Je ne parle pas ici souvent de ma thèse et de ce genre de choses (enfin, si, je mentionne souvent le fait qu'elle n'avance pas), mais on va faire une exception...
Or donc cette semaine (parce qu'on dirait pas comme ça, mais si je commence pas à m'y mettre sérieusement les carottes seront cuites dans pas trop longtemps) j'ai décidé de m'y mettre, et de m'y mettre vraiment. C'est ce que j'ai fait cette semaine, et en particulier aujourd'hui où j'ai dû écrire pendant 6 heures presque non-stop. J'ai écrit 12 pages environ, je suis pas mal rouillé quand même, dans le temps, je faisais ça en une ou deux journées. Mais revenons-en à aujourd'hui...
J'ai l'impression que si au cours de ces dernières années je pouvais passer plusieurs mois sans écrire la moindre ligne c'était à cause d'une sorte de phobie. Le fait même de m'imaginer en train d'écrire ma thèse pendant plusieurs heures d'affilée, plusieurs jours d'affilée me terrorisait de manière plus ou moins inconsciente.
Pourtant aujourd'hui j'ai écrit pendant près de 6 heures, là je fais ma dernière pause avant de finir de relire et d'envoyer le tout à ma directrice de thèse, et je suis dans un état assez étrange. Un état pas du tout inconnu, puisque je l'ai souvent connu "dans le temps" mais un état dont j'avais oublié l'existence:
Je suis crevé bien sûr, mais je me sens bien... Je ne me sens pas bien parce que je suis fier du travail bien fait ou une connerie comme ça. Non, la sensation qui ressemble le plus à celle-ci, c'est quand on se sent bien après avoir fait du sport et que les endorphines sont lâchées pour remettre le corps au repos...
Là, je ressens plus ou moins la même chose.
Ça doit certainement provenir des mêmes causes (les endorphines pour calmer mon cerveau qui a bien chauffé ? Je ne sais pas, je ne suis pas docteur), mais au fond de moi, je ne peux m'empêcher de penser que c'est aussi parce que j'aime ça tout simplement, voire pire : que je suis fait pour ça. (Dr. Z. serait d'accord avec ceci je pense).
Or donc cette semaine (parce qu'on dirait pas comme ça, mais si je commence pas à m'y mettre sérieusement les carottes seront cuites dans pas trop longtemps) j'ai décidé de m'y mettre, et de m'y mettre vraiment. C'est ce que j'ai fait cette semaine, et en particulier aujourd'hui où j'ai dû écrire pendant 6 heures presque non-stop. J'ai écrit 12 pages environ, je suis pas mal rouillé quand même, dans le temps, je faisais ça en une ou deux journées. Mais revenons-en à aujourd'hui...
J'ai l'impression que si au cours de ces dernières années je pouvais passer plusieurs mois sans écrire la moindre ligne c'était à cause d'une sorte de phobie. Le fait même de m'imaginer en train d'écrire ma thèse pendant plusieurs heures d'affilée, plusieurs jours d'affilée me terrorisait de manière plus ou moins inconsciente.
Pourtant aujourd'hui j'ai écrit pendant près de 6 heures, là je fais ma dernière pause avant de finir de relire et d'envoyer le tout à ma directrice de thèse, et je suis dans un état assez étrange. Un état pas du tout inconnu, puisque je l'ai souvent connu "dans le temps" mais un état dont j'avais oublié l'existence:
Je suis crevé bien sûr, mais je me sens bien... Je ne me sens pas bien parce que je suis fier du travail bien fait ou une connerie comme ça. Non, la sensation qui ressemble le plus à celle-ci, c'est quand on se sent bien après avoir fait du sport et que les endorphines sont lâchées pour remettre le corps au repos...
Là, je ressens plus ou moins la même chose.
Ça doit certainement provenir des mêmes causes (les endorphines pour calmer mon cerveau qui a bien chauffé ? Je ne sais pas, je ne suis pas docteur), mais au fond de moi, je ne peux m'empêcher de penser que c'est aussi parce que j'aime ça tout simplement, voire pire : que je suis fait pour ça. (Dr. Z. serait d'accord avec ceci je pense).
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