lundi 28 janvier 2008

Stinger et retrouvailles...

Ce soir, Benoît, c'est à dire le social-traître mais néanmoins ami qui a trouvé le bon plan en Floride plus ou moins au même moment où je réalisais que mon séjour en France allait durer (beaucoup) plus longtemps prévu (et si je l'appelle social-traître, c'est uniquement parce qu'il est au pays du soleil et pas moi, n'allez y voir aucune autre connotation d'aucune sorte que ce terme pourrait vous faire -légitimement- imaginer)...

Benoît -disais-je donc- était ce soir de passage en coup de vent à Paris et ce fut l'occasion pour de brèves retrouvailles.

Tout d'abord, dîner dans un resto japonais de la rue Ste Anne. Pas celui que je voulais (Kunitoraya), il était plein, mais un autre que je voulais essayer depuis un moment (et dont je n'arrive pas à me souvenir du nom), qui était loin d'être déplaisant, mais qui pourtant ne m'a pas totalement convaincu. Je ne saurais dire pourquoi.

Ensuite, passage traditionnel (enfin, traditionnel... je crois que c'est la première fois que nous y allons ensemble en fait) au Harry's Bar. Nous fûmes servis par le serveur dont je ne suis pas trop friand. Déjà, il est plus jeune que moi, et je sais pas vous, mais pour moi, un serveur de Harry's se doit d'être plus vieux que moi (car il a plus d'expérience, a plus bourlingué, etc.), et puis l'autre jour, quand je lui avais demandé un "cocktail surprise", je fus plus que déçu, alors que c'est habituellement l'occasion de faire des découvertes intéressantes quand je demande la même chose à ses collègues.
Mais ce soir, ça allait en fait.
Et ce soir, après un traditionnel Side-Car, j'ai découvert le Stinger !
Pas que ce soit un cocktail rare ou mystérieux, mais il se trouve que je n'y avais jamais goûté.
Et ce fut très plaisant.

La recette approuvée IBF:

STINGER
Excellent pour digérer
Au shaker :
½ Cognac
½ crème de menthe blanche


Tout simplement. Pour être un peu plus précis (mais du coup, était-ce la bonne recette ?), on notera qu'il y avait de la glace dans le verre, ainsi que deux feuilles de menthe.

Et je dois avouer que c'était très bon au final ; rafraîchissant (la menthe) et fort (le cognac), c'est presque le cocktail idéal de l'hiver : la fraîcheur au fond de la gorge vous rappelle la température extérieure, alors même que le cognac vous réchauffe.

Je crois que dorénavant quand je voudrai un cocktail assez fort et que je ne serai pas d'humeur pour un Dry Martini (mais est-ce seulement possible ?) mon choix se portera celui-ci.
Car fort il est. Je vous prie d'ailleurs de bien vouloir m'excuser pour toute faute de frappe induite par mon absorption d'alcool dans ce présent billet.

2 commentaires:

  1. Et pourtant... Quelque part au fond de ton subconscient d'alcoolique, tu connaissais déjà Stinger...

    C'est le nom du chien-serveur de la future série mondialement adulée "The Shakers" !

    ;)

    F.

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  2. Je me disais aussi...
    Quand le barman m'a demandé si je connaissais je ne savais que lui répondre car le nom m'était décidément familier...

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