jeudi 10 avril 2008

C'est Jeudi, c'est Edito....

Ah bon ? On m'avais pas prévenu... Ben puisque c'est comme ça, j'ai pas le choix alors...

Donc voici quelques pensées très profondes (hum, hum) et très construites (hum, hum, hum) sur divers évènements de ces derniers jours...

Commençons par une question que je me/vous pose : Pourquoi, lorsque je suis dans une manifestation comme celle de lundi sur la place de l'Hôtel de Ville, et qu'une échauffourée éclate (deux factions de manifestants) et que toutes les personnes censées s'éloignent pour ne pas prendre de coups et/ou ne pas se faire "bavurer" par la police et que tous les journalistes, au contraire, se ruent vers l'échauffourée dans l'espoir de quelques beaux clichés, et bien je fais comme les journalistes au lieu d'aller en lieu sûr ? Si au moins, je prenais de chouettes clichés à ce moment là... Mais même pas (comme vous ne l'avez pas vu dans le billet précédent)..

Sinon toujours suite aux événements de lundi, je suis retourné à la Cité Universitaire pour la première fois en quatre ans... Marrant comment pendant longtemps (mais pas quatre ans, je vous rassure, seulement quelques semaines) j'ai eu le plus grand mal à ne serait-ce qu'envisager m'y rendre, alors que d'autres lieux-clés de Paris ne m'ont posé aucun problème (le Pont des Arts, un petit peu quand même) quand je me suis arrivé à Paris fin 2005...

Et puis il faudrait que j'évite de poster des allusions aussi cryptiques que la précédente. Un blog c'est quand même censé être un minimum intelligible et intéressant pour les lecteurs...

Toujours en rapport aux problèmes de la flamme, j'ai entendu beaucoup de gens (souvent des autorités politiques) dire peu ou prou la même chose "Il ne faut pas mélanger sport et politique".
Ah oui?
Dans ce cas, si les J.O. ne mélangent pas et n'ont pas toujours mélangé sport et politique, comment se fait-il que les chefs d'états de tout un tas de pays dans le monde ont pour habitude d'assister aux cérémonies d'ouverture ? Comment se fait-il que les athlètes ne concourent pas en tant que simples individus, mais aux couleurs de leur pays ? Que l'on compte le nombre de médailles par pays ? Que l'ont fait retentir les hymnes nationaux ?
Que l'on a donné les jeux aux US en 1984 parce qu'on les avait donné à l'URSS en 1980 en plein milieu de la guerre froide ? Qu'ils ont servi en 1988 à célébrer l'installation de la démocratie en Corée du Sud, et j'en oublie certainement ?

Tiens, je crois que je n'avais jamais utilisé l'expression "peu ou prou" avant les lignes précédentes.

Jacques Rogge est vraiment un con (mais ça c'est pas nouveau) comment a-t-il osé réduire ce qu'il s'est passé à Londres et Paris (avant San Francisco) à "des attaques contre la flamme"...
Si quelques imbéciles se sont effectivement attaqué à la flamme, il faut être d'une hypocrisie terrible pour oser dire ça alors qu'il sait très bien qui est la cible des attaques.

Un truc qui n'a rien à voir avec les JO. J'ai enfin mis le doigt sur un truc qui me travaillait depuis un moment. J'ai enfin réalisé que si tout semblait séparer les classes parisiennes les plus riches et celles les plus pauvres (je parle surtout des jeunes, mais pas que), ils avaient au moins un point en commun très important parce qu'elle définit une grosse partie de leur vie quotidienne : les deux sont d'une vulgarité que j'ai parfois du mal à croire possible.

Retour aux JO. Michèle Alliot-Marie a annoncé que la police n'avait reçue aucune consigne de la part du ministère pour s'attaquer aux drapeaux tibétains.
Ce qui prouve bien que ce n'est pas Michèle Alliot-Marie qui était le chef de la police lundi, mais bien quelqu'un d'autre... Genre l'organisateur chinois de la chose...

Et puis ce changement de parcours de dernière minute de la flamme à San Francisco. A-t-on vu plus ubuesque ? Si je ne m'abuse, la flamme olympique fait le tour du monde pour "rencontrer les différents peuples du monde" et ce genre de trucs... Donc où est la logique de faire passer la flamme dans un endroit secret pour éviter ledit peuple ? (cette question est assez rhétorique quand même)

Et pour finir : il y a une chose que j'aime tout particulièrement quand la droite est au pouvoir en France : c'est la succession de sales coups, d'insultes plus ou moins cachées, de trahisons qui s'enchaîne non-stop... La dernière avec la grande bourgeoise blonde dont j'ai oublié le nom et qui a plus ou moins insulté Borloo et Copé, puis s'est platement excusée parce que tonton Fillon l'a grondée est assez truculente. Le seul problème (et des fois, je me dis qu'ils le font exprès dans ce but) c'est que pendant que la presse est accaparée par leurs couteaux dans les dos, et leurs langues de vipère bien pendues (et bien sûr des dernières Ray-Bans du Président), celle-ci s'occupent beaucoup moins des saloperies que le gouvernement fait au nez de tout le monde...


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