jeudi 28 février 2008

Though this encounter is not recorded in any history books, it was memorable enough for those who took part.

J'ai enfin vu Barry Lyndon. Il était temps. Quoique certaines scènes me semblaient étrangement familières, l'aurais-je déjà vu enfant lors d'une diffusion télévisuelle ? Pas impossible. Ou alors c'était dans la Séquence du Spectateur (j'avais presque oublié l'existence de cette émission) ?
En tout cas, je ne m'attendais pas à ça. En fait, je ne sais pas trop à quoi je m'attendais, mais pas aux (més)aventures de cet anti-héros. Je ne connais pas l'œuvre littéraire originale, je sais que Kubrick prenait souvent des libertés avec les œuvres qu'il adaptait, mais ce film m'a fait furieusement pensé à une espèce d'anti-Candide qui commence sa carrière de manière similaire, heureux dans le meilleur des mondes, mais où les choses et surtout son évolution vont se faire très différentes de celles du personnage de Voltaire. Difficile d'en dire plus sans trop dévoiler l'histoire.
Sinon à noter le travail exceptionnel fait sur la lumière (dont les célèbres scènes éclairées à la bougie) et les costumes (la légende dit que certains seraient des originaux d'époque) et sur la mise en scène (après tout c'est d'un film de Stanley Kubrick dont on parle), à noter d'ailleurs les multiples références à des tableaux de l'époque, car en conclusion, on peut dire que ce film est une espèce de pastiche de toute une série d'oeuvres du 18e Siècle (Candide, une série de tableaux, etc.)
Oh... Et dieu que Marisa Berenson était belle dans sa jeunesse....

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