le propos.
Le propos c’est que quelque soit son programme, même s’il était parfait (yeah right), le problème et la raison pour laquelle il ne faut pas que Sarkozy soit président reste inchangée.
Car le problème, c’est lui. L’individu même.
La France s’apprête à mettre à sa tête un homme obsédé par le pouvoir, un homme qui a tout fait pour l’obtenir (c’est plus ou moins le cas de tous les présidents, je sais, mais dans son cas, ça prend des proportions gargantuesques) et un homme qui fera certainement tout pour le garder.
Un homme violent, un homme hargneux.
Un homme qui ne supporter pas qu’on le critique, qui a déjà un contrôle impressionnant sur les médias, et qui ne fera qu’augmenter quand il sera à l’Elysée. Le journalisme est mourant depuis quelques années, il va l’achever en bonne et due forme (normal, c’est lui qui a déjà provoqué les principales blessures ces derniers temps). La liberté de la presse et un vrai journalisme d’investigation sont aujourd’hui plus que jamais nécessaires en France. Et aujourd’hui, plus que jamais, ils sont menacés
Un homme qui ne travaille que pour ses intérêts et ceux des siens.
Un Président c’est un homme qui dirige tous les Français.
Nous nous apprêtons, pour la première fois depuis que la France est une démocratie, à avoir un homme à sa tête détesté, haï par un partie non négligeable de la population. Que va-t-il se passer ?
Rien de bien positif. Plus que toute autre chose, c’est le tissu social de la France, déjà bien mis à mal ces dernières années qui va encore être un peu plus endommagé, peut-être même jusqu’au point de non-retour. Les émeutes de novembre 2005 ne seront que de vulgaires escarmouches (ce que de toutes façons elles sont) comparé à ce qui va très certainement arriver.
Un Président se doit de rassembler. Il ne fera que diviser encore plus.

Diviser aussi quand il ostracise des membres de la population comme il le fait si couramment (jamais je ne pensais réentendre un jour des conneries de type « les chômeurs sont des fainéants », encore moins issues de la bouche d’un futur président).
Dois-je ici parler de ses propos eugénistes ? De sa xénophobie à peine cachée ? De son nationalisme malsain ?
Je ne préfère pas. Si ce n’est pour suspecter leurs sources psychologiques, voire psychiatriques. Certes, nous sommes tous les produits (entre autres, bien sûr) des traumatismes de notre petite enfance, il n’est en rien différent. Sauf qu’il est des traumas plus forts et avec plus de conséquences que d’autres, certains ne nous permettant pas d’occuper certaines positions. Mais je ne suis pas psychiatre.

Et que dire du problème le plus important aujourd’hui ? Je veux parler des bouleversements climatiques.
Travailler plus pour gagner plus, c’est bien ça ?
Mais cela implique aussi polluer plus, aggraver encore plus la situation. Ça il se garde bien de le préciser et les Français séduits par la formule, se gardent bien de réfléchir plus en avant.
Que leur faudra-t-il pour qu’ils réalisent enfin ?
Un ouragan en France ?
Peut-être alors n’aurons-nous pas besoin d’attendre très longtemps, surtout si la saison des cyclones de cette année est aussi active qu’annoncée.


Apparemment, plus de la moitié de la France votante est prête à vouloir cet homme aux commandes de ce pays dans deux jours. Et cela me dépasse.

jeudi 3 mai 2007

Le Débat ?

Non pas vraiment, mais Sarkozy quand même...

En fait, depuis plusieurs jours, j'ai des trucs divers et variés à dire, mais n'ai pas le temps de bien les rédiger et structurer, donc je les balance comme elles viennent.

Je commence par la rhétorique de Sarkozy du "moi, je fais ce que je dis, je dis ce que je fais."
Et par rapport à ceci, j'hallucine quant au fait que personne ne le remette en cause.
Ces paroles c'est du vent (il n'y a qu'à voir son véritable bilan de ces cinq dernières années, ça aussi, personne n'en parle ni ne le contredit dessus), ce qu'il fait c'est dire qu'il va faire un truc, et ensuite, il dit "voila, je l'ai fait" alors qu'il n'en est rien.
Et tout le monde de dire "ah ben oui, il l'a fait. Même si on l'aime pas, on se doit de reconnaitre qu'au moins il fait ce qu'il dit"...

Ceci est une des plus grosses fumisteries de ces dernières années (du niveau de "nous sommes en train de gagner la guerre en Iraq" de qui vous savez), et pourtant tout le monde (en particulier la presse, et ses concurrents politiques) le laisse dire, voire pire, avale ses couleuvres sans sourciller...

Ca me dépasse.

mardi 1 mai 2007

Une Campagne Exceptionnelle

Tout le monde, enfin, surtout les journalistes, s'accordent à dire que nous vivons une campagne présidentielle exceptionnelle, voire historique :

- Un record de participation.
- La première fois qu'une femme va au second tour.
- La baisse de Le Pen.
- L'apparition du vrai centre.
et j'en oublie certainement...

Et pourtant... Et pourtant comme 6 fois (sur 8) au cours de la Ve République, il n'y aura rien d'exceptionnel, ce sera la droite qui gagnera...