mercredi 28 novembre 2007

Quelque chose de plus léger...

Parce que là, j'ai peur d'avoir plombé l'ambiance avec mon dernier billet (ça, et puis maintenant j'ai aussi peur que les RGs ne me fichent sous "dangereux révolutionnaire en puissance", quoiqu'à mon avis c'est déjà fait depuis longtemps)...

Bref, comme le titre l'indique il est temps pour quelque chose de plus léger.
Et en prime, un petit bout de vie privée et perso (chose à laquelle je ne vous ai pas habituée, il est vrai).

Donc depuis quelques semaines/mois, je suis revenu sur le "meat market" (diantre comme cette expression est grossière, mais je l'adore vraiment). Après une très courte histoire avortée alors même qu'elle commençait (ce qui est bien dommage, car j'y trouvais beaucoup de potentiel, mais ainsi est faite la vie), je suis en contact depuis quelque temps avec une charmante personne rencontrée plus ou moins par hasard dans les méandres du web. Je la trouve intéressante. J'ose présupposer qu'elle en pense de même à mon avis.
On ne s'est pas encore rencontrés en chair et en os, mais cela devrait se faire dans un futur très proche (cela aurait en fait dû se faire dans un passé proche, mais un fâcheux contretemps en a décidé autrement)...

Sauf qu'aujourd'hui, en début de soirée, je me baladais malgré le froid (un besoin de prendre l'air après une journée passée enfermé à bosser sur ma thèse (qui avance... trop lentement... mais elle avance)), et alors que je marchais nonchalamment le long de la rue St-Antoine, je crois bien que je l'ai croisée. Je n'en ai pas la certitude, loin de là (ne connaissant de son apparence que quelques photos), mais quand même...
Surtout que ce serait ni la première, ni la dernière fois que je croise des gens (soit célèbres, soit connus personnellement de moi) dans les endroits et les moments les plus improbables.

Voila... C'était quelque chose de plus léger.

Mêmes causes, mêmes effets.

Et c’est reparti pour un tour. Je parle d’émeutes en banlieue.

Que dire qui n’a déjà été dit ?

Que personne n’a tiré aucune conclusion des incidents d’il y a deux ans.

Que même à l’époque, cela n’aurait dû surprendre personne, et pourtant, nombreux sont ceux qui ne comprennent toujours pas les raisons de tels comportements. Le pire, c’est que ce sont surtout les gens de pouvoir qui ne comprennent pas.

En même temps, c’est normal, ces gens-là sont totalement déconnectés de la réalité depuis des années, et le peu de réalité avec lequel ils sont en contact se situe dans des endroits (7e, 8e, 16e arrondissements et Neuilly pour ne pas les nommer) qui sont –je ne vous apprends rien, sauf si vous ne connaissez pas Paris- les quartiers les moins représentatifs de la réalité.

Alors bien sûr, tant que rien ne sera fait, tant que le pouvoir ne comprendra pas, tant que la majorité de la population se voilera la face, la seule façon dont les choses pourront changer, sera en pire.

Je lisais aujourd’hui à droite à gauche des trucs comme : « les banlieues vont devenir des ghettos, » « ça va finir comme aux Etats-Unis »…

Sauf que les banlieues sont déjà des ghettos (pas toutes bien sûr) et que non ça ne finira pas comme aux US, parce que paradoxalement, aux US, la situation n’est pas si terrible. Les US ont aussi des problèmes avec leurs ghettos, ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, mais ils ne sont pas prêts à exploser à la moindre étincelle comme par chez nous, la violence n’est pas massivement dirigée contre les institutions comme ici, le problème est entièrement différent, et donc revenons à nos moutons.


Or donc, ce coup-ci, les armes en feu sont entrées en lice et tout le monde s’en émeut.

Je suis toujours surpris par la capacité à s’émouvoir du bon peuple français (et de ses journalistes, et de ses politiques, etc).

Il y a deux ans, nous avons des émeutes, significatives de pleins de trucs.

Qu’est-ce qui est fait ? Rien.

Ou plutôt si, de belles paroles du gouvernement et du Ministre de l’Intérieur de l’époque. Paroles servant essentiellement à paver la voie pour sa future élection à la Présidence, c'est-à-dire, à émouvoir le travailleur, faire peur à la bourgeoise et mettre de la poudre aux yeux à tout le monde, parce que tant qu’il parle et qu’il gesticule (et Dieu sait qu’il parle et qu’il gesticule) on ne porte pas notre attention sur son bilan (calamiteux au Ministère en question, et qui ne sera pas très différent à l’Elysée).

Comment tout le monde a réussi à oublier que les banlieues étaient une poudrière quelques mois après les émeutes de l’époque reste un mystère pour moi. Qu’on soit surpris qu’aujourd’hui ça pète de nouveau, et ce de manière encore plus violente en est un encore plus grand (de mystère).


La suite des événements ?

Ça va se calmer, Sarkozy va faire pleurer dans les chaumières en allant au chevet des blessés et des familles des victimes, puis se montrera très en colère et dira solennellement qu’il faut punir les coupables (ah… on m’informe qu’il l’a fait aujourd’hui, à peine sorti de son avion en provenance de Beijing), il y aura de grands discours, de belles paroles, de nombreux débats à la TV, des colonnes dans les journaux, et puis dans quelques semaines on passera au truc suivant (que sera-t-il ? de nouvelles grèves ? une catastrophe naturelle ? une guerre ? qui sait ?) et rien ne sera fait dans les banlieues, rien ne sera fait par rapport au fonctionnement du pays dans son ensemble, et dans quelques temps (6 mois ? un an ? deux ans ?) une autre étincelle remettra le feu aux poudres, les émeutes seront encore plus violentes, il y aura de nombreux morts, et on sera repartis pour un tour.



Pour finir sur le sujet, la thèse comme quoi, l’accident ayant fait office d’étincelle cette fois-ci n’était pas un banal accident de la route, et que la police aurait essayé de camoufler la bavure (?) s’avèrerait de plus en plus crédible. Je pourrais faire de longs commentaires là-dessus, mais attendons que plus de lumière soit faite sur les faits.


Et finalement, je n’excuse en rien la stupidité des émeutiers qui comme il y a deux ans, s’attaquent aux mauvaises cibles : voitures de leurs voisins, écoles où leurs petits frères et sœurs pourraient apprendre quelque chose, bibliothèques locales (parce que tout le monde sait que s’instruire ne sert à rien).

Je ne pense pas que la violence soit la bonne solution pour ce problème, mais dans tous les cas, si on veut recourir à la violence, qu’on y recoure de manière intelligente. C’est pas son propre environnement qu’il faut prendre pour cible. C’est les hauts lieux du pouvoir (qu’il soit politique ou financier), c’est l’Elysée, c’est le 16e, c’est la Place Vendôme.

Mais évidemment, pour agir de la sorte (et commencer un semblant de vraie révolution), il faudrait savoir faire preuve d’un minimum de réflexion, avoir un minimum de culture.

Maintenant de là à penser que le pouvoir s’arrange bien du fait que cette partie de la population (attention, je ne parle pas des banlieues dans leur ensemble, suivez un peu) soit pratiquement illettrée et ne sache pas prendre de recul sur les situations dans lesquelles ils se retrouvent, il n’y a qu’un pas que je n’oserais franchir.


A plus tard avec quelque chose de plus léger, espérons-le.

(et dire que je voulais aussi blogger sur la grève depuis plusieurs jours…)

mardi 27 novembre 2007

Generation gap

L'adolescence est une période difficile, ingrate, où l'on est bien content que le ridicule ne tue pas et j'en passe. Vous savez tous de quoi je parle (à moins que vous n'ayez pas encore traversé ce passage "formidable" de votre vie).

Et durant cette période, chacun fait sa part de trucs cons et pathétiques, on est fan de pseudo-chanteurs qui seront has been bien avant que notre puberté ne s'achève, on suit des modes dont on aura très honte plus tard.

Et ayant grandi dans les années 80, je dois avouer que depuis cette époque, j'ai la sensation étrange de porter un lourd fardeau, qui même si je le partage avec un paquet de gens, reste toutefois très lourd à porter. Et oui c'était l'époque de Marc Toesca et du Top 50, l'époque des permanentes pour les mecs, des fringues fluos, des jeans neige et autres détails que nous aimerions oublier pour toujours. Heureusement, en ce temps-là, l'internet étant réservé à l'armée et aux plus grands labos de recherche du monde, il n'en reste que peu de traces.

Ce fardeau, c'est en gros d'appartenir à la génération qui -entre autres- eut les modes les plus débiles et ridicules de l'adolescence. Depuis l'après guerre, il n'y avait rien de pire. Rien. Le preuve étant que tout cela ne fut pas sans conséquences, ce n'est pas un hasard si la grosse majorité des bobos fut adolescente dans les années 80. Je refuse d'y voir une coïncidence.

Mais voila, depuis quelques mois, les choses ont changé.
Depuis quelques mois, se développe un "mouvement" qui est en train de modifier la donne et d'enlever ce poids sur les épaules de tous les trentenaires.

Mais qu'est-donc cet événement providentiel ?

C'est la tecktonic bien sûr.

Pour les quelques chanceux qui ignorent toujours ce que c'est, rien de mieux qu'une petite démonstration :





Je ne sais pas encore exactement ce qui est le plus ridicule. Si c'est la façon de danser, celle de s'habiller, les faux-hawks ou la musique (qui elle n'est pas toute nouvelle, mais toujours aussi minable). Je pense que ça doit être la somme de tous les éléments en fait.

En tout cas, un grand merci à tous les ados français d'aujourd'hui pour nous avoir libéré de cette étiquettes, nous les trentenaires, de génération ado la plus ridicule de tous les temps. (et le plus amusant, c'est que grâce au net, il en restera de nombreuses traces dans 10-20 ans)

Encore merci.

Par contre et en guise de conclusion, une chose qui me fait vraiment peur chez cette génération, c'est leur degré d'illetrisme. Morceaux choisis :

"ptin paye tse chaussures sa pue la merde
ooo srx la tck c pas un peu dla merde : enfin pluto j'aime pas mé vous avez le droit de kiffer" perledorenargen

"krlk1 mapren la tektonik ???? chtrouv sa yper drole é cool é aparament c pas fèr du nimporte koi car si jassaie se srè pluto dla techno MDRRRRR" lovmanga

mardi 20 novembre 2007

WTF???

Cet après-midi, je suis allé au cinéma, et parmi les pubs, il y avait ça:



Si vous me connaissez, vous savez que je ne suis pas facilement choqué. Si vous ne me connaissez pas, je vous le dis.
Mais là, je sais pas.
Ce fut les 1.45 minutes les plus étranges de ma vie.
Je me demande encore, si tout cela n'était pas qu'un mauvais rêve.
Mais comme c'est sur youtube, je crains de connaître la réponse.
Ce dont je ne suis pas certain par contre c'est du degré de mon traumatisme et surtout:

Mais qu'est-ce qui a bien pu passer dans la tête de toutes les personnes impliquées dans ce projet pour qu'il n'y en ait pas au moins une qui réalise qu'il y a quelque chose qui ne tourne vraiment pas rond dans cette campagne ?
Je crois qu'il est vraiment temps que les publicitaires français arrêtent la cocaïne...
Vraiment...

mercredi 14 novembre 2007

I will charm I will slice I will dazzle them with my wit

Or donc hier soir j’allais pour la première fois au Zénith.
C’était pour le Festival Inrocks… Oui bon, surtout pour Bloc Party. Les autres groupes j’en avais pas grand-chose à faire. D’ailleurs j’ai volontairement loupé les deux premiers (These New Puritans et j’ai oublié le nom du deuxième).

Le Zenith donc. Première sensation en y entrant : ça me fait sacrément penser au O’Dome. Deuxième sensation : Oui, mais c’est quand même beaucoup plus petit que le O’Dome.
Et là, je me rends compte que ce n’est pas du tout parlant pour le lecteur potentiel qui n’a certainement jamais entendu parler du O’Dome.

Petite parenthèse : le O’Dome de son vrai nom le O’Connell Center est le stadium de basket-ball de University of Florida, il y accueille aussi des concerts, fait environ 12,000 places, et c’est un peu ma référence en matière de salles de ce type (en fait, le O’Dome est plutôt comparable à Bercy, dans sa taille, sa forme et son utilisation).

Fin de la parenthèse.
Donc, au début, je trouvais le Zénith plus petit que je ne l’avais imaginé toutes ces années, mais au final, je pense que c’est la taille idéale pour un concert.

Le concert, parlons-en donc.

Le groupe qui entrait en scène peut de temps avant mon arrivée se nommé « I’m from Barcelona. » Je ne les connaissais que très très vaguement (comprendre : j’avais écouté deux chansons la veille), et je dois avouer avoir été assez surpris de voir monter sur scène plus de 20 personnes (et beaucoup de ballons).
Je ne compris que trop vite de quoi il en retournait : sur l’ensemble, il ne devait pas y avoir plus de 5 personnes jouant de la musique, tous les autres devaient être les potes du groupe ou je ne sais quoi. Ou alors, ils avaient été payés pour donner une ambiance festive (dans le sens hippy du terme) à la chose. Car au final, plus qu’une prestation musicale, cela ressemblait surtout à une fête de hippies. Tout le monde avait l’air extrêmement joyeux et très contents d’être là, dans une ambiance très « woodstockienne », sauf qu’ils avaient presque 40 ans de retard et que cela sonnait faux en plus d’être niais. Vous me direz, c’était en accord avec les paroles des chansons qui volaient très haut du style : « Je suis caché dans ma cabane, vous ne pouvez pas me trouver. » Quant à l’aspect purement musical de la chose, c’était vaguement intrigant à tendance médiocre au début pour devenir plus que vraiment pénible au bout d’une demi-heure, au point qu’il me fut nécessaire de quitter la salle principale un moment (ça tombait bien, j’avais envie d’une autre bière).

Puis vint enfin Bloc Party. J’étais un peu sur mes gardes. Tout d’abord refroidi par la nullité de la prestation du groupe précédent, et puis finalement, je ne sais pas trop ce que vaut le groupe sur scène, même si c’est le groupe qui m’a réconcilié avec le rock (parce que je sais pas vous, mais entre ma découverte de Radiohead en 1995 et celle de Bloc Party en 2005, ce fut 10 ans de disette au niveau nouveaux groupes inventifs et talentueux.

Mais mes peurs furent très très rapidement effacées. Certainement au bout de la première chanson.

Au final, ce fut un concert formidable, certainement mon meilleur concert depuis Radiohead (justement) à West Palm Beach en 2003, ou les Pixies à Tampa en 2004. Ils avaient une pêche incroyable, le concert dura deux grosses heures au cours desquelles le groupe joua tous ses morceaux ou presque (c’est l’avantage de n’avoir que deux albums au compteur (et dire qu’on dit souvent que c’est le troisième le meilleur… il me tarde…)) plus un ou deux nouveaux.
Kele Okereke, le chanteur, essayait de communiquer le plus possible avec le public entre les chansons. Chose pas toujours évidente : d’un côté, je ne sais pas combien de personnes dans la salle comprenaient assez bien l’anglais, de l’autre n’oublions pas que nous avions à faire à une assemblée essentiellement parisienne, donc qui ne se lâche pas et se prend très au sérieux, même à un concert de rock. Heureusement qu’il y avait aussi un certain nombre d’Anglo-saxons dans la salle.
Une autre chose qui m’amuse grandement quand un groupe anglophone vient jouer en France, c’est qu’ils essaient de sortir les trois mots de français qu’ils connaissent (et qui en général se limitent à « bonsoir », « ça va bien ? »).
A noter aussi vers la fin du concert un crowd surfing hallucinant de la part de Kele qui fit facilement le tour de la fosse en chantant et sans une fois s’approcher du sol.

Conclusion : un grand moment de rock n’ roll…
Ma seule déception : il paraitrait que TV on the Radio jouait au même moment à l’Olympia…

dimanche 11 novembre 2007

Tentative de Réanimation

Il faut se rendre à l'évidence, je ne vous noie pas sous les entrées.
Il faut dire que je n'ai pas grand chose à raconter ces temps-ci.
C'est dû à plusieurs facteurs en fait:

- Commenter l'actualité ?
Mouais... Il y a trop de blogs qui commentent l'actualité, et la plupart le fait bien mieux que moi.
Même si j'avoue que le récent voyage du Président à Washington DC et surtout son trip "j'aime les Etats-Unis" m'a inspiré trois quatre commentaires, en particulier sur sa vision des Etats-Unis... Vision qui me fait penser à celle que j'avais quand j'avais 15 ans en gros, et qui est assez minable de la part d'un Président, mais qui est finalement en accord avec sa culture (ou plutôt son manque de culture) et ses goûts de beauf qui vont avec. Et sur ce propos, je vous conseille la lecture de ce livre : Sarko l'Américain de Jean-Philippe Immarigeon.
Je ne l'ai pas lu et ne sais pas exactement ce qu'il vaut, mais j'ai cru comprendre qu'il déconstruisait la vision stéréotypée que le Président avait de ce pays.

-Il me reste parler de ma vie:
Ca ne me tente que moyennement. En partie parce que je n'ai pas envie d'étaler publiquement mes faits et gestes, et en partie parce que ces faits et gestes ne sont pas forcément extrêmement passionnants en fait.

Alors il reste les réflexions du type:
Aujourd'hui -ce n'est pas un hasard, c'est le 11 novembre-, je viens de réaliser qu'il ne restait plus que deux poilus français vivants. Ce qui veut dire que les chances qu'il n'y en ait plus l'an prochain sont loin d'être nulles. Et je ne sais pas pourquoi ça me fait tout drôle. Peut-être parce que dans ma prime jeunesse, la Grande Guerre marquait un peu le début de notre ère contemporaine et qu'il y avait encore tout un paquet de vétérans pour en témoigner, et donc il restait un certain ancrage dans le présent. Dans quelque temps, la Première Guerre Mondiale ne sera donc plus de l'Histoire Contemporaine, mais de l'Histoire tout court. Et vous me direz, c'est le court normal de l'histoire. Et je vous répondrai : tout à fait, mais quand même...

Ah ben tiens, finalement je pensais que les réflexions de ce type étaient trop courtes pour mériter un billet, et puis finalement non.

Donc à la réflexion, peut-être y a-t-il moyen de faire vivre ce blog à coups de petites pensées de la sorte associées à des récits plus ou moins banaux... Banals? Je n’ai jamais su... Honte au prof de français que je suis... Allons voir dans un dictionnaire...
Ah, mon Petit Larousse 2006 m'informe qu'on dit "banals" mais que "banaux" existe bien (c'est pour cela que mon fourbe correcteur orthographique ne bronche pas) et est le pluriel de l’adjectif banal quand celui-ci signifie : « qui bénéficiait du droit de banalité » vous savez, c’est un droit historique lié à la servitude médiévale.

Donc, je disais que je pourrais aussi agrémenter ce blog de petites tranches de vie plus ou moins banales et inintéressantes si cela ne vous dérange pas trop. Juste pour voir ce que ça donne.

Tiens, par exemple, aujourd’hui, je n’ai rien fait, ne suis même pas sorti de chez moi.
Il faut dire que j’étais assez crevé, m’étant couché très tard dans la nuit pour cause de match Florida – South Carolina (il est question de football américain, on l’aura compris) à 2 heures du matin. En fait, je ne l’ai pas vu entier, me couchant vers 3 heures, terrassé par la fatigue (mais Florida a gagné 51-31, ce qui me fait un peu regretter de ne pas avoir tenu jusqu’au bout, mais j’étais vraiment trop crevé (ayant aussi très peu et mal dormi la nuit précédente)).
Donc aujourd’hui, ce fut journée repos, ma seule activité ayant été de répondre à quelques e-mails et de jouer à « Battle for the Middle-Earth » que j’ai décidé de terminer quand même un jour (je dois avoir ce jeu depuis deux ans, c’est vous dire à quel point je suis un gamer).
Ce soir, il faudrait que je prépare mes classes de la semaine, en particulier la nouvelle qui débute mardi matin (car demain soir, c’est concert de Bloc Party au Zenith !), mais je n’en ai vraiment pas envie…

Bon, c’est tout pour aujourd’hui… Peut-être à demain pour le compte-rendu du concert (yeah, right…)