samedi 12 juillet 2008

Sarkozy, le Minable...

Depuis quelques années déjà, je m'amusais (oui, je sais, un rien m'amuse) à appeler notre Président (quand il ne l'était pas encore) "Sarkozy le Petit" ou bien "Nicolas le Petit" (j'essayais toutefois de ne point trop user de cette deuxième appellation par respect pour Sempé et Goscinny).
Cette appellation n'avait pas grand chose à voir avec sa taille (quoique) mais était une référence directe au "Napoléon le Petit" de Victor Hugo. Appellation concernant Napoléon III, pas Napoléon Ier (pas une histoire de taille on vous dit), avec qui M. Sarkozy a d'étranges points communs, je ne vous apprend pas grand chose j'espère.

Bref, je trouvais que Sarkozy le Petit sonnait bien, mais au vu de cette première année de présidence plus que calamiteuse (sérieux, même connaissant bien l'énergumène, jamais je n'aurais imaginé qu'il puisse faire tout ce qu'il a fait (mais qui pouvait l'imaginer)), ce surnom semblait finalement bien faiblard, presque gentillet. Il fallait en trouver un autre.

Et c'est là que je remercie Daniel Cohn-Bendit.



Car même si je ne suis pas totalement d'accord avec l'approche qu'il préconise par rapport à la Chine (il faudra que je développe plus ma pensée sur le sujet dans un futur proche, ça fait deux ou trois fois que je fais ces allusions sans plus), je ne peux qu'admirer cette invective faite le jour de l'investiture de Sarkozy comme Président de l'Union Européenne.
On notera aussi toute l'ironie du fait qu'il se fasse ainsi humilier par celui qui représente le mieux l'esprit de 68, esprit que Sarkozy voulait tant liquider.

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