mardi 13 mai 2008

Pensées du jour...

Le temps est le meilleur temps que j'ai jamais vu au mois de mai à Paris, et je ne peux pas en profiter. Mais je dois admettre que de voir le soleil au réveil et de pouvoir ouvrir les fenêtres est plaisant et me rappelle vaguement certains matins floridiens.

Par contre, j'ai vraiment perdu la main. J'ai environ 48 heures de retard sur le planning prévu.
L'annonce du devenir officiel de mon programme de doctorat se fait attendre (elle sera dans la semaine).

Je suis assez dégoûté de la relative indifférence des gens quant à la catastrophe birmane quand on la compare avec tout le cirque médiatique et les scènes d'émotion collective que nous avait gratifié le tsunami d'il y a quelques années.

Je n'ose imaginer que c'est parce que les bobos furent émus de la disparition éventuelle des hôtels et autres Clubs Med de Phuket, la relative proximité de Bali (même si c'est pas la même mer, car le bobo n'est pas très bon en géographie) et l'aspect spectaculaire (vidéos multi-diffusées à l'appui) dans un cas, et leur rien à foutre total du Myanmar de l'autre...

Je n'ose imaginer que c'est la cause réelle de cette différence de réaction... Et pourtant...

J'ai tout aussi peur des réactions quant au tremblement de terre dans le Sichuan et la mauvaise foi détestable qui va les accompagner (puisqu'il semblerait que ces derniers temps dans notre beau pays l'anti-américanisme primaire est en train de faire place à l'anti-sinisme primaire).

1 commentaire:

  1. Il y avait eu plusieurs analyses sur la grande générosité des Français après le tsunami. L'une d'elles était que la catastrophe avait eu lieu aux alentours de Noël et donc nous y étions bien plus sensibles. Ca faisait culpabiliser.
    Là, ya du soleil, on en a rien à péter.

    Effectivement, les images avaient quelque chose de puissant. Il va falloir ramer, si j'ose dire, pour avoir des images de la Birmanie.
    Et en plus, avec ce soleil, ça fait longtemps que j'ai pas maté un journal télé.

    Bon, j'ai un virement chaque mois chez MSF et je crois que ce sont les rares à pouvoir être sur place.

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