dimanche 29 juin 2008

mardi 24 juin 2008

Page de Pub... Encore...

(cliquez sur l'image pour arriver à la lire)

Breaking News

Non, je ne vais pas vous parler d'une info cruciale qui vient de tomber, mais du film de Johnnie To. Tout ça parce que je viens de le voir et que je me disais que ça faisait longtemps que je vous avais pas fait part de mes impressions sur tel ou tel film depuis un sacré moment. Et même si je suis sûr que vous y avez très bien survécu, ça ne m'empêche pas d'avoir envie de recommencer.

Or donc, Breaking News (大事件 - Daai si gin) sorti en 2004 est loin d'être le meilleur film de Johnnie To. Si vous voulez découvrir cet excellent réalisateur (un des meilleurs au monde à mes yeux), je vous conseille plutôt Election 1 & 2 et Exiled, sans oublier Running Out Of Time qui sont de véritables chefs d'œuvres (même s'ils ne sont pas les seuls).
Mais si je vous parle néanmoins de ce film c'est qu'il vaut la peine d'être vu, ne serait que pour sa scène d'ouverture... Un long plan séquence de plusieurs minutes tout bonnement hallucinant de complexité et pourtant réel (sans raccords invisibles quoi... ou alors, ils sont vraiment bien cachés).
Si vous vous intéressez un tant soit peu au cinéma, vous ne pouvez pas ne pas voir cette scène.

Voila, c'était tout pour ce soir...


lundi 23 juin 2008

Ne pillez pas leurs œuvres ?

52 artistes français ont lancé un appel hier dans le Journal du Dimanche pour qu'on arrête de piller leurs œuvres en les téléchargeant illégalement, parce que nous les fans on est vraiment que des voleurs et des méchants.

L'appel en question est ici.

Et la liste des artistes signataires, la voici:

Etienne Daho, Christophe Maé, Kery James, Sinik, Francis Cabrel, Patrick Bruel, Jean-Jacques Goldman, Jenifer, Stanislas, Raphaël, M Pokora, Keren Ann, Thomas Dutronc, Eddy Mitchell, Isabelle Boulay, Maxime Le Forestier, Martin Solveig, Marc Lavoine, Calogero, Gérard Darmon, Pascal Obispo, Jacob Devarrieux, Elie Seimoun, Alain Bashung, Bernard Lavilliers, Rachid Taha, Bob Sinclar, Psy4delarime, Abd Al Malik, Anis, André Manoukian, Charles Aznavour, Alain Souchon, Mademoiselle K, Soprano, Arthur H, BB Brunes, Liane Foly, Emmanuelle Seigner, Ridan, Renan Luce, Zita Swoon, Johnny Hallyday, Empyr, Kenza Farah, Shine, Camaro, Diam's, Renaud, Romane Cerda, Cali et la Grande Sophie.

Bon déjà, que tous ces artistes se rassurent, je n'ai jamais téléchargé aucune de leurs œuvres.
Mais je n'ai jamais acheté aucun de leurs CDs non plus et j'en ai pas vraiment l'intention ni dans un futur proche, ni dans un futur moins proche.

Je ne sais jamais que penser de ces artistes qui viennent pleurer parce qu'on télécharge leur musique. Ou plutôt disons que la liste est trop hétéroclite pour les mettre tous dans le même sac.
Bon déjà, il y a ceux qui ne prennent leurs fans que pour des clients. Et un tel mépris de leurs fans, surtout quand ceux-ci les ont rendu multi-millionnaires voire milliardaires dans le cas de Johnny Hallyday me fait un peu mal au ventre.

Ensuite, il y a les imbéciles et les naïfs, ceux qui ne réalisent pas que les maisons de disques s'en mettent plein les fouilles sur leur dos autant que sur le dos des fans, (apparemment, ils apprécient cet situation d'esclavage dans laquelle ils sont) et que cet intermédiaire bien gênant est devenu de plus en plus dispensable, justement depuis internet.
Internet, formidable outil de promotion s'il est bien compris et utilisé et qui permet à des artistes peu connus d'agrandir leur auditoire de manière plutôt efficace, surtout en ces temps où la télévision et la radio on cessé d'être des découvreurs et promoteurs de nouveaux talents depuis bien longtemps (et ne venez pas me parler de Nouvelle Star, je parle d'une époque pas si vieille que ça où je découvrais toutes les nouvelles musiques dont je devenais fan plus tard grâce à la télé ou la radio, même des trucs pointus et "underground").

Que penser de ces artistes quand par ailleurs dans le monde, Nine Inch Nails a envoyé sa maison de disque bouler et distribue tous ses albums gratuitement sur internet avant de les sortir en disque. Ce qui leur a aussi permis de sortir deux albums en quelques mois, n'étant plus bridés par leur maison de disque qui bien sûr freinent les artistes productifs, il est bien sûr ici question de raréfier l'offre pour que celle-ci soit inférieure à la demande. Ou de Radiohead qui permet aux gens d'acheter leur album au prix que l'on veut, de Death Cab for Cutie (inconnus en France, mais pas aux US) qui disent à leurs fans de ne pas hésiter de télécharger leur musique s'ils la trouvent trop chère.
Juste trois exemples parce que ce sont ceux que je connais le mieux, mais il en existe des dizaines d'autres.

Un autre détail m'interpelle sur le sujet. Je n'ai malheureusement pas de chiffres à l'appui, mais j'ai cru entendre que la France était le pays occidental où il y avait le plus de téléchargements illégaux. J'ai aussi cru entendre que c'était en France que les CDs étaient les plus chers du monde occidental.
Quelle étrange coïncidence...

Je vais pas entrer dans les détails de la façon qu'on les législateurs d'appréhender la chose, mais je me demande parfois s'ils la plupart d'entre eux savent seulement ce qu'est Internet.

Et surtout n'oubliez pas: "La cassette audio ré-enregistrable va tuer l'industrie du disque!"
(argument réellement mis en avant à l'époque où copier des cassettes et enregistrer de la musique directement depuis la radio commençait à devenir pratique courante)

dimanche 22 juin 2008

Voila l'été !

C'est l'été depuis hier et il fait beau et chaud à Paris.
Si, si, c'est une info.
Ce genre d'événement (beau et chaud à Paris) est tellement rare que ça mérite bien une entrée sur un blog.


mercredi 18 juin 2008

Coupure Publicitaire...

Je voulais juste vous conseiller l'achat (et accessoirement la lecture) de cet ouvrage sorti aujourd'hui:


De quoi ça parle ?
Plus de précisions ici: Dernières Nouvelles de Yirminadingrad.


Je sais pas vous mais j'aime beaucoup le concept de l'œuvre multi-supports, un peu comme Nine Inch Nails avec Year Zero. (et je dis pas ça seulement parce que moi aussi j'en ai un qu'un jour je finirai... enfin... quand j'aurai fini ma thèse et quand mon co-auteur sera sorti des limbes dans lesquelles il semble avoir disparu)

mardi 17 juin 2008

Une bien belle journée...

Ce matin, alors que je partais au boulot, j'ai manqué de me faire accrocher par un taxi... où ça ? dans le 16e bien sûr...
Le feu était vert pour lui, il tournait à gauche, donc le feu était vert pour moi aussi. Apparemment il a oublié ce détail.
J'ai donc commencé à le pourrir et ce sale con a essayé de se rebiffer en me disant que le feu pour les piétons était rouge... Super argument... Je lui ai répondu que si c'était le cas, il serait donc passé lui-même à l'orange ou au rouge... J'ai voulu continuer à le pourrir et de lui rappeler les bases du code de la route (genre les piétons une fois engagés sur la voie sont prioritaires quelle que soit la couleur du feu (règle que tous les Parisiens semblent ignorer) et autres trucs similaires), histoire de le ridiculiser devant ses clients et de lui faire perdre au moins son pourboire. Mais cet imbécile étant motorisé s'est esquivé avant que je puisse finir de lui exprimer le fond de ma pensée...

Quelques heures plus tard, je suis au croisement du boulevard des Italiens et de la rue Favart. Le boulevard des Italiens était plus ou moins fermé à la circulation : totalement fermé aux véhicules et ouvert seulement aux piétons non-manifestants, puisqu'il s'agissait de la fin du trajet de la manifestation du jour.
Sauf que des manifestants voulaient passer le cordon sans d'abord ôter leurs autocollants CGT du revers de leur blouson et ce genre de détails qui faisaient d'eux des manifestants et non de simples piétons. Les policiers le leur ont donc interdit. Les manifestants ont commencé à être cons et à hurler à l'atteinte à la liberté d'expression et ce genre de conneries (ils avaient donc oublié au passage qu'une manifestation n'était légale que sur le trajet autorisé par le Préfet, trajet s'arrêtant donc au début du boulevard des Italiens), les policiers ont donc perdu patience, et ont donc fermé la circulation a tout le monde...
Qu'est-ce que j'ai à voir dans l'histoire ?
C'est simple, je me suis retrouvé coincé entre les deux factions, et de dire aux manifestants que sérieusement, il faudrait qu'ils arrêtent et qu'ils la ferment et qu'ils enlèvent leurs autocollants puisque la manifestation est terminée et aux policiers qu'ils abusaient, tout le monde n'était pas manifestants dans la rue et que les piétons n'avaient pas à payer pour la stupidité de certains... Puis j'ai fait le détour par la rue Favart, parce que je n'avais que moyennement envie de me mettre à dos à la fois des syndicalistes rougeauds post-soixante-huitards et des CRS tout aussi rougeauds et bas du front...

Puis plus tard, en fin de journée, rue de Lutèce, deux jeunes Américaines (genre qui passent leur été à Paris en théorie pour apprendre le français, en pratique pour passer l'été à boire et à faire la fête dans Paris et être insupportables avec ça une fois rentrées chez elles), elles abordent soudain la personne devant moi par un "Excuse me! What's that?!" très fort et d'un ton très vulgaire en montrant le Palais de Justice. Pour les non-anglophones, ça veut dire "Excusez-moi ! C'est quoi de truc ?!"
Et en fait, je n'ai rien fait... Mais je regrette de ne pas m'être incrusté pour les pourrir et leur dire un truc du genre "Mauvaise question. Il fallait demander: excusez-moi, parlez-vous anglais ? et ensuite demander ce que c'est"
Mais bon, connaissant bien ce genre d'animal, je me suis abstenu. Non seulement elles n'auraient pas compris en quoi elles étaient à la fois extrêmement impolies et vulgaires et que c'était à cause de spécimens comme elles que les touristes américains avaient mauvaise réputation à Paris, mais en plus elles auraient été capables de me trouver impoli... (chose numéro un à connaître chez les post-ados gâtées pourries américaines: quoique vous leur disiez, elles se sentiront dans leur bond droit, et se faire pourrir ou accabler les fera rigoler bêtement (pensez à Paris Hilton)).

A part ça, j'ai passé une bonne journée, mais un peu fatigante.

dimanche 15 juin 2008

Haute Trahison ?

Inviter des dictateurs et parmi eux un ennemi de la France aux cérémonies du 14 juillet ne constituerait-il pas un acte de haute trahison par hasard ?

Je me demandais...

dimanche 8 juin 2008

Qui a peur du Taureau Rouge ?

Quand je suis rentré en France en 2005, une des plus grandes surprises qui m'attendaient c'était l'absence de Red Bull dans le pays qui m'avait vu naître.
"Mais c'est que c'est illégal ici !" m'informait-on.
"Ah bon ? Mais pourquoi donc ?" demandai-je.
"Mais parce qu'on sait pas si c'est dangereux pour la santé ou non !" me répondait-on.

Je trouvai cela un peu hallucinant, puis oubliai l'incident, bien que depuis ce jour-là le Red Bull me manque de temps à autres (genre quand j'ai trop de trucs à faire et que j'ai peu dormi la veille).

Depuis peu, le Red Bull est en train de devenir légal en France. Si je comprends bien, celui en vente depuis quelques semaines n'est qu'une version light (en tout cas ses effets le sont eux, lights, à peine plus d'un expresso), mais le "vrai" arrivera sur le marché en juillet, voire avant.

Et cela crée un tollé dans divers endroits dont le Ministère de la Santé, parce que comprenez-vous ma bonne dame, on sait pas si c'est dangereux ou non...

Et c'est à ce moment-là que je m'agace.

Nous parlons ici d'un produit qui existe dans le monde entier depuis 10 ans, dont les effets sont connus, un produit sur lequel les divers laboratoires d'analyses et ministères de la santé de part le monde se sont penchés, bref, pas exactement une nouveauté inconnue.
Et pourtant, la France s'inquiète de savoir si le produit est consommable ou non.

Rien ne m'énerve plus quand la France se croit ainsi seule au monde et se positionne en donneuse de leçons, car c'est bien connu, la France et les Français savent tout mieux que tout le monde. Il est évident à leurs yeux que les études étrangères faites sur ce produit ne sont pas vraiment valides, puisqu'elles ne sont pas françaises. Il est évident que le reste du monde n'est constitué que d'une bande d'inconscients puisqu'ils consomment un produit potentiellement dangereux et qu'ils n'ont même pas attendu l'avis de la France sur la question avant de le commercialiser.

Maintenant, attention, je ne dis pas que le Red Bull n'est pas potentiellement dangereux (toute substance est toxique passé une certaine dose, même l'eau), mais que justement tout est une question de dosage et d'éducation, et que la France a toujours cette sale attitude de vouloir "inventer" et "découvrir" tout, s'inspirer du reste du monde semble être un affront pour elle. Ça et le fait qu'elle se sente obligée de décider pour son peuple ce qui est bon pour lui ou non.

Ce qui est -au passage- d'une hypocrisie totale. S'il était réellement question de protéger la population de substances dangereuses, peut-on m'expliquer comment des produits aussi destructeurs que l'alcool et le tabac sont non seulement légaux, mais en vente libre en France ?

Bref, cette histoire est un bel exemple à la fois de niaiserie et d'hypocrisie françaises (ces deux sentiments ne sont nullement l'apanage de la France, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit).

Je crois qu'il faut se rendre à l'évidence...

... c'est pas aujourd'hui non plus que je vais avancer sur ma thèse (deux week-ends de perdus alors que j'ai pas exactement tout le temps du monde, c'est vraiment pas sérieux).
Alors du coup, j'en profite pour essayer de poster les trucs que j'avais l'intention de poster ici ces jours-ci. C'est mes amis qui attendent des e-mails (parfois depuis plus d'un mois) qui vont être content.

Commençons par une des infos du jour... Non pas la finale de Roland Garros, je m'en suis toujours foutu, c'est pas aujourd'hui que ça va commencer à changer... D'ailleurs, je sais même pas si Monfils a gagné sa demi-finale... Je présuppose que non sinon quelqu'un me l'aurait forcément mentionné, mais au final j'en sais rien, et je m'en fiche...

Non, je voulais parler du fait divers ayant eu lieu à Tokyo aujourd'hui, ou plus précisément à Akihabara.
Bon les faits, vous les connaissez certainement. Un type pète les plombs, sort son gros couteau, poignarde une vingtaine de personnes, en tuant sept...

Les raisons ? On s'en fiche, elles sont les mêmes qu'à chaque fois qu'un type pète les plombs : assez obscures.
Je vois d'ici certains commencer à disserter à coups de clichés sur le Japon. Laissons-les dire.

Non, ce qui m'interpelle à propos de ce fait divers c'est deux choses.

La première, la réaction de Mme StrangeGator, qui est en ce moment en vacances chez elle au Japon (dans une petite ville de Shikoku, pas à Tokyo donc) et qui m'envoie un e-mail paniqué ce matin à cause de l'insécurité au Japon et ce genre de choses. Et moi de devoir la rassurer et lui rappeler que ce genre d'incident est exceptionnel, n'est pas la norme et que c'est bien pour cela que les médias vont en faire leur pain béni pendant des jours, voire des semaines.
Cette réaction m'a rappelé un truc que j'avais entendu sur le fait que les médias japonais maintenaient leur peuple dans une certaine ignorance à propos de la violence réelle et supposée de leur pays et ainsi que d'autres pays d'ailleurs.
Ce qui m'a rappelé plusieurs choses:
-à quel point les Japonais sont parfois vraiment coupés du monde et ignorants de la réalité de celui-ci, au point de croire que les rues de leur pays ne sont pas sûres.
-que finalement ça marche dans tous les pays cette histoire d'insécurité pour faire peur au peuple et donc mieux le contrôler.
-je comprends mieux pourquoi les Japonais visitant Paris semblent avoir peur de tout et ne s'aventurent jamais en dehors du quartier de l'Opéra. S'ils pensent que leur pays n'est pas sûr, ça doit vraiment leur faire drôle une fois dans les rues de Paris... (je ne dis pas que les rues de Paris ne sont pas sûres, elles le sont pour la plupart, mais des rues pleines de SDF, de gitans roumains, de cailleras, etc. ça doit être effectivement assez traumatique pour la ménagère japonaise pensant que la France se résumait aux Galeries Lafayette et à la rue St-Honoré et son Faubourg.)

Mais tout ça, c'est de la sociologie de comptoir (mais bon, en même temps, nous sommes sur un blog)...

La deuxième réaction que cela provoque en moi, c'est une interrogation.
Comment un type a-t-il pu poignarder une vingtaine de personnes en pleine rue ?
Je ne connais pas exactement les faits, mais les réponses possibles à cette questions me paraissent tristes (mais si peu surprenantes finalement).
Je veux dire : le type avait un couteau. Pas un semi-automatique. Même pas un flingue... Un simple couteau...

Je ne peux qu'en déduire que les Japonais (pourtant persuadés que leurs rues ne sont pas sûres) sont si rarement en contact avec la violence urbaine qu'ils ne savent absolument pas comment réagir face à celle-ci.
Genre, certains n'ont probablement même pas eu le réflexe de fuir, et très certainement personne n'a du essayer d'intervenir avant l'arrivée de la police, car celle-ci l'a arrêté vivant (et sans violence !) alors qu'il était encore en train d'allègrement poignarder les gens.

En France, un groupe de rugbymen, quelqu'un de plus courageux qu'un autre serait très certainement intervenu assez rapidement.
Aux US, on a beau critiquer le port d'armes, il se serait certainement fait descendre bien avant d'avoir atteint le nombre d'une vingtaine de personnes touchées.

Pas au Japon...
Bon, je m'avance certainement un peu, je ne connais pas encore tous les faits (combien de temps sa folie meurtrière a duré, etc), mais quand même...

lundi 2 juin 2008

dimanche 1 juin 2008

Des Livres et Moi

J'ai trouvé ce questionnaire sur un autre blog... et pour une fois c'est pas un questionnaire à la con™.

A - Combien de livres lisez-vous par an ?
Ouhla...
En fait ça change d'une année sur l'autre. Disons entre 10 et 50... En gros...

B - Commencez-vous plusieurs bouquins à la fois ?
Trop souvent...
La je dois en lire trois ou quatre en même temps... Sans compter ceux de la thèse.

C - Faites-vous une liste des bouquins lus?
En quelque sorte (avec l'application "visual bookshelf" sur Facebook).

D - Où les trouvez-vous ?
N'importe où... Bon surtout à la Fnac, j'avoue. Sauf pour les bouquins anglophones, j'ai tendance à les acheter à Shaekespeare and Company. Mais pas toujours.

E - Vous offre-t-on des livres ?
Ça arrive. Le problème c'est que comme je suis super sélectif, si vous m'offrez une livre, c'est pas sûr que je le lise. Mais vous inquiétez pas, je serai hypocrite bien comme il faut et ferai semblant d'être super content, même si vous m'offrez une daube (je le revendrai ensuite chez Gibert, mais ça vous le saurez pas). Un conseil pour éviter les faux pas : la wishlist d'amazon... ;-) (même si j'ai pas mis la mienne à jour depuis un certain moment quand même).

F - Où lisez-vus?
Surtout chez moi et dans les café.
Je lis très rarement dans le métro, j'arrive pas à comprendre comment on peut lire correctement dans le métro, surtout en étant dérangé toutes les trente secondes.

G - A la maison, dans quelle pièce lisez-vous?
Ma chambre essentiellement... Sauf en Floride où je lisais énormément sous le porche... Les porches, c'est quand même les meilleurs endroits au monde pour lire.

H – Où rangez-vous vos bouquins ?
Sur des étagères.
J'en ai finalement très peu chez moi, j'ai tendance à les stocker chez mes parents depuis que je suis rentré en France.

I - Lisez-vous en langue étrangère, laquelle ?
Ben en français... ah non en anglais...
Bon, ok, je mentirais si je disais que je fais pas trop la différence entre les deux langues quand je lis. Le français reste ma langue natale, et je lis plus lentement en anglais.

J - Autre chose ?
Uh?

K – Combien de temps passez-vous à lire des livres hebdomadairement ?
En temps normal, au moins une heure par jour. Mais ça varie énormément entre les jours où j'ai beaucoup de boulot (et où je ne vais pas lire) et les jours où je bosse sur ma thèse (et où je vais lire un gros paquet d'heures).

L - Autre chose que des livres ?
En fait, je lis en permanence, si c'est pas des livres, c'est des magazines, des journaux, des trucs sur le net, tout ce qui se lit quoi...

M - Pensez vous moins lire depuis que vous allez sur Internet ?
Je pense que je lis plus, mais que je lis un peu moins de livres (et carrément moins de magazines, avant le net, je lisais (du début à la fin) presque 10 magazines par mois, maintenant c'est environ un ou deux et pas entièrement).

N - Cornez vous les pages ou utilisez vous des "marque pages"?
Ça dépend de la qualité des livres en général. Je corne les vieux poches, jamais les livres "normaux".

O - Collectionnez vous des livres particuliers ?
Non.
Je suis pas assez riche et encore trop nomade pour me lancer dans une collection de livres. Plus tard on verra.

P - Prêtez-vous vos livres?
Plus ou moins. Mais souvent ces prêts deviennent des dons (en même temps c'est réciproque, je ne rend pas toujours les livres qu'on me prête non plus), quand je n'achète carrément pas certains livres pour des amis quand et le livre et l'ami(e) me sont chers.

Q - Quelle est votre citation préférée?
J'en ai trop.

R - Une petite manie dans vos lectures ?
Pas vraiment. Il m'arrive de créer des soundtracks pour des livres, mais c'est assez rares.

S - Aimez vous rencontrer des écrivains ?
Ben... Je sais pas... Quand je vais dans des salons des livres ou autres, j'ai jamais trop rien à leur dire sinon des banalités. Quand je les rencontre en dehors d'un cadre purement littéraire, si le courant passe c'est cool, mais là je les considère comme des personnes "normales" pas des écrivains.
Reste le cas des auteurs de ma thèse qu'il faut que je rencontre et interviewe un jour où l'autre. J'ai déjà rencontré Vincent Ravalec par hasard, mais je n'étais pas encore prêt à l'interviewer (je ne le suis toujours pas), super sympa, il m'a filé son téléphone et son e-mail persos pour que je le recontacte quand ça sera le moment.
Quant à Beigebder, je l'ai croisé deux fois dans la rue, mais n'ai osé l'aborder, préférant le contacter par des voies plus traditionnelles (bien qu'un ami me soutient que le meilleur moyen de le contacter c'est encore de le choper ivre au Baron ou au Mathis.)

T - Qui avez-vous rencontré ?
Vincent Ravalec, Marie Nimier, Julia Kristeva, Hélène Cixous, Étienne Balibar, Pierre Alferi (ces deux derniers en même temps, mais Jeanne n'était pas là) et Jacques Derrida.
Je dois peut-être en oublier un ou deux.

U - Qui était sympa ? Qui ne l'était pas ?
Ouhla, je vais balancer là...
-Vincent Ravalec sympa, on a discuté assez brièvement.
-Marie Nimier, adorable, on a vraiment sympathisé au point d'aller faire les 400 coups ensemble dans les rues de Gainesville (j'espère que je trahis pas un secret là, ni ne ruine sa réputation) et de garder le contact pendant un moment (pas complètement rompu, mais pas vraiment entretenu non plus).
-Julia Kristeva, assez sympa, on a pas vraiment discuté.
-Hélène Cixous... Bof, j'ai pas accroché... Elle m'est apparue super pédante et froide.
-Étienne Balibar et Pierre Alferi, j'ai echangé trois mots avec eux, mais pas assez pour avoir une opinion tranchée (Etienne me semblait plus rigolo que Pierre... mais je ne sais pas s'il se prenait au sérieux ou s'il était juste timide).
-Jacques Derrida, là c'est moi qui était très intimidé, de peur de me comporter en groupie de base. On a pas discuté trois heures, mais il s'est montré abordable et simple (je ne connaissais pas du tout la personne à l'époque, juste les écrits... j'aurais vraiment aimé osé lui parler plus, je suis presque sûr qu'il se serait montré très avenant).
(on notera qu'à l'exception de Vincent Ravalec, j'ai rencontré tous les autres lors de colloques et conférences à University of Florida, ou plus précisément lors des réceptions et autres cocktails accompagnant les colloques et conférences en question)

Bon, j'aurais pu faire quelques efforts pour mieux répondre à certaines questions, mais bon, votre voyeurisme doit être satisfait avec la dernière.