mercredi 28 mai 2008

Espèce de Libéral !

Apparemment une phrase dans le livre de Bertrand Delanoë fait grand bruit. Il se dit politiquement Libéral et tout le monde de s'en émouvoir (et je ne sais plus quel hebdomadaire d'en faire sa une).

Il était grand temps !

Pas que Delanoë fasse son coming out (je sais, c'est nul comme allusion, je m'en suis rendu compte en le tapant, mais comme la phrase m'était venue sans double-sens je la laisse quand même), mais que les Français apprennent enfin le sens du terme libéral.

Apparemment, le mot est devenu à la mode en France quelque part entre 1998 et 2005 (en d'autres termes quand j'étais pas ici), sauf que les Français l'ont toujours mal utilisé et ce mot a pris un sens qui n'est pas le sien.

Voyez-vous dans le monde occidental, "libéral" a un sens bien précis : c'est -entre autres- que l'État n'a pas à se préoccuper de la vie privée des gens, ils peuvent baiser avec qui ils veulent (tant que ça reste entre adultes consentants), avoir la religion (ou l'absence de religion) qu'ils veulent, se démettre la tête comme ils le veulent (tant qu'ils ne sont pas un danger pour autrui), etc, etc...

Bref, en France, le synonyme le plus proche de libéral c'est progressiste, et son antonyme c'est conservateur.
On pourrait presque résumer ça à "être de gauche" ou "être de droite", mais se serait assez réducteur, surtout que des gens comme Chevènement ou Royal ne sont pas exactement libéraux, alors que des gens comme Copé (vous voyez, je ne dis pas que du mal de lui, mais vous y habituez pas trop, ça se reproduira pas souvent) le sont...

Comment et pourquoi libéral a pris le sens qu'il a pris en France ? Je l'ignore. (j'ai une théorie partant du libéralisme économique, qui est plus ou moins un non-interventionnisme étatique dont le sens se serait perverti en celui de capitalisme ultra-libéral, mais j'en suis pas sûr).

En tout cas, merci monsieur Delanoë pour redonner son sens réel à ce terme.

mardi 27 mai 2008

Des Explosions dans le Ciel

J'avais l'étrange sensation d'avoir oublié de parler de quelque chose d'important il y a peu...
Ça m'est revenu ce matin, mais je devais partir au boulot, je me suis donc promis de le mentionner ce soir.

La semaine dernière j'ai vu Explosions In The Sky en concert...

Si vous ne connaissez pas ce groupe génial, courrez vite acheter un de leurs albums n'importe lequel (ou alors téléchargez-le... sur iTunes bien sûr...), à moins que vous n'ayez Friday Night Lights sous la main, que ce soit le film (il paraît qu'il n'est pas sorti en France... quelle honte !) ou la série qui passe sur je ne sais qu'elle chaîne du cable ou de la TNT : c'est eux qui en font la majorité de la musique.

J'ai découvert ce groupe complètement par hasard... Un jour où je passais l'après-midi dans mon café préféré de Gainesville, feu le Java Lounge, qui avait pour avantage (parmi tant d'autres) d'avoir une sélection musicale aussi pointue que bonne (et en plus correspondant à mes goûts).
Ce n'était pas une journée comme les autres. Je vivais une séparation qui ne se passait pas exactement bien, et je déprimais depuis plusieurs jours... Puis soudain, cette musique étrange, ne ressemblant vraiment à rien d'autre a semblé sortir de nulle part et elle avait pour effet de me faire me sentir mieux. Je suis allé voir l'employé pour lui demander le nom. Il s'agissait donc d'Explosions in the Sky, et une heure plus tard, j'avais un de leur CD en ma possession et je n'ai jamais cessé de les écouter depuis.

Et la semaine dernière, ils étaient en concert à Paris.

Première surprise : alors à ce que je m'attendais à quelques dizaines de personnes dans la salle de concert (un peu comme pour Minus the Bear en décembre dernier), après tout ils sont plutôt inconnus en France, il n'en était rien, l'Elysée-Montmartre était plein à craquer. Je me demande encore comment cela est-ce possible.

Deuxième surprise qui n'en était pas une parce que j'en avais entendu parler et j'avais vu quelques vidéos sur youtube, alors que leur musique est en apparence calme, planante, tranquillisante même, l'énergie dégagée par les membres du groupe sur cette est vraiment impressionnante, et rarement vue sur une scène, même une scène rock...

Le mieux c'est que vous voyiez par vous-même. (ces vidéos ne sont pas de moi, mais proviennent bien du concert de la semaine dernière, et la personne les ayant filmées ne devait pas être trop loin de moi en fait) :

Notez aussi que si les morceaux semblent un peu longs, il est toutefois nécessaire de les écouter dans leur totalité (croyez-moi, vous ne le regretterez pas)

L'ouverture: First Breath After Coma (peut-être mon morceau préféré)







The Only Moment We Were Alone:




Greet Death:






Le final (Memorial)



Si vous en voulez-plus...

Tortues

dimanche 25 mai 2008

Entre Les Murs

Wow...
Entre Les Murs vient de gagner la Palme d'Or à Cannes...

J'avais lu le bouquin à sa sortie, avais failli l'inclure dans ma thèse et puis finalement non (du coup, je me demande si finalement)...
Il y a quelques mois, j'avais vaguement entendu qu'il allait être adapté en film.
Je ne savais pas qu'il était sélectionné à Cannes jusqu'à il y a trois jours, quand tout le monde s'est mis à l'encenser... J'avais donc vraiment envie de le voir, en espérant qu'il n'ait pas une sortie trop confidentielle...
Bon, ben maintenant, il ne me reste plus qu'à le voir je pense.

samedi 24 mai 2008

La Révolution !

Je pense depuis longtemps qu'il est temps de faire une bonne grosse révolution.
Mondialisation oblige, il la faut mondiale la Révolution...
Attention, je ne parle pas de Grand Soir et autres trucs marxistes qui ont déjà prouvé leur inefficacité, plutôt d'un genre de révolution qu'il reste à inventer (j'y travaille, je suis pas le seul)...
Un truc qui provoque les révolutions en général, c'est pas les grands théoriciens et autres semi-intellos genre moi, c'est un truc beaucoup plus prosaïque: c'est quand le peuple crève de faim... Et avec l'explosion du prix des produits de base un peu partout dans le monde, peut-être qu'on est sur la bonne voie...

En France, pour l'instant on a que des petits soucis de petits bourgeois occidentaux qui s'inquiètent pour leur pouvoir d'achat tout en ayant le ventre bien rempli (pour la plupart des Français, leur plus grande inquiétude, c'est encore de savoir s'ils vont pouvoir se payer une Wii Fit ou pas... mais ça aussi ça change petit à petit, surtout quand on voit le prix du Camembert)...

Mais notre cher gouvernement (et vous savez tout l'amour que je lui porte) va peut-être enfin mettre le feu aux poudres sans s'en rendre compte :
Il est question d'interdire les Happy Hours !

Oui, vous m'avez bien lu, le gouvernement veut interdire les Happy Hours !!!

Je sais pas vous, mais j'ai commencé à aiguiser mon couteau à mettre entre les deux, et je prépare mes cocktails molotov...


Sinon tout autant une révolution : ce soir, je regarde le Concours de l'Eurovision pour la première fois en 15 ans (voire 16)...
Tout ça à cause de Sébastien Tellier... dont je ne suis même pas fan musicalement parlant, mais le personnage est plaisant.

jeudi 22 mai 2008

Je suis ému...

Quelqu'un vient de visiter mon blog depuis la mairie de Meaux...

Je me demande si c'est Jean-François Copé lui-même, en se cherchant dans Google et qui serait tombé sur ce billet... Que d'émotions...

Si c'est vous monsieur Copé, faites pas votre timide, laissez-nous un petit commentaire...


Quoiqu'à la réflexion, je doute que ce soit lui ; il doit jamais y mettre les pieds à la mairie de Meaux...
Déçu...

Six days at the bottom of the ocean

samedi 17 mai 2008

En fait...

... dans mon billet précédent, j'ai carrément oublié de parler de la vraie bonne nouvelle de hier : la situation dans mon département est moins désespérée qu'initialement prévu et le programme de doctorat n'est pas mort... blessé seulement...

Mais hors de question pour moi de lever le pied, car je suis quand même en sursis (mais je vais un peu moins paniquer, ce qui n'est pas plus mal)...

Et juste quand je dis que je ne vais pas lever le pied, je m'aperçois qu'il est tard et que je vais donc un peu lever le pied et arrêter pour ce soir (mais à partir de demain tous mes week-ends seront consacrés à ma thèse, vu qu'en semaine c'est pas toujours évident).

Et comme mon lectorat non-anglophone se plaint que je poste souvent des questionnaires à la con sur mon blog anglais et pas sur mon blog français, en voici un...


Prénom ?
David

Age ?
35 ans

Taille ?
1m86 et des poussières.... allez, je vous la fais pour 1m87 quand je me tiens bien droit (pas souvent donc).

Couleur des Yeux ?
Marron

Cheveux ?
Bruns, grisonnants de plus en plus (et je commence aussi tout doucement à les perdre... non pitié, les cheveux gris, je m'en fous, au contraire même, plus ils grisonnent moins les gens pensent que j'ai 25 ans, mais les perdre, ça va pas être acceptable)

Poids ?
La dernière fois que je me suis pesé, c'était 73 kgs... J'ai un peu maigri ces derniers temps (pourtant mes abdos kro n'ont pas vraiment diminués eux... Il va falloir que je remédie à ça).

Partie du Corps Préférée ? Partie la Moins Aimée ?
préférée : sérieux, j'en sais rien...
moins aimée : mes abdos kro donc (en fait c'est plutôt des abdos Ben & Jerry's + Burger King, plus hormones dans la viande, gagnés aux US, jamais perdus depuis)

Parfum ?
Tiens, le flacon est vide... Plus aucun donc...

Qu'y a-t-il sur les murs de ta chambre ?
(j'aime pas quand un questionnaire chopé au hasard sur le web me tutoie, mais j'en ai marre de reformuler les questions)
Pas grand chose. Deux masques chinois en miniature (un cadeau d'une ancienne étudiante chinoise) et une carte des US qu'elle est géniale, il y a toutes les villes américaines dessus... toutes... Il y a même Newberry (FL), Fairmont (WV) et Gate City (VA) vous imaginez un peu... Des fois ça surprend les gens qui rentrent dans ma chambre de n'y voir qu'une carte des US. La vérité, c'est que je savais pas où la mettre (donc elle a atterri sur mon mur) d'un côté et que je suis toujours en train de planifier la déco de ma chambre avant de me lancer (après tout, ça ne fait que deux ans et demi que j'ai emménagé dans cet appart, je ne veux pas précipiter les choses).

Qu'y a-t-il sous ton lit ?
Des cartons... Peut-être aussi une chaussette ou deux, il faudrait que je vérifie.

A quelle heure te lèves-tu le matin ?
Ça change tous les matins. En ce moment entre 8 et 10 heures. Mais ça va changer.

Que prends-tu au petit déjeuner ?
Un café, parfois des biscuits, parfois une pomme, souvent un "pain suisse" (une espèce de brioche avec de la crème et du chocolat) à la boulangerie d'en bas avant d'aller au boulot.

Ville Natale ?
Agen

As-tu des Frères et des Sœurs ?
Non.

Ta plus grand qualité ?
J'ai toujours trouvé cette question très con. Je suis sûr que la prochaine c'est mon plus grand défaut c'est ça ?

Ton plus grand défaut ?
Gagné !

Tatouage, ce serait quoi et il serait où ?
Vu que je l'ai pas encore fait, je présuppose que ça va jamais arriver, mais ce serait mon "logo" bien sûr (un bon point pour celui ou celle qui saura l'expliquer).

A quel point aimes-tu travailler ?
En mai 68, il y a pile poil 40 ans, un de mes maîtres à penser, Guy Debord (que je vous conseille de relire) a écrit sur un mur (ou plusieurs) : "Ne travaillez jamais !"
Et je le rejoins complètement là-dessus.
(attention cela ne veut aucunement dire qu'il ne faille rien glander, loin de là)

Jour préféré de la semaine ?
Ça dépend de où je suis, en quelle saison, de quoi est faite ma vie à ce moment-là, etc...

A ton avis, qui peut t'aimer secrètement ?
Au jour d'aujourd'hui, personne je pense.

A ton avis, que pensent les autres de toi lorsqu'ils te voient pour la première fois ?
Bien des choses.
Ça dépend vraiment du contexte de la rencontre.

De quoi ne peux-tu pas te passer ?
D'air, de nourriture, d'eau, de dormir... C'est à peu près tout.
Après, il y a tout un tas de trucs dont je ne souhaite pas me passer (littérature, cinéma, des gens, internet et deux trois autres trucs), mais soyons francs, si je m'en passais, je survivrais...

Café ou Crème Glacée ?
Les deux, mais je limite vraiment ma consommation de glaces depuis que celles-ci sont responsables d'au moins 5 des 15 kgs que j'avais pris aux US (et que j'ai reperdu depuis).

Combien de boules à la fois ?
Je les consomme en pots d'un demi-litre habituellement.

Beurre, sucre ou sel sur votre pop corn ?
Mmmm... Serait-ce un questionnaire canadien ? Si je ne m'abuse le beurre sur le pop corn s'est pas très commun en Europe...
Sinon en général plutôt sel, mais ça peut varier.

Couleur Préférée ?
J'en ai pas en particulier... Mais j'aime bien le noir, le blanc et le gris ensemble...

Couleur de tes chaussettes ?
Rayées noires et grises (cf question précédente)

Mayonnaise ou Vinaigrette ?
Je n'aime ni l'une ni l'autre (sauf rares cas)

Le Livre que tu lis ?
Là tout de suite ? L'amour dure trois ans de Beigbeder (depuis une semaine je relis tout Beigbeder... je touche à la fin)... Quand j'ai 5 minutes entre deux cours, je finis Fragile Things de Neil Gaiman... Ensuite, j'enchaînerai certainement sur La Société de Consommation de Baudrillard pour ma thèse et Hôtel Iris de Yoko Ogawa pour quand j'ai 5 minutes à tuer quelque part.

Films Préférés ?
Blade Runner, Mon Oncle, Lord of the Rings, Kill Bill, et un ou deux autres que j'ai pas en tête là tout de suite.

Quel est le dernier film que vous avez vu au cinéma ?
Into the Wild ? Non c'est pas possible... Je ne peux pas ne pas être allé au ciné depuis si longtemps !!!

Tes plats préférés ?
Magret de canard grillé (cuisson rosée)...
Quelques plats japonais (Udon, Katsudon, Tonkatsu, Chirashi) et viet (Bun Bo, entre autres) aussi...
Et il existe une chose excellente culinairement parlant aux US (une seule) c'est les Marinated Baby Back Ribs...

Les plats que tu détestes ?
Pas grand chose à l'exception des tomates farcies et des endives cuites au four (ces deux légumes ont été inventés pour être mangés crus)... Et bien sûr n'importe quoi avec de la cannelle... La cannelle c'est un peu ma kryptonite (aucune allergie médicalement parlant, juste une envie de mourir dès que je m'en approche trop près).

Bonbon préféré ?
Aucun... La réglisse peut-être...

Ta chanson préférée, ton album préféré, ton groupe préféré ?
S'il ne devait rester qu'une chanson, j'hésite entre Disarm et Muzzle.
S'il ne devait rester qu'un album aucune hésitation possible : Mellon Collie & the Infinite Sadness.
Et bien sûr, s'il ne devait rester qu'un seul groupe les Smashing Pumpkins.

Eté ou Hiver ?
La question de taré qu'il me pose lui ?
Pourquoi crois-tu qu'un beau jour j'ai décidé de déménager en Floride ?
Pour une seule et unique raison : pour être à tout jamais débarrassé de l'hiver. Tout marchait parfaitement quand tout à coup mon plan a foiré : je suis rentré en France... à Paris... La ville où les hivers ne sont certes pas très rudes, mais durent 10 mois par an...

La marque de ton dentifrice ?
Elle change tout le temps... En ce moment Vademecum Fluor et Plantes (vous savez le dentifrice qui avait la pub la plus conne du monde au début des années 90)

Fleur Préférée ?
Tournesol et Magnolia (plus pour leurs connotations (très personnelles les connotations, n'allez pas vous prendre la tête à essayer de les deviner, vous ne les trouveriez pas) qu'autre chose)

Tes boissons préférées ?
Eau fraîche, Vodka (remarque, c'est un peu du pareil au même)

Ton Style de Musique ?
De la bonne musique, le style est secondaire... Bon d'accord, j'écoute à 99% de l'Indie Rock, mais ça veut rien dire... Regardez, il y a deux minutes j'écoutais un morceau de Nelly Furtado et maintenant un morceau de Feist... Pas exactement Indie Rock (quoique pour Feist, ça peut se discuter).

Talents Particuliers ?
Trop pour les énumérer ici à cette heure tardive.

Si tu pouvais déjeuner avec une personne connue, qui serait-elle ?
Là tout de suite, Beigbeder, puisqu'il faut que je l'interviewe bientôt pour ma thèse (il va falloir que j'essaie de le choper quelque part entre son retour de Cannes et son départ je ne sais où cet été... Je vais tendre un guet-apens rue de Buci (ça ou contacter son agent, j'hésite encore)...
Sinon par fanitude, j'hésite encore... Billy Corgan ? Quentin Tarantino ? Haruki Murakami ?
Reste l'option gros canon pour frimer dans le restaurant... (insérer ici le nom d'une actrice ou chanteuse canon, mais cultivée et talentueuse histoire qu'on ait quand même des trucs à se dire pendant le repas).

Tes Hobbies/Loisirs ?
Plus aucun jusqu'à la fin de ma thèse (en dehors de la lecture et du cinéma)

Ta Marque de Vêtements Préférée ?
M'en fout un peu... En ce moment je m'habille pas mal chez H&M et Celio, mais c'est uniquement parce qu'on y trouve des trucs chics et pas chers sans avoir à faire 30 boutiques dispersées aux quatre coins de la ville.

Comment es-tu habillé ?
De bas en haut: les chaussettes sus-mentionnées. Un Jean H&M, un T-Shirt bordeaux Express (c'est un peu le H&M américain).

Dans quel magasin viderais-tu ta carte de crédit ?
C'est triste à dire, mais je le fais assez régulièrement à la Fnac (en livres et en DVDs)

Où te vois-tu dans 10 ans ?
Si je suis ailleurs que près d'une côte sous un climat tropical je considérerai que ma vie est un échec.

Que crains-tu le plus ?
Bof... Pas grand chose en fait (à l'exception de petites craintes ponctuelles et contextuelles)

Tes buts dans la vie ?
Vivre sur la côte, sous un climat tropical. Si je pouvais bien gagner ma vie sans trop bosser je suis pas contre non plus (bref, tout le contraire d'aujourd'hui)

Si vous gagniez gros à la loterie, combien de temps laisseriez-vous passer avant de le dire aux gens ?
Je ne pense pas que je le dirai aux gens (à quelques exceptions près : les très proches, ainsi que mon banquier qui de toutes façons le saura et mon patron quand je lui dirai au revoir, etc...)

Où aimerais-tu te retirer pour ta retraite ?
Sur la côte sous un climat tropical.
Ou dans les Landes... Remarquez que toutefois, une partie des Landes est sur la côte et avec les changements climatiques, il n'est pas impossible que le climat y soit tropical au moment de la retraite.

Que fais-tu quand tu es énervé ?
Alors, il y a énervé et énervé... En fait, ça dépend vraiment du contexte : ça peut aller de "rien du tout, je reste stoïque" à "je gueule très fort" en passant par "je lui envoie une réplique assassine dans sa face."

Avec quoi/qui détesterais-tu être enfermé dans une pièce ?
Quoi : un truc qui pue, ou bruyant, ou pénible.
Qui : un truc qui pue, ou bruyant, ou pénible.

Quels traits de caractères méprises-tu ?
La stupidité, et deux trois autres.

Quels mots ou phrases utilises-tu trop ?
Chais pas....

Qu'est-ce qui t'importune le plus ?
Les trucs qui puent ou bruyants ou pénibles ou stupides.

Les meilleures choses au monde ?
Les côtes sous les climats tropicaux.
La sieste.
Quelques oeuvres narratives.
Quelques plats délicieux.
Quelques cocktails.

Si tu étais un animal ?
Encore un type (celui qui a fait le questionnaire) qui pensent que les humains ne sont pas des animaux.

Pokemon Préféré ?
Vu que j'en connais qu'un (Pikachu) je vais avoir du mal à en choisir un autre.

Avez-vous aimé quelqu'un assez fort pour pleurer pour lui/elle ?
Qui ne l'a pas fait ?
S'il existe c'est soit (mode cynique on) la personne la plus chanceuse du monde (mode cynique off et mode romantique on) la personne la plus malchanceuse du monde (mode romantique off)

Stars qui vous font craquer ?
Non, s'il vous plaît pas de noms. (en fait, j'ai la flemme de faire une liste)


Bon ben c'était bien inutile, mais bravo si vous avez lu jusqu'au bout, j'admire votre courage.

jeudi 15 mai 2008

Le Journal des Bonnes Nouvelles...

- Malgré le cyclone et ses horribles conséquences, le gouvernement du Myanmar a quand même maintenu le référendum le week-end dernier. Si ça c'est pas un exemple concret de volonté d'aller vers plus de démocratie !

-Aujourd'hui, le Père Jose Gabriel Funes, Astronome en Chef du Vatican, a dit que ce n'était pas une hérésie que de croire aux extra-terrestres, qu'eux aussi sont les enfants de Dieu s'ils existent. Si ça c'est pas un exemple concret de volonté de l'Église Catholique de se montrer ouverte et qui vit avec son temps !


Mmmmm... Voila que je me laisse aller au cynisme maintenant...
Faites pas attention, juste une volonté de décompresser, je pense...

mercredi 14 mai 2008

Prends ça dans ta face Copé !

Quand je suis rentré en France, il y avait à l'UMP un type que je ne connaissais pas et qui parlait bien souvent dans les médias. En particulier pour un livre nommé "Promis, j'arrête la langue de bois" qu'il avait écrit.

Depuis, j'ai appris à le connaître et que je crois que jamais je n'ai vu de politicien la maniant autant. Il est d'un cynisme et d'une hypocrisie rarement vus en politique (et pourtant c'est pas deux comportements très rares dans le milieu).

Ces derniers temps, critiqué sur le cumul des mandats (et surtout le sien, il n'occupe que quatre postes politiques après tout), il contre-attaquait systématiquement en soulignant que le journaliste l'interviewant lui aussi cumulait (en général télé, radio et/ou presse papier) insinuant que c'était comparable et évitant de répondre sur le sujet par la même occasion.

Hier, le cumul des mandats (associé au cynisme/jem'enfoutisme si typique de nombreux membres de l'UMP) a eu l'effet habituel : un absentéisme important à l'Assemblée (je me demande si le peuple français a vraiment conscience que les lois qui régulent son pays sont en général votées par une petite minorité des gens qu'ils ont élus pour le faire). Il a eu aussi un effet inhabituel : la majorité s'est retrouvée en minorité et s'est pris une grosse claque.

Si la troisième conséquence pouvait être une encore plus grosse claque dans la face de Copé, ça serait vraiment un grand jour.


Update thèse : malgré mon retard sur le planning prévu, pas de thèse aujourd'hui parce que pas mal de boulot au boulot. La décision finale (et définitive ?) de ce qu'il va advenir à l'Université au niveau des coupes budgétaires et des coupes de programme est normalement pour ce soir...



mardi 13 mai 2008

Pensées du jour...

Le temps est le meilleur temps que j'ai jamais vu au mois de mai à Paris, et je ne peux pas en profiter. Mais je dois admettre que de voir le soleil au réveil et de pouvoir ouvrir les fenêtres est plaisant et me rappelle vaguement certains matins floridiens.

Par contre, j'ai vraiment perdu la main. J'ai environ 48 heures de retard sur le planning prévu.
L'annonce du devenir officiel de mon programme de doctorat se fait attendre (elle sera dans la semaine).

Je suis assez dégoûté de la relative indifférence des gens quant à la catastrophe birmane quand on la compare avec tout le cirque médiatique et les scènes d'émotion collective que nous avait gratifié le tsunami d'il y a quelques années.

Je n'ose imaginer que c'est parce que les bobos furent émus de la disparition éventuelle des hôtels et autres Clubs Med de Phuket, la relative proximité de Bali (même si c'est pas la même mer, car le bobo n'est pas très bon en géographie) et l'aspect spectaculaire (vidéos multi-diffusées à l'appui) dans un cas, et leur rien à foutre total du Myanmar de l'autre...

Je n'ose imaginer que c'est la cause réelle de cette différence de réaction... Et pourtant...

J'ai tout aussi peur des réactions quant au tremblement de terre dans le Sichuan et la mauvaise foi détestable qui va les accompagner (puisqu'il semblerait que ces derniers temps dans notre beau pays l'anti-américanisme primaire est en train de faire place à l'anti-sinisme primaire).

samedi 10 mai 2008

Point Route...

Samedi 10 mai, 19h08 (local time).

Je suis sacrément à la bourre sur le planning.
Je devais finir Windows on the World au plus tôt hier soir, au plus tard ce matin, je devrais le commencer ce soir.

Je voudrais bien blâmer la fête de mon ex-coloc nouveau voisin pour ça. Fête ayant foutu un bordel monstre dans l'immeuble, même V. ma coloc était grandement agacée (chose que je ne l'ai jamais vue faire en deux ans et demi de collocation), mon voisin du dessous près à sortir son fusil s'il en a un.

Il est une certaine population américaine qui est à Paris et qui m'agace grandement. Déjà parce qu'ils donnent une fausse et mauvaise image des Américains auprès des Français (comme s'il y en avait besoin), mais surtout parce que ce sont de jeunes cons aussi insupportables qu'irresponsables. Tiens, un jour il faudrait que je parle plus en détails de mon ancien coloc et nouveau voisin. Mais j'avoue que j'hésite à le faire, il pourrait tomber sur ce blog par hasard et je ne sais pas comment il réagirait. Non pas que j'ai peur de l'offenser, plutôt qu'il est assez imprévisible et a un passif d'incidents violents à son actif.
En tout cas, il y a des chances qu'il devienne un personnage dans une fiction future (ce qui le flattera, jusqu'au jour où il lire ladite fiction)...

Mais je diverge.
Je disais donc que j'aurais bien aimer mettre mon retard dans le planning sur le dos des petits merdeux aussi bruyants que têtes-à-claques de la nuit dernière mais la vérité est bien pire. Je le savais déjà, mais là j'en ai la confirmation : je suis vraiment rouiller, je ne sais plus écrire dans l'urgence. Et cela m'inquiète vraiment. Bon en même temps, il n'est pas question de finir ma thèse à la fin de la semaine, mais de torcher un truc vaguement lisible et ressemblant vaguement à une ébauche de chapitre histoire d'avoir un truc à montrer aux personnes concernées.
Donc ne perdons pas encore espoir (attendons mardi soir pour cela).

Dans un autre ordre d'idée, je trouve Mémoires d'un Jeune Homme Dérangé beaucoup moins rigolo depuis que j'habite à Paris et ai réalisé que les personnages décrits dans ce roman ne sont pas exactement fictifs (et là on rejoint les fêtards d'hier soir, mais en version haute-bourgeoisie parisienne)

Ceci n'est pas un alligator.

vendredi 9 mai 2008

Le Problème...

Ou plutôt les problèmes, parce qu'il y en a deux c'est que :

-Je suis vraiment accro à internet et parfois je suis incapable de tenir parole. Conséquence : je profite d'une des trop nombreuses pauses de la journée (j'ai vraiment perdu l'habitude de bosser académiquement et rapidement à la fois) pour traîner sur le net et en conséquence poster ce billet inutile.

- C'est toujours pareil, chaque fois que j'essaie de me remettre à ma thèse me vient une furieuse envie d'écrire... de la fiction... Bilan : je ne finis ni l'une (ma thèse) ni les autres (mes trois romans et 15 nouvelles en cours).

Bon puisque c'est ça, autant tenir un mini-journal de ce qu'il se passe.

Aujourd'hui relecture -avec prise de notes- de Mémoires d'un Jeune Homme Dérangé (terminée), de Vacances dans le Coma (en cours), de Windows on the World (je sais pas comment je vais faire pour terminer avant de tomber de sommeil dans quelques heures).
Heureusement que j'ai eu la bonne idée d'infliger ce traitement à 99 Francs et à L'Egoïste Romantique il y a peu.

jeudi 8 mai 2008

Silence Radio

En conséquence des évènements mentionnés dans le billet précédent, je dois vous annoncer que ce blog ne sera malheureusement plus vraiment mis à jour au cours des semaines (mois ?) qui arrivent (à l'exception de peut-être une photo de temps en temps).

Pour essayer de résumer la situation : il y a une chance que peut-être sauver mon doctorat si ma thèse est proche de sa conclusion vers la fin de l'été. Cela implique abandonner toute activité dispensable et non vitale. Malheureusement ce blog est dispensable et non vital.

Désolé et à bientôt.


mercredi 7 mai 2008

Il y a quelque chose de pourri au royaume de Floride.

J’aurais aussi pu titrer ce billet :
« Le déclin de l’empire Américain – suite et bientôt fin »
« Sarkozy et Crist, même combat » (Crist c’est le nouveau gouverneur de Floride, qui est bien dans la lignée de son prédécesseur Jeb Bush, le frère de l’autre)
« Coup de massue au soleil »
Ou autres trucs du même genre.

De quoi je veux parler ?
C’est simple.
La Floride, comme la France, à décider de faire des économies et de faire des coupes dans les dépenses publiques. Et comme les vieux millionnaires ont le pouvoir en Floride (vous savez, les mêmes qui composent les conseils d’administration des multinationales et qui délocalisent à peu près tout ce qui leur tombe sous la main à tour de bras), du coup, en Floride encore plus qu’ailleurs (mais ailleurs, c’est pas beaucoup mieux) une des principales victimes c’est l’éducation.

Education –qui aux US- devient quelque chose de moins en moins important avec les conséquences que l’on sait.

Mais bon, les coupes de budget, on est habitués dans l’éducation publique aux US. Mais là, c’est à se demander s’il n’y aurait pas une volonté de vraiment foutre en l’air le système éducatif public. Les onze universités publiques de Floride sont touchées, mais la plus durement touchée c’est la principale, le fleuron de l’éducation supérieure floridienne, une université qui avait pour volonté d’arriver à côtoyer les plus grandes dans les prochaines années (et si elle était sur la bonne voie, je ne vois pas comment ça va maintenant être possible), je veux bien sûr parler de University of Florida.

La claque est de plus de 50 millions de dollars et ce dès la rentrée de septembre.
Les coupes budgétaires vont se faire sentir dans tous les domaines de la fac (sauf dans le salaire du Président et consorts, bien entendu), et là où les choses s’aggravent c’est que des profs vont être virés, ce qui est normalement inimaginable, des départements vont être remaniés, des programmes tout simplement supprimés.

Les réactions en Floride ? Les étudiants dans la rue ? Non, ils sont toujours aussi apathiques que d’habitude. Le peuple manifestant à Tallahassee ? Restons sérieux.
Seuls quelques syndicats de profs essaient de contrer cette initiative, mais je doute que cela porte ses fruits.

Les conséquences directes sur moi ?
C’est simple, le programme de doctorat de français fait partie des programmes supprimés.
En théorie, les programmes commencés pourront être terminés, mais comme je ne suis actuellement pas inscrit à l’université (même si j’y suis toujours affilié), je n’ai aucune idée de mon avenir universitaire au moment où je tape ces lignes.

Cheers.

vendredi 2 mai 2008

Je vais bien, ne t'en fais pas.

Je trouve ce titre de film absolument con.
Mais bon, je suis pas là pour en parler en fait. C'était juste une boutade pour rassurer mon lectorat très nombreux que je suspecte très inquiet que tout va bien, j'ai juste peu de temps pour blogger.
Alors je vous le répète à tous les trois : tout va bien.

J'en profite pour poster un extrait de l'excellent blog de l'excellent Éric Chevillard (dont il faudra que je lise les romans plus en détails). Extrait qui est une réflexion que je me fais depuis un moment moi aussi. En fait depuis le jour où j'ai eu une discussion un peu tendue avec ma directrice de thèse quant au choix de mes auteurs pour la dite thèse. Auteurs qu'elle trouvait au mieux médiocre, alors que de mon côté, je trouve que ses deux auteurs préférés (à savoir Mallarmé et Proust) sont les deux auteurs les plus surestimés de la langue française (et un jour j'avancerai des arguments pour étayer ce propos si vous y tenez).

La citation donc :

"Je maintiens qu’une même phrase, mot pour mot la même, sera sublime chez tel écrivain et grotesque dans le livre d’un autre. Imaginons par exemple que l’oxymore génial de Beckett – Essayer encore. Rater encore. Rater mieux – soit venu sous la plume d’Alexandre Jardin : on ne pourrait y voir qu’une maladresse risible de plus, doublée d’un menaçant et funeste projet au demeurant peu réaliste. À l’inverse, si, plutôt que ce dernier, Beckett avait écrit le tam-tam sourd de l’absolu l’appelait vers une rencontre non capitonnée : au lieu de l’imbuvable pipi de rose, nous nous délecterions de cette salutaire dérision des mièvreries du lyrisme et du sentiment."