mercredi 28 mars 2007

Autofiction

Hier je suis allé au salon du livre. J'avoue avoir l'impression d'y avoir un peu perdu mon temps cette année. L'an dernier, c'était tout nouveau tout beau, et j'avais pu ainsi rencontrer Vincent Ravalec, un des auteurs de ma thèse (qui doit d'ailleurs se demander ce que je deviens, ne l'ayant jamais recontacté pour ce fameux entretien que j'ai besoin de faire avec lui. Il doit m'avoir oublié en fait) et il est vrai que cette année, j'avais trop rien à y faire non plus (sauf vendredi soir pour mettre le grappin sur Tonino Benacquista, mais vendredi, je pouvais pas), j'y suis surtout allé histoire de.

Compte-rendu comme ça me vient :

-C'est quand même plein de bonnasses le salon du livre de quoi vous motiver à écrire et/ou travailler dans l'édition (cette thèse finalement, il y a plein de raisons pour que je la termine).
- Enki B. faisait une mini-conférence qui semblait bien intéressante, mais la très petite salle était pleine et son micro pas puissant du tout.
- Léo H. boycotte toujours le salon, je me demande d'ailleurs ce qu'il devient.
- J'ai loupé Fabrice C. qui m'avait donné un très vague rendez-vous.
- Amélie N. est toujours la grosse star du salon du livre (on juge ça à la longueur de la queue pour les dédicaces), à côté d'elle la petite Max M. se sentait bien seule (j'ai eu un moment envie d'aller lui tenir compagnie, mais j'avais trop rien à lui dire (en fait c'est vrai, les auteurs, à part ceux de ma thèse, j'ai trop rien à leur dire si je les rencontre en tant qu'auteurs (quand j'avais sympathisé avec Marie N., ça c'est surtout fait parce qu'on a parlé d'autre chose que de littérature)), encore moins parce que j'ai pas lu son bouquin.
- Et puisqu'on parle de tenir compagnie à des auteur(e)s, j'ai raté une occasion en or, je crois... ou pas... Car je crois que j'ai une touche avec une auteur un peu connue mais pas trop... Ou bien je me fais un film... Le fait est qu'alors que je feuilletais un bouquin au stand de son éditeur, je sentis soudain un regard posé sur moi... L'auteur un peu connue mais pas trop était en train de me mater entre deux dédicaces... Flatteur... Surtout que je la trouve des plus attirantes.
J'ai continué mon chemin, mais un peu plus tard, alors que je repassais par hasard devant son stand, et jetant un vague coup d'œil dans sa direction, nos regards se croisèrent de nouveau de façon plus soutenue (alors qu'elle était en pleine "conversation" avec une fan)....
Il fallait que je fasse quelque chose, je ne pouvais pas laisser passer une telle opportunité, mais cf ma réflexion précédent : "de quoi lui parler?" J'ai pas non plus lu un seul de ses bouquins, j'étais même même pas sûr d'avoir envie de le faire (en fait j'avoue revenir à l'instant de la librairie avec son premier et son dernier en poche), et tout sujet de conversation autre aurait semblé incongru et prometteur de ridicule dans de telles circonstances... J'ai donc un peu tergiversé, en ai profité pour remarquer qu'Yves L. avait quand même une tête assez grosse et que la queue pour le bouquin de/sur(?) l'Abbé Pierre est bien longue, et de voir que Vincent Ravalec était présent hier soir aussi. Finalement, je pris mon courage à deux mains, et me suis dirigé de nouveau vers l'auteur un peu connue mais pas trop et préparais quelques phrases pour démarrer la conversation, phrases dont je n'étais pas trop fier, mai je trouvais pas mieux, et de toutes façons si le courant passait ça n'aurait plus d'importance, s'il ne passait pas, non plus.
Et alors que je n'étais plus qu'à quelques mètres, son ex très connu sortit de nulle part et engagea la conversation avec elle, conversation qui semblait être plus que juste une formalité de politesse. Avait-il l'intention de la reconquérir ? Sont-ils restés bons amis ? Le fait est qu'il n'y avait plus aucun moyen de l'aborder, toutes mes chances sombraient dans le néant. Je me retrouvais presque instantanément rival de son ex très connu.
Me reste plus qu'à l'intégrer dans ma thèse (mais ses écrits ont-ils un quelconque rapport avec celle-ci ?) pour vraiment la rencontrer ce coup-ci.
Mais bon en même temps, je suis pas sûr que nos personnalités soient vraiment compatibles...

mardi 20 mars 2007

La Campagne est Lancée...

Ca y est, la campagne officielle est lancée... Juste au moment où tout ce tintamarre médiatico-politique commence un peu à me lasser en fait...

Et puis maintenant, on est obligé de parler de tous les candidats à parts égales... Quoi ? Ah, on m'informe que cette règle ne s'applique qu'aux medias audio-visuels de masse, et que mon blog n'y est pas soumis...
Pas grave, désormais et jusqu'au 22 avril, je parlerai de tous les candidats ou d'aucun... (on verra si je tiendrai jusqu'au 22 avril à ce petit jeu un peu ridicule quand même).

En parlant de ridicule, je me dois de retranscrire ici une conversation que j'ai eu avec une de mes étudiantes chinoises aujourd'hui et qui résume assez ce que je pense du système de désignation des candidats en France :

-Moi : Alors donc, il y a 12 candidats cette année...
-Elle : Quoi? Il y en a 12?! Je croyais qu'il n'y en avait que 3...
-Moi : Non, non, il y en a que 3 qui ont une chance d'être élu, mais en tout, il y en a 12...
-Elle : Mais alors, ils servent à quoi les 9 autres ?

J'aurais pas dit mieux.
Mais je m'étendrai plus en détails sur ce que je pense de la chose une autre fois, tout d'abord mon passage en revue des candidats (marrant, ça me fait passer à quand je passe les équipes NFL en revue en début de saison et que j'essaie de voir qui va aller au Super Bowl et ce genre de choses) :

Alors...

- Olivier Besancenot : Bizarre, je n'arrive pas à ne pas avoir de sympathie pour lui. Peut-être parce que du lot, il me semble le plus sincère, et qu'il base son argumentation sur de vrais raisonnements et qu'il fait surtout appel à la raison et pas aux sentiments et à l'esbrouffe comme pas mal d'autres. Mais malgré cela, je ne comprends pas qu'il ne comprenne pas les limites de son raisonnement. Car pour transformer l'économie et la société de la façon qu'il souhaiterait (et dans l'absolu, je ne serais pas contre), il faudrait pour que cela ait la moindre chance de fonctionner que :
1. Soit la France se coupe du reste du monde et vive en complète autarcie.
2. Soit la France fait un coup d'Etat mondial et devient la première puissance dans tous les domaines et impose cette façon de fonctionner au monde entier.
(ceci est d'ailleurs valable pour beaucoup d'idées politiques de nos jours)
Nous voyons donc de suite les limites de la chose.
Car dans tous les autres cas de figure, tout changement de fonctionnement de la société se heurtera à la dure réalité du fait que ce n'est plus au niveau national que se décide ce genre de choses.

- José Bové : Je ne comprends pas ce qu'il vient faire là. Ou au contraire, je le comprends un peu trop bien, il veut se servir des élections comme d'une plateforme pour discuter de ses conviction et idées. C'est mon problème avec les petits candidats de son genre. Une élection présidentielle ne devrait pas servir à ça, c'est une honte que d'une part les lieux servant à ça (l'Assemblée Nationale par exemple) empêchent -de part leur système de sélection de ses membres- l'entrée à toute personne ne faisant pas partie des grands partis, et d'autre part, le système de candidature (les parrainages, tout ça) permettent à des candidats n'ayant même pas l'envie d'être présidents puissent quand même se présenter. Une élection présidentielle sert à choisir un président pas à débattre de tout et de rien.
Sinon autre chose me travaille. Je croyais que pour être Président(iable?) il fallait avoir un casier judiciaire relativement vierge (en tout cas vierge de toute incarcération). Apparemment la présence de Bové prouve le contraire.

- Marie George Buffet : Je n'arrive même plus à avoir pitié pour le Parti Communiste. Les premières années après la chute du bloc soviétique, je les regardais encore avec un peu d'amusement -de tendresse presque- quand ils se débattaient et se trouvaient des excuses du genre "oui, mais nous on voulait pas ça, on était pas ça" (sauf que George Marchais et ses proches étaient presque plus staliniens que Staline, mais bon passons), puis cherchaient une raison valable pour continuer à exister. Mais là, les années ont passé, la raison pour continuer à exister, ils ne l'ont jamais trouvée, et pourtant ils existent toujours... Mettons ça sur le compte de la nostalgie, et du poids de l'histoire qui fait qu'en France on ne se débarrasse pas des vieux monuments décrépis aussi facilement que cela. Espérons que leur score à ces élections leur fera comprendre qu'il est l'heure de partir.

- Philippe de Villiers : Cet homme m'intrigue. Il a fait un score ridicule il y a 5 ans, il va faire encore plus ridicule cette année, mais pourtant il continue à se prendre pour un grand candidat (certainement sous prétexte qu'il fut un jour membre du RPR et pote avec Pasqua). J'ai jamais trop compris à quoi il servait dans le paysage politique français, ni même qui pouvait bien vouloir voter pour lui. Par contre, je trouve amusant -presque attendrissant d'une façon un peu tordue- comment il a complètement radicalisé son propos ces derniers temps dans l'espoir d'occuper bientôt la place prochainement laissée vacante par Le Pen de Grand Méchant Loup de la politique française. Mais là où Le Pen a toujours été très fort pour faire peur aux bons citoyens français, De Villiers, lui fait rire, au mieux...

- Arlette Laguiller : Mais pourquoi donc se présente-t-elle encore et encore ? D'un côté on lui pardonne parce qu'elle fait pratiquement partie des meubles maintenant, mais de l'autre je commence à me poser de sacrées questions sur Lutte Ouvrière. Elle qui dénonce le patronnat de tous les mots, je commence à me dire qu'elle doit être un sacré patron impitoyable au sein de LO pour être indéboulonnable de la sorte. Ca, ou alors, elle est la seule et unique membre du parti. Après tout c'est vrai, vous en connaissez d'autres vous des membres de Lutte Ouvrière?

- Jean-Marie Le Pen : C'est son baroud d'honneur cette année, et à mon avis il doit être sacrément vexé que les médias s'intéressent si peu à lui. Au point que depuis quelques jours, il nous ressort des propos chocs comme dans le temps. Quelque part, une fois qu'il aura pris sa retraite, il va presque ma manquer. Un croquemitaine de la sorte, c'est une perle rare... Ceux qui me décoivent par rapport à lui, c'est les Français en fait. Ceux qui votent pour lui, il va sans dire. Mais aussi les autres, ceux à qui il fait peur. C'est pas parce qu'on est un gros porc borgne, baveux, et grognant voire aboyant très fort qu'on est forcément dangereux. Pas une fois, il n'a été proche d'une quelconque forme de pouvoir national dans sa carrière, et pourtant ça fait plus de 20 ans que les Français parlent de lui comme s'il était au portes de l'Elysée. Même en 2002, il n'a jamais été aux portes de l'Elysée, et la fameuse progression du FN, c'est beaucoup de poudre aux yeux, son électorat est plutôt stable depuis de années (regardez les chiffres officiels des votes... les chiffres, pas les pourcentages).
Sinon pour la petite histoire, je suis en train de (re)lire Mythologies de Roland Barthes (le "re" est entre parenthèses car je n'avais pas tout lu la première fois) et savez-vous que Le Pen y est brièvement mentionné dans l'article sur Poujade. Je le savais poujadiste dans sa jeunesse (est-ce vraiment une surprise?), mais je ne l'imaginais pas connu à la fin des années 50 au point que Barthes le mentionne dans son bouquin.

- Frédéric Nihous : Lui aussi, qu'est-ce qu'il fout là ? Allez monsieur, faut pas rester là, vous avez certainement mieux à faire, faut rentrer chez vous maintenant...

- Gérard Schivardi : C'est qui ? (j'ai dit que j'allais parler de tous les candidats, pas que j'allais écrire des choses édifiantes sur chacun)

- Dominique Voynet : Les Verts ont passé un cap du ridicule irréparable ces dernières années, et si dans les années 90, leur importance est allée en augmentant quand la population a commencé à comprendre qu'il y avait un problème avec la planète, la population a vite compris qu'ils n'étaient pas la solution à brasser du vent d'un côté et à s'entredéchirer aussi stupidement de l'autre.

Et il reste nos trois stars du moment, celui ou celle qui un jour sera notre nouveau chef...

- Nicolas Sarkozy : Que n'ai-je déjà dit sur lui ? Mmmm... A la réflexion, il y a encore pas mal de trucs que je n'ai pas dits sur lui. Mais il me reste un mois pour les dire.
En vrac : C'est un neo-con (neo-conservateur), et là tout devrait être dit, les gens devraient faire le rapprochement avec Bush et consorts et le fuir comme la peste... Mais non, il reste en tête des sondages, et là je me dois de faire un constat : les Français sont soit cons, soit masos, soit ils aiment les neo-cons.... Bref, c'est reluisant dans aucun des cas.
Quelque part, l'engouement dont il bénéficie aujourd'hui me fait penser à celui dont bénéficiait Bush avant toute cette triste histoire (qu'il soit élu et tout ce qui a suivi). Une partie de son électorat le suivait plus ou moins aveuglément par fidélité au parti, une partie le suivait parce qu'ils aimaient vraiment son idéologie et sa personnalité aussi nauséabondes l'une que l'autre, et finalement une autre partie (celle qui a fait la différence) s'était laissé séduire pour les mauvaises raisons.
Et je vois la même chose avec l'électorat potentiel de Sarkozy.
Et donc je m'adresse aux fidèles du parti et à ceux séduits pour de mauvaises raison (les nauséabonds je les laisse de côté ou alors je leur conseille de préférer l'original et de voter Le Pen) : Sarkozy n'est pas un vrai représentant de l'UMP en ça qu'il n'a rien de gaulliste. De plus arrêtez de croire qu'il "fait des choses" (combien de fois ai-je entendu "Sarko, lui au moins, il agit"?). Sarkozy ne fait rien sinon que de faire déplacer des centaines de journalistes à chaque fois qu'il éternue pour faire croire qu'il fait quoique ce soit.
Le seul truc qu'il fait, c'est des choses honteuses, comme expulser des gens hors de France.
Pour le reste, c'est de la rhétorique à deux balles, tellement bidon que je suis effaré par le fait que des gens puissent tomber dans le panneau:
-La criminalité augmente ? Selon lui oui, donc on a besoin de lui pour la faire baisser... Sauf que si on regarde les chiffres, ils se contredisent pas mal selon les sources, et surtout, qui est au Ministère de l'Intérieur de près ou de loin depuis 5 ans ? Lui non ? Donc si la criminalité augmente, c'est quand même surtout parce quil n'a pas fait son boulôt.
-Il incarne la rupture. La rupture avec quoi? Avec un gouvernement dans lequel il est présent et très actif depuis 5 ans? Drôle de rupture.
Et puis revoyez un peu vos livres d'histoires, un Sarkozy (autoritaire, faisant de grandes promesses bien populistes, contrôlant les médias, et aux aspirations liberticides) on en a déjà eu un dans le passé. Louis Napoléon Bonaparte qu'il s'appelait. Et on dit souvent que l'histoire se répète mais c'est terriblement vrai quand on regarde le parcours des deux hommes. S'il venait à être élu, je ne vois pas pourquoi Sarkozy cesserait de suivre la voie de son prédecesseur (peut-être pas au point de s'autoproclamer empereur, je le concède), il n'a aucune raison de le faire...
Plus sur tout ça très bientôt...
Mais bon, Sarkozy a au moins un bon côté. C'est quand même lui qui me fera reprendre le chemin des urnes, et je crois comprendre que je ne suis pas le seul dans ce cas.

- Ségolène Royal : Rien à faire, je n'arrive pas à l'aimer, ni même à l'apprécier... Ni même rien du tout... Dommage, je n'étais pas contre avoir une femme président. Mais par pitié, pas elle....
Il nous faudra attendre Hillary de l'autre côté de l'Atlantique. Quoique même là, Barack Obama me séduit de plus en plus, et si jamais Hillary est élue (et mon Dieu que je souhaiterais voir les Clintons retourner à la Maison Blanche), je ne sais pas si se sera une bonne chose pour le pays, en sachant que les Républicains le vivraient si mal de voir Bill retourner à Washington (même si c'est sans fonction officielle) qu'ils seront certainement prêts à faire pire que le MonicaGate...
Mais revenons à nos moutons. Ségolène Royal... Non, j'y arrive pas désolé...
Et puis même au delà de sa personnalité, je commence à penser de plus en plus que le Parti Socialiste et la "gauche traditionnelle française" sont devenus désuets et ont perdu leur raison d'être dans leur forme actuelle.

-François Bayrou : Et par défaut, il nous reste François Bayrou. Je ne suis pas fan, mais je n'ai jamais été fan d'aucun homme politique (je pense d'ailleurs que ce n'est pas très sain), mais ça fait quelques années que je trouve son discours cohérent (depuis qu'il s'est affranchi de la droite en fait) et que je suis lassé par cette gueguerre stérile et permanente entre la droite et la gauche, cause principale à mes yeux de la stagnation, voire du recul de la France depuis plusieurs années. Je pense qu'une union entre les deux est plus que nécessaire de nos jours.
Et étrangement, ce qui me motive encore plus à voter pour lui, ce sont les réactions des représentants UMP et PS à son encontre. Réactions montrant qu'ils craignent pour la disparition de cette dualité stérile et que leur seul souhait est d'entretenir le status quo.
Ceux qui nous prennent le plus pour des cons (une fois n'est pas coûtume... quoique...) c'est d'ailleurs le PS sur ce coup-là, en essayant à grands cris de recadrer Bayrou à droite, tout en "omettant" de préciser que l'UDF vote aujourd'hui très très souvent (pour ne pas dire systématiquement) avec la gauche à l'assemblée et ce genre de choses.
Et que dire de l'UMP qui nous ressort une Simone Veil plus que vieillissante pour servir d'épouvantail? Et encore, ils ont eu de la chance, ils étaient à deux doigts d'embaucher Raymond Barre quinze jours avant qu'il ne pête les plombs... Quoique Simone Veil quand même... N'a-t-elle pas elle aussi pêté les plombs que de se rallier à un camp qui prône des choses telles qu'un ministère de l'identité nationale ? Faut-il lui rappeler la signification de son tatouage à l'avant-bras ? (désolé pour cette remarque... je sais, je mérite presque un point Godwyn, même si je n'ai jamais aimé cette expression).

A plus.

Let's Go Gators!

Aujourd'hui est une journée historique dans l'histoire de l'amitié franco-floridienne.
Pour la première fois de l'histoire, cette phrase "Let's Go Gators!" fut prononcée en direct sur une chaîne française nationale et hertzienne (ce midi sur Canal Plus).
Merci Yannick Noah...

Mais ce n'est pas exactement la raison de cette entrée, mais plutôt les quelques photos que j'ai reçues aujourd'hui de la part d'un pote.
L'histoire est pas toute fraîche, elle date de 2005, mais elle vaut quand même le détour.
Déjà deux trois petits rappels sur l'animal.
Un alligator normal mesure entre deux et trois mètres.Un alligator normal ne s'attaque jamais à des proies plus grosses qu'un très gros chien environ... Je veux dire pour chasser. Quand il se sent menacé, c'est une autre histoire. Mais il se contentera en général d'arracher un bras ou une jambe au distrait lui ayant marché dessus dans l'eau ou s'étant approché trop près du nid pleins d'œufs...
Maintenant sachez aussi que (comme tous les reptiles???) la croissances des alligators ne s'arrête jamais, donc en théorie si un alligator arrive à vivre très vieux (souvenez-vous qu'on ne meurt presque jamais de vieillesse dans la nature), il pourrait atteindre des tailles phénoménales, c'est d'ailleurs déjà arrivé avec des alligators en captivité...
Mais voilà, là, il ne s'agit pas d'animal en captivité :








Un animal de cette taille représente toutefois un tel danger pour la population environnante qu'il a dû être abattu :



Sinon ce n'était pas en Floride, mais dans la campagne non loin de Houston (car c'est bien connu que tout est plus grand au Texas)...

mardi 13 mars 2007

Le Président !

Ca y est, Chirac prend sa retraite, son remplaçant arrive dans quelques semaines, les médias français ne parlent plus que de ça (et moi-même dans ce blog, j’en parle assez souvent), mais au final, pourquoi donc ?

C’est vrai quoi l’élection présidentielle est celle qui obsède le plus les Français, celle où il y a le moins d’abstention, bref, la plus importante des élections aux yeux du pays.

Pourtant…
Pourtant, quelque part, le Président joue un rôle moins important que le Premier Ministre (par exemple) quant au devenir de la France.
Certes, le Président choisit le Premier Ministre (mais selon la majorité à l’Assemblée), certes, il joue un rôle important en ce qui concerne la politique étrangère. Mais à part ça, il joue plus un rôle d’arbitre que de joueur actif, et de plus, il est plus ou moins au-dessus des lois (avec son immunité d’un côté et ses avantages non-officiels de l’autre)

En fait, le Président est un roi. Un roi élu pour une durée limitée, mais un roi quand même.

Et non seulement le Président est un roi, mais les Français sont restés monarchistes sans s’en rendre compte. Peut-être ne se sont-ils pas remis d’en avoir tué un, il y a deux siècles ? (c’est limite freudien ce truc-là).

Si ce n’était pas le cas, pourquoi donc cette élection à plus d’importance à leurs yeux que les législatives, qui sont quand même beaucoup plus importantes pour l’avenir et le devenir du pays ? Pourquoi cette quête permanente du « Grand Homme » pour diriger le pays ? C’est d’ailleurs, je pense, ce qui semble poser problème aux yeux de certains pour les présentes élections, aucun des élus potentiels ne semblent avoir la carrure d’un « Grand Homme », comme pouvaient l’être aux yeux de certains des De Gaulle, Mitterrand, voire même Pompidou, Giscard et Chirac d’une certaine façon.
Cette fameuse « carrure » qu’il faut apparemment avoir pour être Président, c’est ce que beaucoup de Français semblent rechercher dans leur vote, pourquoi sinon parce que le Président n’est finalement qu’un symbole, une vitrine de la France, bref, un monarque (non absolu bien sûr).

jeudi 1 mars 2007

En direct du 10e arrondissement... (suite et pas fin à mon avis)

Depuis quelque temps, les manifs contre la présence de Sarkozy dans le quartier et tous les abus qui vont avec sont quasiment quotidiennes (il y en a une en ce moment même) et pourtant silence total de la part des médias.

Étonnant non ?
Non pas du tout malheureusement...