vendredi 4 mars 2011

La Pendule de Jean-Pierre Foulcault.

Bon voila, depuis de nombreuses années qu’une bonne partie de mes amis me bassine avec Le Pendule de Foucault d’Umberto Eco – qu’on ne présente plus – je me suis enfin décidé à la lire.
C’était en octobre dernier.

Aujourd’hui, début mars, j’en suis à la page 220 (de l’édition Livre de Poche qui en fait 648) !
Certes, je ne suis pas un lecteur rapide, mais bon ne vous inquiétez pas, je ne suis pas si lent non plus.

Non, le truc c’est que je n’arrive pas à rentrer dedans. Je vais lire quelques dizaines de pages un soir, puis le reposer pendant plusieurs semaines.

Il n’y a rien à faire, je n’arrive pas à le trouver passionnant.
Est-ce que c’est marrant à lire ?
Oui, je ne peux pas dire que c’est exactement chiant. Les théories des personnages sur divers sujets, théories mêlant faits historiques, légendes pour grands naïfs et autres conspirationnistes, le tout avec quelques pincées de délires d’Eco lui-même sont assez intéressantes, voire marrantes.

Mais voila, au bout de 220 pages, je me dis que la transcription de mecs qui se tirent sur le zigouigoui intellectuellement avec les Templiers ça va 5 minutes, mais est-ce qu’on va encore se taper 428 pages de théories fumeuses ou bien est-ce que la partie roman (vous savez, avec des protagonistes, des antagonistes, des trucs qui se passent, des conflits à résoudre et ce genre de choses) va commencer un jour ???

Bref, je vous demande, amis lecteurs, est-ce qu’il va à un moment ou à un autre se passer quelque chose dans ce bouquin et je devrais continuer à lire, ou bien Umberto Eco a-t-il poussé le vice à faire durer sa parodie de discussions de chercheurs sur plus de 600 pages ? Si c'est le cas, je n’ai pas trop envie d’être le dindon de sa farce, il vaut mieux que j’arrête tout de suite (j’aurais beaucoup aimé si cela avait été une nouvelle, si, si) et que je lise un des (trop) nombreux bouquins non lus qui prennent la poussière dans un coin de ma chambre ? 

2 commentaires:

  1. je pense qu'il est question de contexte... il me semble que quand j'ai lu le livre, il y a 13 ans, les histoires conspirationnistes étaient moins fashion...

    je crois aussi t'avoir raconté que j'avais adoré le début à cause de la scène au musée des arts et métiers, que j'avais visité et dont je gardais un souvenir excellent.

    d'autre part je l'ai lu comme un roman pas prise de tête mais distrayant

    personnellement mon favori chez Eco (sans avoir tout lu) c'est l'ile du jour d'avant...

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  2. Le problème c'est que je ne le trouve ni prise de tête, ni distrayant.
    -Des types qui discutent en Italie sur des théories fumeuses.
    -Puis ils discutent en Italie sur des théories fumeuses, c'est les mêmes types, mais à une autre époque.
    -Puis, encore à une autre époque, un des deux types et au Brésil, et qu'est-ce qu'il y fait ? Rien, il discute avec sa copine de théories fumeuses...

    Donc va-t-il se passer quelque chose à un moment, ou bien, est-ce qu'ils vont passer les 400 pages restantes à discuter de théories fumeuses à divers endroits et diverses époques ?

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