vendredi 2 septembre 2005

C'est la rentrée !!!

Bon, ça fait un petit moment que j’ai rien écrit.
Non, je ne laisse pas ce blog à l’abandon au bout d’à peine quelques semaines, mais ces derniers jours furent consacrés à d’autres trucs tout simplement.

En gros : je commence à chercher du boulot. Rien de bien spécial à écrire là-dessus pour l’instant.
J’ai commencé un nouveau site : http://ancientpostcards.free.fr/
Oui, je sais, c’est pas raisonnable quand on sait que j’ai d’autres sites à m’occuper, mais bon…

Je me suis aussi remis à écrire (mes nouvelles je veux dire), ce qui fait du bien quand même.

Et puis la société française (la cible de ce blog quand même) ne m’inspire pas grand-chose ces jours-ci. J’ai bien un rebondissement à faire sur le dernier commentaire de Emlyn. Il faut bien que j’explique comment Sarkozy est en train de gagner la présidentielle deux ans à l’avance et sans que personne ne trouve rien à redire à ses méthodes plus ou moins douteuses, mais je sais pas, je suis pas d’humeur en ce moment… La « rentrée sociale » ne devrait pas tarder, peut-être ça sera alors le bon moment.

Tiens, en parlant de rentrée, il y a une rentrée qui m’inspire quelques lignes, c’est la rentrée littéraire. Elle devient de plus en plus du n’importe quoi. Déjà j’ai du mal à percevoir l’intérêt de sortir autant de livres en même temps. Je sais bien que c’est à cause des prix littéraires qui sont décernés à l’automne et ce genre de choses, mais ça m’attriste que de très bons livres ne possédant pas d’éditeurs assez gros pour assurer une promo vont passer directement de l’inconnu à l’oubli, noyés dans la masse (rappelez moi de dire à mon éditeur de ne pas sortir mon premier livre à cette période quand ça sera le moment).

Et puis cette année, il y a le cas Houellebecq. Tout le monde en a déjà parlé, je ne vais pas en rajouter une couche inutile, mais personnellement j’appellerais ça le cas Fayard. Car après tout, c’est bien de cela qu’il s’agit. Houellebecq lui, il écrit ses livres et puis voila (je parlerai de lui en tant qu’écrivain un autre jour si l’envie m’en prend), c’est Fayard qui se sert de lui depuis un petit moment pour mener une politique commerciale des plus puantes. Après son « achat » à Flammarion que je trouvais relativement indécent, là, ils dépassent carrément les bornes avec tout ce cinéma pas très honnête. Le battage médiatique, c’est pas vraiment quelque chose de nouveau (et sur ce point, les medias sont autant, voire plus, à blâmer que Fayard), mais le coup de n’envoyer des épreuves de presse qu’aux journalistes dont on sait qu’ils donneront une bonne critique est une démarche vraiment des plus douteuses. Douteuse moralement, mais aussi douteuse au niveau de la qualité réelle du roman. Il serait aussi (insérer ici le superlatif de votre choix) qu’ils essaient de le faire croire, auraient-ils besoin de bloquer ainsi la critique avant la sortie du livre ?
Bref, l’envie de boycotter ce livre mais aussi Fayard dans son ensemble me démange bien… Mais comme je suis aussi très curieux, j’ai quand même envie de le lire ce livre… Alors je le lirai… quand il sortira en poche.
Mais je sais que malheureusement il sera un best-seller, et qu’aujourd’hui plus que jamais l’édition a perdu ce qui faisait son unicité et elle aussi est devenue un business sur l’art comme le sont depuis longtemps le cinéma et la musique.

Dans un tout autre registre, j’ai découvert tardivement (hier soir) Desperate Housewives (j’étais rarement d’humeur à regarder la TV le dimanche soir –soir de diffusion aux US- et quand je le faisais c’était pour regarder Arrested Development (que je vous conseille chaudement si ça passe un jour en France). Or donc, Desperate Housewives, qui ne m’attira pas au début car je croyais que c’était une autre série à la O.C. ou truc du genre, mais m’intrigua plus tard avec toutes les critiques dithyrambiques dont elle faisait les frais, est vraiment à la hauteur de sa réputation…
Dur d’en parler, non pas de peur de révéler quelque secret ou surprise comme cela pourrait être le cas pour Lost, mais tout simplement parce que ça ne ressemble à aucune autre série que je connaisse. Est-ce du sitcom ? Un peu. Est-ce du Soap Opera de luxe ? Un peu. Est-ce une comédie ? Un peu. Est-ce un drame ? Un peu aussi.
Bref, vous comprenez mon problème pour en parler…
Et comme la diffusion arrive en France ces jours-ci (sur Canal Plus) je ne peux que vous conseiller de vous jeter dessus si vous êtes abonnés… Sinon… Volez un décodeur… ;-)


Pour en revenir à la littérature, j’ai lu il y a quelques semaines le dernier Beigbeder (un de mes auteurs favoris si vous l’ignoriez), et bien qu’il ne soit pas son meilleur livre, il est un recueil de citations grandioses…
Donc comme je le fais déjà sur mon blog anglophone (celui de myspace.com) je vous gratifierai désormais de quelques citations du roman en fin de post…
Voici donc la première livraison :


"Je veux vivre toute ma vie
Et mourir en ta compagnie
Ce serait bien qu’on se marie
Vers 16H30 aujourd’hui"

-Il y a une justice : les femmes jouissent plus fort que nous, mais plus rarement.

-Le sommet de la vulgarité c’est le fric puisque tout le monde le veut.

-Ce qui serait bien, à présent, pour l’évolution de l’histoire du cinéma, ce serait de tourner un film porno où les acteurs feraient l’amour en se disant « Je t’aime » au lieu de « Tu la sens, hein, chiennasse ». Il parait que cela arrive, dans la vie.

-Edouard Baer, le seul véritable génie que je connaisse.

-Les enfants [de bourgeois] disent toujours « génial » pour se convaincre que leur vie n’est pas pourrie. Chez les pauvres, ce n’est pas un hasard si les enfants trouvent tout « mortel » au lieu de « génial » : ils sont plus lucides.

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