vendredi 6 janvier 2006

Bonanée

Une nouvelle année qui a commencé de façon plutôt intéressante. Tout d’abord mon opinion de la Roumanie (forgée par 2 ans de travail aux côtés de C. B.) s’est grandement améliorée. Ça m’apprendra à me faire une opinion sur tout un peuple basée seulement sur mes interactions avec un(e) seul(e) de ses représentants (bon, ici, j’exagère un peu quand même). Ensuite, en ce premier janvier, j’ai aussi perdu un peu de mon innocence en voyant un type fumer du crack dans la rue.

Puis le moment le plus amusant de cette soirée fut l’attente du métro qui n’arriva pas à la station Strasbourg-St Denis sur le coup des 3-4 heures du matin. Ce moment serait impossible à raconter ici tout en restituant le pourquoi du fait qu’il était intéressant. Sachez toutefois qu’il impliqua un groupe de jeunes assez bourges, très ivres et dont les mecs avaient décidé d’en découdre… avec n’importe qui tant qu’ils en décousaient. Je me demande encore comment ils ne s’en sont pas pris à moi, alors que leurs frasques me firent éclater de rire à plusieurs reprises. Il y avait aussi un boxer hispanique (et son maître), un Anglais quadragénaire et agacé par les petits bourges de deux lignes plus haut. Trois gamines de 18 ans bien sympas et bien rigolotes avec leur air blasé revenu de tout si jeunes (mais bon, je les comprends j’étais comme elles au même âge), et une jeune femme des plus plaisantes qui se retrouva forcée de faire la conversation avec un alcoolique un peu clodo comme on en trouve des centaines dans Paris, et qui étrangement ne voulut pas de notre « aide » sous prétexte que le type n’était pas agressif. D’un côté c’est tout à son honneur. De l’autre, j’ai l’impression que m’être fait préférer à lui, et ça, ça fait drôle (on me fait toutefois remarquer que je n’étais pas moins non plus des plus sobres, ce à quoi je réponds que oui, mais ce n’est pas une raison).

Le reste inclut des crêpes sur les Grands Boulevards, un café à l’aube et ce genre de chose que l’on fait en fin de fête de Nouvel An habituellement.

Et dans notre série « ça n’a rien à voir » je me demande pourquoi y a-t-il dans de filles à tomber du côté de l’Odéon (dans la rue et dans les cinés dont je sors) le vendredi en début de soirée ?
Et pourquoi c’est pratiquement impossible en France d’aborder une inconnue dans la rue ou dans un ciné sans passer de suite pour un mec bizarre, un pervers, et j’en passe ?

(On me demande depuis combien de temps je suis célibataire, ce à quoi je réponds : Depuis bien trop longtemps, et je sens que c’est pas près de s’améliorer vu avec quelle facilité on peut parler avec les inconnues en France.)

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