mardi 11 décembre 2007

Des fois, je vous jure...

Or donc jeudi soir dernier (oui je suis long à mettre à jour... c'est pas comme si vous ne le saviez pas déjà (imaginez qu'en théorie, je suis censé mettre ce blog à jour tous les jours.... alors vous imaginez le nombre de billets non postés, parce que je suis trop long à le faire)... Où en étais-je ?

Ah oui.... Jeudi soir dernier, projection du court-métrage du frère de Patrice...

Et il m'est arrivé un petit truc intéressant (ou comment j'ai encore raté une bonne occasion, des fois on croirait que je le fais exprès).
Cela s'est déroulé au début de la soirée. Je faisais enfin la connaissance de la belle-soeur de Patrice. Nous avions déjà communiqué par téléphone pour des raisons que je tairais ici (il s'agissait de "cultural coaching", vous n'en saurez pas plus), mais ne nous étions jamais rencontrés.

Ce fut donc fait jeudi soir.
Mais c'est pas ça le petit truc intéressant (mais ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit, cette rencontre en IRL (comme on dit) fut très intéressante aussi), mais au moment où on se disait bonjour, on se fait la bise, content de te rencontrer enfin en chair et en os, je vis une de ses amies me faire un grand sourire et un grand bonjour du regard, du genre on est de très vieux et bons amis qui ne nous sommes pas vus depuis bien longtemps et quel plaisir de se revoir enfin.
Sauf que non, je ne la connaissais pas, donc sur le coup j'ai tout bêtement pensé que tous ces signes joyeux ne m'étaient pas adressés, mais bien à un de ses très bons amis qui se tenait forcément derrière moi.
Quand même un petit peu intrigué, je me retourne. Personne.
C'était bien à moi que tout cela était destiné.
Etonnant non ?

Le pire c'est que les aléas du direct ont fait que je n'eus pas vraiment l'occasion de lui adresser la parole plus tard.

Selon Violaine qui fut témoin de la scène, il n'y a qu'un option possible : la belle-soeur de Patrice lui avait parlé de moi, voire montré des photos (il existe quelques photos de moi sur le web pour qui sait chercher), car elle avait commencé à m'adresser tous ces signes amicaux avant même qu'elle n'eut pu savoir par notre connaissance commune qui j'étais, et que donc il s'agissait certainement de m'arranger le coup ou un truc du genre, et je n'ai pas mordu à l'hameçon (c'est malin)...

Voila, c'était un petit billet tout aussi superficiel qu'inutile, mais ce soir, c'était ça ou bien Ingrid Betancourt ou bien Khadafi... et j'avais pas envie de plomber l'ambiance...

Mais ça viendra dans le courant de la semaine si j'ai le temps, n'ayez crainte.

mercredi 5 décembre 2007

Coïncidences ? Quelles coïncidences

*Attention ! Des noms seront nommés dans ce billet. L'anonymat de tout le monde ne sera pas respecté. Des tranches de vies seront racontées*


Or donc ce soir, concert de Minus The Bear avec Jovany et Margaret. On a eu (enfin, surtout eux) l'occasion de discuter avec les membres du groupe. C'était intéressant. Enfin, surtout pour eux.

Je trouve toujours ce genre de situation assez intéressant. Prenez un groupe (ici Minus the Bear. Il y a quelques semaines Against Me!) qui est assez connu dans son pays d'origine, et envoyez-le se produire dans un pays où presque personne n'en a jamais entendu parler.

Pour Against Me! j'étais en fait assez surpris par le nombre de personnes présentes (en gros 200) et par le pourcentage de Français dans l'assemblée (une grosse majorité).

Ce soir pour Minus the Bear, c'était un peu différent. Il est vrai que moi même n'ai entendu parler de ce groupe qu'il y a deux mois pour la première fois.
Et apparemment, je dois être un des seuls Français à les connaître.
Ce soir dans la salle, une grosse cinquantaine de personnes (peut-être une centaine en poussant un peu). Le nombre de Français ne devant pas dépasser la dizaine (le restes étant composés d'Américains).

Cela semblait drôle, pour pas mal de monde. En particulier pour le groupe, et pour les fans les plus aguerris et habitués aux salles, petites certes, mais plutôt combles.

Résultat : Jovany et Margaret ont pu discuter avec les membres du groupe, même s'ils ont échoué dans leur tentative de les inviter à finir la soirée ensemble.


Mais tout cela n'était qu'un commentaire annexe.

Parlons de coïncidences, ou plutôt du fait qu'une fois de plus, ce mot a une bien étrange définition à mon approche.
Rappelez-vous, il y a un peu moins d'un an, alors que Nicole venait d'emménager et que nous nous rendîmes compte après quelques discussions et recoupements que la fille un peu beaucoup bizarre qu'elle avait rencontrée quelques mois auparavant dans les Alpes n'était autre que ma "stalkeuse".
Je crois que hier, j'ai fait plus fort.

Donc, Nicole vient de malheureusement quitter l'appartement pour cause de qu'elle rentre plus tôt que prévu en Australie.
Et donc, nous sommes dans cette phase toujours un peu stressante de devoir trouver un/e nouveau/elle colocataire pour la remplacer.
Les visites ont commencé hier, j'espère qu'elle s'achèveront demain.
Et hier soir, je rencontrai un Italien très sympathique qui a de bonnes chances de "gagner" sa place dans notre appartement (mais il reste encore deux trois visites, et je veux essayer de rester le plus objectif possible). Nous sympathisions et discutions, et au fil de la conversation, il me demanda où j'avais vécu aux US.
-Moi: en Floride.
-Lui: Où ça en Floride ?
-Moi : Une petite ville, tu connais pas.
-Lui : Dis toujours, on sait jamais.
-Moi : Gainesville.
-Lui : Ah ! Tu vois ! Je connais.
-Moi : Comment tu connais ?
-Lui : J'ai un ami italien qui y a vécu.
-Moi (ayant un drôle de pressentiment) : Ah oui ?
-Lui : Oui, il vient de la région de Bologne.
-Moi (ayant de plus en plus un drôle de pressentiment) : Ah oui ? Il s'appelle comment (après tout, il y avait pas 300 Italiens à Gainesville)
-Lui : Damiano...
-Moi (n'en croyant pas mes oreilles) : Damiano (insérer ici son nom de famille que je ne révèlerai pas publiquement pour respecter sa vie privée (même si des Damianos à Gainesville, ces dernières années, il ne devait pas y en avoir beaucoup)) ?!?!
-Lui : Oui!!!!!
-Tous les deux : Une série d'interjections en français, anglais, italien, marrant le fait qu'on en revenait pas et que ça alors quand même c'est incroyable....

Etonnant non ?


(this was just an almost normal day in my life)