vendredi 28 octobre 2005

Paris, épisode 2.

Préambule à cette entrée. Pour cause de connexion internet relativement limitée, les entrées sont regroupées car uploadées au même moment.

Mercredi soir :

Donc je suis de nouveau à Paris, ce coup pour non pas chercher, mais trouver un appartement.
J’attends des réponses pour ce week-end, croisons les doigts.
N’empêche que c’est pas une légende que c’est la galère pour trouver un appart dans Paris. Même en colocation (ce qui est mon cas), le plus frustrant c’est de devoir attendre les réponses. Je me suis habitué à la recherche d’appart à l’américaine, où c’est réglé en quelques minutes.
En ce moment, il y en a deux que j’adore vraiment, mais je n’aurais de réponse sure que ce week-end au plus tôt, et d’autres qui tout en étant plaisant m’emballent moins mais dont j’ai plus de chances d’avoir si j’accepte (à condition de ne pas trop attendre bien sûr).
Mais aujourd’hui, je n’avais pas de visites et comme il faisait un temps incroyable (pour la fin octobre dans le nord de la France), je suis parti me promener…
Deux évènements notables :
-J’ai croisé Cabu, le dessinateur. Je suis sûr que les Parisiens sont habitués à ce genre de rencontres fortuites, mais pour moi ça faisait tout drôle, surtout lui, car il fait partie de ces personne/âges qui « appartiennent » à la TV et avec lesquels j’ai grandi.
-Je suis descendu au Carrousel du Louvre pour faire un saut au Virgin Megastore, et vous savez les petites pyramides (une inversée en verre, et une normale en marbre, l’une au-dessus de l’autre) devant l’entrée du magasin. Elles sont là depuis aussi longtemps que leur grande sœur de dehors, et jusqu’à présent n’avait jamais déchaîné les passions, dans le passé, elles attiraient à peine l’attention des rares touristes qui descendaient au Carrousel. Mais voila, il a fallu que cet imbécile de Dan Brown en face la clé du mystère de son bouquin. Si vous avez lu the Da Vinci Code, vous savez de quoi je parle, sinon c’est là que se trouve le Graal en gros (ouais je révèle le mystère final, et alors, c’est pas comme si on parlait d’un livre qui mérite le respect).
Et bien voila, depuis ça, ces deux pyramides sont elles aussi devenues une attraction touristique. Quelle honte….


Jeudi :
Or donc ce soir furent les retrouvailles avec Bruno. On s’était pas vu depuis 3 ou 4 ans. Avant les retrouvailles à proprement parler, je dois avouer que l’anticipation et aussi les craintes (aurions nous changé ? Le courant passerait-il toujours ?) étaient grandes. Il faut dire que c’est un de mes plus vieux amis (cette année cela fera 20 ans que nous nous connaissons), mais que ces dernières années furent riches en évènements et changements de mon côté et aussi du sien.
Plusieurs verres de bière et un bon repas plus tard, je peux affirmer sans trop me tromper que ces retrouvailles furent un succès.
Sinon ces retrouvailles et ce repas eurent lieu dans le quartier Panthéon et Mouffetard, coins chargés en souvenirs de l’an dernier (et ça me fait toujours un peu bizarre quand je repasse dans certains coins par rapport en l’an dernier), mais rien de mieux que son plus vieil ami pour exorciser ce genre de choses.
Maintenant il ne reste plus qu’à croiser les doigts pour que la réponse que j’attends pour demain soit positive.
Sinon, je confirme un détail qui n’a rien à voir avec le reste : il ne fait pas bon être végétarien en France.

vendredi 21 octobre 2005

Les Français sont des nains…

Non, vraiment, c’est pas une insulte, ils sont vraiment des gnomes.

Je m’explique, cet après-midi, je suis aller acheter quelques vêtements, parce qu’on dirait pas comme ça, mais après 5 ans en Floride, j’ai plus grand-chose de mettable quand il est question de températures inférieures à 15 degrés. (d’ailleurs, je sais pas encore comment je vais survivre à l’hiver qui arrive…)
Donc, aux US, ma taille est quelque part entre un M et un L selon les coupes. En France, dans le temps, c’était plutôt un L. (l’échelle des grandeurs étant différente).
Je viens d’acheter un pull et deux vestes, et les trois de sont taille XL ! L’une des deux vestes (un blouson en fait) serait définitivement classé comme un S aux US !
Je sais que j’ai pris du poids dernièrement, mais pas tant que ça quand même.
J’en parlais avec le vendeur (qui lui même n’était pas des plus grands), et il m’expliquais que oui, les tailles en France deviennent de plus en plus petites pour les mecs.
De là à penser que les Français sont en train de rétrécir, il n’y a qu’un pas que je franchirai allègrement dès que j’aurai un peu étudié le problème de plus près. En tout cas, il est vrai que je trouve rarement des mecs de ma taille dans la rue (et pourtant je ne suis pas un géant, je ne fais qu’1m86, la plupart de mes amis de jeunesse ont des tailles similaires à la mienne), en particulier les plus jeunes (la vingtaine).

Cela peut sembler paradoxal par rapport à mes observations précédentes sur les filles dans les rues de Paris, mais si ça se trouve, c’est ce qui est en train d’arriver. Les Françaises sont de plus en plus grandes… et les Français de plus en plus petits…
Je ne sais pas trop quel sera le résultat final, mais un nation de mecs de 1m70 et de filles de 1m80 n’est pas pour me déplaire.
Sauf quand je veux acheter des fringues.

lundi 17 octobre 2005

Paris sera toujours Paris…

Pff… Quel titre à la con.

Or donc je viens de passer le week-end à Paris. C’est pas la première fois que je vais à Paris, mais je crois bien que c’est la première fois que j’y vais « pas en touriste » et surtout en tant que Français. Ce que je veux dire par là, c’est que ces dernières années, quand j’allais à Paris, c’était pendant les vacances d’été, de retour des États-Unis, et bien souvent en compagnie d’Américains. C’était donc la première fois que je me rendais à Paris à l’Automne, et surtout dans un but non-touristique.
Bref, tout ça pour livrer quelques impressions qui germèrent en moi au cours de mes promenades du week-end.

Tout d’abord un petit phénomène amusant qui va sembler une évidence à tous les Parisiens. Paris est constituée de quartier si différents les uns des autres, quand on marche de l’un à l’autre, la transformation se fait petit à petit et on ne s’en rend pas vraiment compte, mais avec le métro c’est une toute autre histoire. Il m’est arrivé d’avoir un étrange sentiment de téléportation, tellement le quartier de départ et le quartier d’arrivée peuvent être différents. Et c’est pas une histoire de métro, je le prenais quotidiennement quand je vivais à Toulouse, et même à NYC ou Washington D.C. je n’ai jamais eu une telle impression. Je crois que je l’ai surtout ressenti là fois où j’étais à Passy et que je pris le métro pour le 18ème. Je vous conseille de tenter l’expérience.

Une autre impression qui m’a marqué, étrangement, c’est le fait que dieu que les filles sont belles. Je sais pas si c’est parce qu’il y a tant de mannequins que ça à Paris, ou que c’est une ville extrêmement multiculturelle (quoique la diversité des touristes joue énormément sur cette diversité dans les rues), ou si les Parisiennes sont si belles que ça, mais j’étais vraiment impressionné (et c’est un mec qui vient de passer 5 ans en Floride qui vous le dit). Je comprends mieux aussi pourquoi les Américains sont toujours épatés par la minceur des Françaises. Il fallait bien sûr comprendre « la minceur des Parisiennes ». Parce que je veux pas me faire trop d’ennemies, mais dans le Sud de la France, depuis que je vis aux Etats-Unis, j’étais surtout épaté par le manque de minceur des Françaises. Certes, les grosses sont moins grosses qu’aux US, mais leur nombre est quand même presque aussi important. Pas à Paris. Je ne sais pas d’où ça vient, je soupçonne un mélange de beaucoup de marche quotidienne, de nourriture légère, de stress permanent et de pollution qui leur permet de garder la ligne. Un autre facteur est aussi la taille des filles. J’avais du mal à croire le nombre de filles mesurant 1m80 voire plus que je croisais. J’ai même croisé deux filles aussi ou plus grandes que moi. Du jamais vu. Et cette taille souligne encore plus leur minceur. Donc oui, les Parisiennes sont vraiment grandes et minces. Ou alors la proportion de mannequins immigrées à Paris est absolument énorme. Et avec l’entrée des pays de l’Est dans l’UE ça doit jouer aussi.
Et puis je dois dire que je ne suis pas insensible à cette nouvelle mode qui consiste à porter des bottes avec des jupes, je dois dire que je trouve ce mélange de vulgarité et de classe tout à fait intéressant et plaisant.

Passons maintenant à tout autre chose. Le forum des Halles. Ce lieu est une aberration, je pense que je suis ni le premier ni le dernier à le dire, mais ce n’est pas tant de ça que je voudrais parler plutôt de la faune qui l’habite.
Tout d’abord les goths. Marrant, je croyais que cette espèce n’existait pas vraiment en France ou alors plutôt dans un style risiblement romantique. Non là, c’était plutôt la faction Marylin Manson du gothisme, et ils portaient des panoplies qui ne dépareilleraient pas dans un mauvais film cyberpunk à petit budget. Mais bon, si ça les amuse. Ils font pas de mal et le ridicule ne tue pas.
Plus intéressant, mais plus triste aussi, c’est les gamins des banlieues qui passent leur week-end à traîner aux Halles parce qu’ils n’ont rien d’autre à foutre de leur vie, pourquoi les Halles, je ne sais pas, mais ce qui m’interpella surtout était leur accoutrement (oui, j’ai beaucoup regardé les fringues des gens ce week-end, me demandez pas pourquoi). Ils s’habillent vraiment comme les rappeurs américains. Ce que je trouve assez triste finalement. Tout d’abord, parce que comme role model, les rappeurs US, on a vu mieux, mais il y a aussi un côté plus sociologique qui parle ici. Ces gamins, pour la plupart noirs (et quelques beurs aussi) semblent non seulement ne pas avoir de culture qui leur est propre (nous pouvons remercier la colonisation, puis la ghettoïsation dans les banlieues pour cela), mais ils choisissent comme culture d’adoption ce qui se fait de pire dans la culture d’un autre peuple qui fut dépouillé de sa culture dans le passé (les noirs américains donc). Et déjà aux US, c’est triste de voir que la jeunesse noire à embrassé dans sa grosse majorité le pire de sa culture et délaissé le meilleur, c’est triste de voir que cette culture fait tache dans d’autres groupes culturels : les hispaniques et même les blancs parfois, mais là de voir à quel point elle est présente chez ces jeunes aux cultures originelles si riches (les cultures africaines pour ceux qui suivent plus), je me dis qu’il y a vraiment quelque chose de pourri dans ce monde… Oui, bon je l’ai pas découvert ce week-end non plus.

Changeons maintenant de quartier, de rive, de monde. Je vais maintenant bien sûr parler de St Germain des Prés !
Ah St Germain ! Il est vrai que c’est un des plus beaux quartiers de Paris, c’est en tout cas l’un de mes préférés, malheureusement, il est victime de son succès et de son passé. Oui c’était le quartier des grands écrivains, des grands penseurs du siècle précédent. Mais c’est le passé tout ça. D’accord, les maisons d’édition sont toujours par là, pas mal d’écrivains y vivent aussi. Mais ça s’arrête là, ils seraient ailleurs, ça ne changerait pas grand-chose. Et aujourd’hui quand je marche sur le boulevard St Germain et que je passe devant les terrasses des célèbres cafés dont je tairais le nom pour ne pas leur faire de pub, je ne vois pas des artistes en train de révolutionner la littérature et la pensée moderne, mais des touristes, ou pire des Parisiens, qui se donnent des grands airs, essaient d’avoir l’air intelligent parce que faut pas déconner, ils sont à St Germain, et finalement ils ne font que devenir les clichés d’un cliché dans un simulacre bien triste, qui insulte ce qu’a pu être St Germain un jour. Ce que j’ai du mal à comprendre c’est ce que font les vrais écrivains dans ces cafés parfois. Seraient-ils eux aussi victime de ce simulacre ? J’en ai bien peur.

Un autre truc vraiment parisien qui m’intrigue (et je pense que j’aurais le temps de développer quand j’y retournerai) c’est l’importance des apparences, là plus que partout ailleurs (j’ai envie de dire même plus que Miami...). Je parlais juste au-dessus des poseurs dans les cafés de St Germain, mais ça va bien au-delà. Il y a aussi dans Paris une volonté d’être « bien habillé » permanente. D’un côté c’est pas mal, ça fait du bien aux yeux, mais de l’autre c’est un peu trop parfois, ça donne un côté vraiment superficiel aux gens, même s’ils ne le sont pas forcément. Un autre effet pervers de ceci est le nombre de gens, là-bas plus qu’ailleurs, qui jouent là-dessus, même s’ils n’en ont pas les moyens (pas forcément financier), je veux parler de tous ces gens dont j’ignore l’histoire, mais qui sont, d’une façon où d’une autre, des laissés pour compte. Ils ont une façon toute particulière de se vêtir, comme s’ils voulaient essayer de sauver les apparences coûte que coûte, le problème étant qu’ils ne font qu’essayer, ils ne sauvent rien du tout. Je pense en particulier à ces hommes aux costumes cravates défraîchis comme si le fait de porter un tel costume pouvait cacher quoique ce soit à leur statut d’homme qui ne porte pas de tels costumes dans leur profession (profession qu’ils n’ont pas la plupart du temps), ou de ces jeunes losers étant convaincus d’être des cadors et qui ne trompent qu’eux mêmes.
Ce genre de personne existe certes partout, mais nulle part ailleurs je n’en ai vu autant.

Et pour en finir avec les apparences, ça y est, le iPod est en France, et il se montre. Les fameux écouteurs blancs poussent partout dans les oreilles des gens, et pire, à Paris il est du dernier chic de mettre son iPod Shuffle ou autre lecteur mp3 du même acabit autour de son coup pour être sûr que tout le monde le voit bien. Finalement c’est encore vrai que les Français (car je suis certain que ceci est déjà en train de se répandre sur toute la France comme une traînée de poudre) font les mêmes conneries que les Américains quelques années plus tard.

Normalement, je retourne à Paris dans une semaine, il est plus que probable que j’aurais deux trois trucs à rajouter.

mercredi 5 octobre 2005

La Turquie (episode 1?)

En ce moment la question de la Turquie dans l’Europe fait rage.
Et il me dépasse ce débat. Comment la question même de l’entrée de la Turquie dans l’Europe existe-t-elle ?
Que signifie l’Europe ?
Pour moi l’Europe a des limites claires et précises. Elles sont géographiques et culturelles.
La Turquie ne fait partie ni de l’une, ni de l’autre.
Fin du débat.

dimanche 2 octobre 2005

Il y a quelque chose à propos des dimanches soirs en France

… qui les rend déprimants. Et j’arrive pas à mettre le doigt sur quoi. Au début, je croyais que c’était parce que c’était la veille de reprendre le boulot ou quelque chose comme ça. Mais c’est pas ça. En ce moment, pas de boulot à reprendre, et pourtant j’ai une espèce de coup de blues du dimanche soir. Et aux US, alors que je reprenais le boulot le lundi, ça me le faisait pas.

Sinon ces jours-ci, je me suis retrouvé confronté à un aspect de la France auquel j’avais échappé depuis des années : l’Administration Française !!!!!!
Je veux pas entrer ici dans le débat : « Les Français sont-ils des assistés ? » mais j’hallucine le nombre de paperasses et autres bêtises dont je dois m’occuper depuis quelques jours. J’hallucine aussi au vu du nombre d’aides auxquelles on a droit (ou non, ou peut-être) et au nombre de paperasses supplémentaires que tout cela nécessite. J’ose même pas imaginer le taux de chômage dans ce pays s’il n’y avait pas tous ces postes administratifs à pouvoir. Ce qui d’ailleurs me fait presque me demander si toutes ces paperasses ne sont finalement que des excuses pour embaucher des gens pour les traiter.
Bref, je vous passe ici mes démarches auprès de l’ASSEDIC, et je pense que j’aurai l’occasion de vous narrer mon entretien à l’ANPE quand celui-ci se sera déroulé (Peut-être comprendrai-je enfin à quoi elle sert). Par contre mon inscription à la sécu fut assez cocasse.
Or donc, je vais à l’accueil et j’explique ma situation. Première chose que l’on me demande (et c’est la même chose que l’on me demande aussi à chaque fois que j’ai à faire à un professionnel de la santé) ma Carte Vitale. Sauf que j’en ai pas (j’ai quitté le pays avant son instauration). Et là, à chaque fois, on me regarde comme un martien. A croire que tout le monde en est devenu esclave et a oublié qu’il est un temps pas si lointain où elle n’existait pas. Ceci dit, je vais dans un box où une employée me demande ce qu’elle peut pour moi. Evidemment, quand je lui explique ma situation, elle ne sait pas que faire (à croire que personne ne rentre jamais de l’étranger en France… du moins pas après quelques années). Elle se rend donc dans les bureaux pour demander à quelqu’un. Puis revient avec les formulaires à remplir.

Quelques jours plus tard, je retourne à l’accueil avec tous mes papiers bien remplis comme il faut. La femme de l’accueil (une autre) regarde à peine les documents en question, appelle quelqu’un et m’annonce que c’est pas la sécu qui peut s’occuper de moi, mais la CMU. Organisme dont j’ai pas vraiment compris à quoi il servait vu que ça fait partie de la sécu, mais c’est pas la sécu, mais ils font la même chose que la sécu (mais c’est payant). Je vais donc à la CMU (c’est pas bien loin, c’est dans la sécu), où on me donne d’autres papiers à remplir et à ramener plus tard.

Ayant un mauvais pressentiment, j’en parle à mes parents. Oui, pour ceux qui savent pas mes parents sont retraités de la sécu (mais ils étaient dans des services où ils ne savent pas forcément ce qu’il faut faire dans mon cas). Eux aussi doutent fortement. Et ils me conseille de demander à parler à Mme une de leurs anciennes collègues qui s’occupe de ce genre de situation. Je sais, certains penseront que j’aurais pu commencer par ça, mais je voulais essayer de ne pas passer par la case « copinage » si possible. J’avais oublié comment l’administration française fonctionnait….
Le jour d’après, j’y re-retourne, à l’accueil, c’est une troisième femme, je lui dit que je voudrais parler à Mme , elle lui parle d’abord au téléphone, puis apprenant mon nom de famille, elle devient toute gentille avec moi (non qu’elle fut déplaisante à mon arrivée, mais je ressentis un petit peu de suspicion quand je lui demandai à parler à quelqu’un d’autre), prend mon dossier sans broncher (sans même le vérifier en fait), et m’annonce toute guillerette que mes droits sont ouverts sans problème.
Des fois, je vous jure….