mardi 26 février 2008

"Casse-toi pauvre con !" - suite

Trouvé ça sur un autre blog:

Lettre d’un pauvre con inquiet à M. le Président de la République

Décidément, je ne peux pas vous laisser seul cinq minutes sans que vous fassiez une… Cette fois-ci, c’est au Salon de l’Agriculture, là où ça sent mauvais, et où y’a des bouseux déguisés en Jacquou le croquant. Vous approchant d’un petit vieux qui ne vous demandait rien, vous vous êtes mis en tête de le palper, comme vous le feriez avec le cul d’une vache. Réaction du papy : "Me touche pas !". On a vu alors vos yeux ribouler, votre bouche se crisper, avant de lâcher cette phrase qui vous suivra longtemps après votre règne : "Casse-toi, pauvre con !"

En voyant les images, j’ai éprouvé une peine immense. Pour le grabataire, d’abord, qui si ça se trouve est bardé de diplômes et en sait plus que vous en physique quantique, et donc n’est pas forcément un con, qu’en savez-vous ? Et surtout pour vous qui une fois de plus, vous êtes abandonné. "Pauvre con"… Comment doit-on traduite en langage normal : crétin du peuple sans le sou qui ne me mérite pas ? Manifestement, le mot vous plaît. Vous l’aviez déjà employé la nuit du Fouquet’s à l’égard de la présidente du Medef, puis envers votre féal Martinon-non. Mais ceux-là après tout se sont mis carpette pour vous plaire, et ils ont reçu la monnaie de leur pièce.

Le con du Salon est d’un autre métal. Il ne s’agissait que d’un Français lambda, que vous êtes sensé représenter, un visiteur qui avait acheté son ticket, dont on ne sait rien, sinon qu’il n’avait pas envie d’être papouillé par vous. On ne saurait le lui reprocher. Où sont votre détachement, votre sens de l’humour, votre hauteur de vue qui doivent imprégner votre fonction ? Vous nous faites regretter votre prédécesseur qui lorsqu’on le traitait en public de connard, répondait : "Enchanté, moi, c’est Jacques Chirac."

Comment allez-vous justifier dorénavant que dans les écoles, on enseigne les notions qu’officiellement vous prônez ? Le respect de l’autre, la morale, le savoir vivre. A propos de savoir vivre, les images, toujours ces putains d’images, vous montraient l’autre jour dans une salle de classe, faisant mine d’écouter une institutrice. Vous aviez l’air, comme d’habitude, de vous emmerder ; pire vous aviez les mains dans les poches. Tu parles d’un respect… D’un autre côté, ça aurait pu être pire, au moins vous n’envoyiez pas des SMS, comme dans un pays du Golfe, devant le Souverain local médusé.

M. le Président, vous êtes un mal élevé et vous vous comportez comme un sale gosse pourri de fric. L’habit que vous avez revêtu l’année dernière est manifestement taillé trop grand pour vous. D’aucuns mettent même en doute vos facultés mentales, à partir de votre comportement : vos tics polymorphes, vos mouvements d'épaule, vos crispations faciales, votre visage sans cesse en sueur, votre regard fuyant, votre excitation de tous les instants. Si l’on ajoute votre insolence, votre perte de sang froid, et votre mégalomanie bling blingienne, que conclure ? Vous présentez tous les symptômes du cocaïnomane ; et Dieu sait que vous ne l’êtes pas. Mais votre attitude commence à être davantage du ressort des toubibs que des politiques.

Je vais trop loin, allez-vous me répondre. Le malheur veut que je ne sois pas le seul à le croire. Ce week end, le quotidien espagnol El Pais a osé titrer "Sarkozy, ce grand malade". Comment ne pas penser aux syndromes décrits dans le film "Le fou de guerre" où Coluche jouait le rôle d’un chef d’Etat devenu psychopathe ? Comment ne pas penser aux propos du philosophe Michel Onfray, que vous aviez rencontré peu avant votre élection, et qui vous avait décrit comme un splendide cas psychiatrique ? "Il ne fait pas président ; il a un vrai problème de comportement", disait votre ancienne femme à votre propos. Elle vous a quitté, comme sont en train de le faire en masse les Français. Pauvre France, il ne lui manquait plus que ça. Veuillez croire, M. le Président, en l’assurance des sentiments attristés d’un pauvre con. Un de plus.

Par Dominique Padovani

source :http://www.critica.fr/default.asp?R=11


Sinon depuis cet incident, je crois que le pire, c'est les réactions et tentatives de justification des "Hommes du Président" la palme revenant à l'inénarrable Jean-Pierre Raffarin et ses "c'était une conversation privée" (ah bon?) et "une explication virile entre deux hommes" (le fait que l'un de ces deux hommes se doivent à un comportement exemplaire semblant totalement lui échapper)...

Et comme d'habitude (à croire que c'est calculé ces trucs-là) l'affaire de laisser certaines personnes en prison après avoir purgé leur peine passe totalement au second plan...

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