vendredi 11 janvier 2008

Défense et illustration de la langue anglaise.

Hier, dans son blog, Pierre Assouline écrivait ça.
Je poste rarement des commentaires sur les blogs que je lis, mais là j'ai posté ça :

Comme cela a déjà été dit précédemment, je ne vous apprends rien j’espère en disant que la langue anglaise ne fonctionne pas comme la française, et l’on peut créer des verbes à partir de noms sans aucun problème, sans que cela ne sonne comme un affreux barbarisme ou néologisme et des termes comme to google, to facebook, to cc, sont passés dans le langage courant. C’est même cette malléabilité qui rend cette langue si pratique, si facile d’accès, voire même si vivante, surtout si on la compare au français, certes si riche, mais si lourd et si rigide et immobile (je sais, je ne vais pas me faire que des amis).

De même pour l’entrée si rapide de ces termes dans un dictionnaire. L’absence d’”Académie Anglaise” a pour effet de faciliter l’officialisation des nouveaux termes (puisqu’il n’y en a pas à proprement parler). Termes aussi rapidement écartés quand ils tombent en désuétude.

Je pense même que nous touchons ici au cœur du rapport qu’entretiennent les francophones et les anglophones avec leur langue respective.
Pendant que les francophones admirent leur langue si belle, si riche, et veulent la défendre, l’enrichir, la promouvoir, mais surtout ne pas y toucher (il faudra m’expliquer comment on peut défendre, promouvoir, enrichir sans toucher à la chose), les anglophones eux utilisent leur langue, se l’approprient, la font évoluer (en d’autres termes: la font vivre) comme bon leur semble sans se perdre en tergiversations sur le sujet.

Un dernier aparté sur facebook: ne pas oublier qui si le phénomène est tout récent en France (avec toutes les réticences qu’un phénomène récent entraîne), la chose est bien installée dans les mœurs dans son pays d’origine depuis 3 ans environ (une éternité dans le monde d’internet). Et comme se fut le cas là-bas à l’époque, la folie facebook se calmera bientôt en France: ceux qui s’y sont inscrits juste parce que c’est la mode s’en désintéresseront, ceux qui y sont allergiques sans s’en être jamais servis, juste par réaction épidermique au buzz médiatique y jetteront un œil et y verront peut-être un outil intéressant, la chose prendra une certaine vitesse de croisière et passera dans les mœurs dans trop déranger personne.


Si je ne le fais avant quelques jours, il faudra veiller à me rappeler de développer un peu plus sur ces deux sujets qui me passionnent que sont Facebook d'un côté et les rapports qu'ont les francophones et les anglophones avec leur langue respective, mais aussi avec l'autre langue, de l'autre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire